vendredi 14 novembre 2025

La mort de Béatrice

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du onzième jour qui succède à la nuit
au troisième mois de la décade :

L’Abraxas est un talisman que les gnostiques identifient aux trois cent soixante cinq éons qui correspondent aux trois cent soixante cinq jours de l'An :

« A + B + R + A + X + A + S »

« 1 + 2 + 100 + 1 + 60 + 1 + 200 »

[ Alpha (3 x 1) + Bêta (2) + Rhô (100) + Xi (60) + Sigma (200) ]

Ce nombre (365) est celui des cinquante-deux semaines ou des treize lunaisons sidérales de vingt-huit jours avec un premier jour complémentaire qu'on retrouve à la fin du Janus devant les calendes de Mars – « 13 x 28 » = « 52 x 7 » = « 364 ».

Dans ces décomptes, le nombre des éons apparaît comme une expression de la totalité de la manifestation cosmique qui caractérise le Graal et c'est ce premier jour complémentaire que nous situons avec son bissextile à l'équinoxe du Printemps.

Le gallinacé de son effigie est celui des Gaules chevelues et les couleuvres qui la soutiennent une évocation de sa chevelure qui est aussi celle de Déméter.

C'est elle qui fait venir les saisons et les répartit au gré des âges à partir du premier :

« 52 » = « 36 + 16 » = « (2 x 18) + 16 » = « 4 x 13 »

« 364 » = « 252 + 112 » = « (2 x 126) + 112 » = « 4 x 91 »

Sa chevelure chthonienne est celle du Rhône et du Rhin qui descendent vers la Camargue et le Schleswig-Holstein sur son méridien, de la Loire et du Danube sur sa longitude vers l'Océan et le Pont Euxin.

Rien ne l'oppose au décompte des douze mois synodiques si ce n'est l'archaïsme de sa représentation et l'ajout des cinq jours complémentaires qui les accompagnent au Solstice d'hiver tels qu'on les omet pour le décompte des temps apocalyptiques – « 12 x 30 ».

Sa représentation solaire est celle de Phaéton s’abîmant dans l'Eider pour les Métamorphoses d'Ovide qui donnent à l'Atlantide son origine mythique – mythe dont l'événement réel peut néanmoins être daté de l'an 1226 avant l'ère chrétienne.

Son fouet est celui qu'il brandit sur le quadrige d'Apollon avant qu'il ne devienne celui du Christ chassant les marchands du Temple – « ad matutinum » écrit Arthur Rimbaud dans un de ses délires abracadabrantesques (1873).

La formule de ses prodiges ne comprend que onze lettres en rapport avec les onze décades du Carré de quatre et les onze cycles du Maître des abeilles dont le nombre triangulaire sous la cornette de son chapeau pointu est soixante-six – « Σ 11 = 66 ».

Ceux qui sont sous le charme de son amulette se souviendront des lettres arabes du Nom de Majesté – « al-Jalâl » – sur le Trône duquel le fils du Soleil avait assis la Beauté – « al-Jamâl » – avant de s'enfuir vers Dieu – « 1 + (2 x 30) + 5 ».

La Tête du chiffre de l'Abraxas – « SÂR » / « RÂS » – est un palindrome dont le nombre qui est celui du Tau (300) sur le Chrisme carolingien que le syro-phénicien note encore avec la Croix du Khi grec (600) pivote autour de son unité sommitale – « T » = « X ».

Nous pouvons donc tracer à partir de cette unité la cornette de son chapeau pointu avant de la retranscrire en entier dans une injonction de quatorze lettres dont le pouvoir magique est celui du « Fiat » biblique et du  Kûn » coranique :

Â
A B
A B R
A B R A
A B R A K
A B R A K A
A B R A K A D
A B R A K A D A
A B R A K A D A B
A B R A K A D A B R
A B R A K A D A B R A

« ABBA RÂ KADA BARA »

« ... [ Madame Régine Pernoud ] qui est conservateur aux Archives de France relate [ dans son ouvrage sur les Templiers ] toute [ leur ] histoire [ ... ] depuis leur fondation en 1118. »

« Rappelons que selon la « Vita Nova », la mort de Béatrice [ qui introduit Dante au Paradis de sa Divine Comédie ] s'est produite « dans l'année du siècle où le nombre parfait de dix est multiplié par le nombre neuf », c'est-à-dire en 1290. »

Cette date est mise en rapport par Denys Roman avec la perte de la Terre Sainte en 1291 dont Béatrice par conséquent serait la représentation.

Or si les nombres parfaits des pythagoriciens sont six (Σ 3) et vingt-huit (Σ 7), « le nombre parfait de dix » pour le Sheykh al-Akbar est quatorze en raison d'une réciprocité entre entre le dix (Σ 4) et le quatre. Donc le produit de son facteur (9) est « 126 ».

Ce nombre (126) établit à partir de la création du Temple (1118) comme l'Ordre d'Orient de Fabré-Palaprat en fera l'usage au XIXe siècle en ajoutant à son comput un millésime de neuf mille ans date la mort de Béatrice en 1244.

Cette date (1244) est celle de l'ordalie des cathares à Montségur et le point de départ de son enchaînement par la Rose-Croix en 1604 au temps apocalyptique (360) sur lequel on ajoute encore les minutes de l'heure (60) pour les générations de leurs deux témoins.

Ces développements (1244 + 720 + 60) donnent la date de la Parousie (2024) qui en ajoute huit pour la fin des temps (8) en achevant la quarantaine qui complète le Cycle de l'écliptique à partir de 1992 dans un cycle de cinq mille cinq cents ans.

Ce dernier (11 x 500) multiplie le cycle du Phœnix ponant, du Cerf blanc ou du Lotus d'or (500) par celui du Maître des abeilles (11) dans l'ère de l'empereur Fo-Hi (5.500) au terme de laquelle il apparaît avec un « trissextile » qui précède l'équinoxe du Printemps.

Cf. Denys Roman – René Guénon et les destins de la Franc-Maçonnerie – Le Temple, Ordre initiatique chrétien (1995)

Une paraphrase nous permet de situer l'ouvrage en 1973 – « six cent soixante ans » après les martyrs de Jacques de Molay et Geoffroy de Charney en mars 1313. Aucune datation n'étant par ailleurs disponible avant le dépôt de novembre 1982.

« Sur les murs de leur prison [ du château ] de Domme, les Templiers ont représenté les quatre « objets » principaux de leur ferveur : le Christ, la Vierge, saint Michel et saint Jean.

« L'archange tient le glaive – symbole de la méthode – et saint Jean la coupe – symbole de la doctrine : c'est la coupe du Graal, cette coupe à laquelle [ ... ] les seuls « fils du Tonnerre » peuvent être appelés par le Père à boire avec le Christ. »

Cf. Denys Roman – Op. Cit. Ibidem – Il ne peut s'agir que de l'auteur de l'Apocalypse :

« Comme en une fresque, quatre personnages s'alignent au premier plan : de gauche à droite, saint Michel brandissant l'épée, la Vierge portant la fleur de lys, le Christ montrant l'hostie et le calice et saint Jean portant la coupe. »

   

    

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