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Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du douzième jour qui succède à la nuit
au deuxième
mois de la décade :
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Je
chante d'abord Dionysos le vibrant aux cheveux de lierre,
le fils
lumineux de Zeus et de Sémélè la magnifique.
Les nymphes aux long cheveux l'on nourri de leurs seins.
Son
père – leur Prince – l'avait posé dans leur giron
pour
qu'elles prennent soin de lui dans les cavernes de Nysa.
Il
a grandit loin de son père dans la grotte de la nativité
mais on
le comptait parmi les dieux.
Puis
quand les nymphes l'eurent élevé en lui chantant des hymnes,
il
erra dans les forêts et les hautes vallées paré de lierre et de
laurier.
Les nymphes le suivaient là où il les conduisait et la forêt vibrait avec lui.
Réjouis-toi
Dionysos de nos vendanges et de nos moissons,
donne-nous
de voir revenir dans la joie les heures de les saisons
et avec les
saisons les âges et les années.
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Hymne
homérique (XXVI) pour Dionysos qui ne comprend que treize
vers
mais un autre (VII) en comprend cinquante-neuf
alors que
du premier (I) il n'en reste que vingt-et-un :
●
C'est
sur le Drakanon ou dans Ikaros ou à Naxos
ou dans les tourbillons
du fleuve Alphée que Sémélè t'a enfanté,
fils de Zeus à la
foudre amère
que le Kroniôn a retiré du ventre de sa Mère pour
le faire naître de sa cuisse.
D'autres
disent que l'enfant cousu dans la chair de Zeus est né à
Thèbes
mais ils mentent puisque le Père l'a enfanté
caché
d'Héra aux bras blancs sur la haute montagne de Nysa couverte de
futaies,
loin de la Phénicie et près des eaux de l’Égyptos.
[ ... ]
Ils
dressent pour toi des statues dans les temples
tous les trois ans
puisque domine le trois un an sur deux *
et t'offrent des
hécatombes que le Kroniôn approuve d'un signe de ses sourcils
noirs.
Les
cheveux parfumés du prince flottent autour de sa tête immortelle
et
un grand bruit se fit entendre dans l'Olympe quand Zeus approuva cet
holocauste.
Protège nous enfant-cousu né de dieu par sa cuisse toi qui aime les femmes.
Nous
te chantons pour commencer et pour finir sans qu'on puisse
t'oublier,
sans oublier le chant sacré qui t'est consacré.
Réjouis-toi
Dyonisos enfant-cousu né de dieu par sa cuisse
avec Sémélè ta
mère qu'on appelle aussi Thyonè.
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* Jean-Louis Backès signale que les fêtes dionysiaques avaient lieu tous les deux ans mais que les Grecs les disaient « triétéris » en passant d'une célébration à l'autre.
Ce qui serait la norme des trois Pâques johanniques qui étendraient sur deux ans l'Année de grâce messianique théorisée par la tradition synoptique des trois premiers évangiles.
L'une des trois fêtes qui devrait se tenir théoriquement entre les deux autres en Samarie pourrait alors n'avoir jamais eut lieu.
Pour la décade de la Parousie, nous ajoutons trois mois à ses deux années en partant du Baptême du Christ qu'on situe au début du mois de janvier avec l’Épiphanie.
La Bible compte pour la quarantaine du règne de David qui sert de référence au Christ (33) et (7) ou sept ans et demi qui correspondent à la demi-heure de l'Apocalypse (360 / 48) – cf. 1 R II 11 et 1 Ch XXIX 27 ou 1 Ch III 4 et 2 S II 11 et V 5 + Ap VIII 1.
Environ une demi-heure entre sept et huit ou pour les hadiths entre sept et huit ou neuf qui correspondent à l'Année de grâce messianique de la tradition synoptique qui leur est transmise avec l'évangile de Matthieu par la tradition nazaréenne.
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Les trois cent soixante cinq Cardinaux qui apparaissent chez Saint-Yves d'Alveydre augmentent de cinq « Bagwandas » le nombre des trois cent soixante Maîtres de la Société des fraternités blanches chez Franz Bardon.
Ces cinq surnuméraires correspondent pour notre Calendrier perpétuel aux jours complémentaires de l'année qui se regroupent autour du Solstice d'hiver entre la décade des mois synodiques de trente jours et les soixante jours du Janus.
Notons que Saint-Yves ne fait que reprendre à cette occasion une tradition gnostique – celle de Valentin et de l'Abraxas – qui évoque déjà un plérôme des trois cent soixante cinq éons dans le monde des émanations.
Quand ils ne sont que quatre, ces éons correspondent aux jours sabbatiques qui complètent un treizième mois sidéral autour du Jour de la détermination qui est l'un des deux ou trois jours incommensurables en dehors des mois et des semaines.
Ces quatre là entrent dans le décompte des dix-huit avec celui des imams duodécimains et des deux immaculés qui désignent dans l'hagiographie imamite le Sceau des prophètes et le Pôle des gens de la Maison qui sont sous son manteau – Fatima Zohra.
En s'identifiant au centre du septénaire, le Jour de la détermination met au début du Janus le dernier des jours – le Jour sabbatique – là où la dernière lettre du Vivant – le « Yâ » (10) de « al-Ḥayy » – suit la première après le dernier Jour dominical de la décade.
Il est alors avéré qu'en dehors des cinq jours complémentaires on commence le Janus par la fin et on termine la décade des mois par le début d'une semaine où le Jour dominical préfigure le Premier d'une année qui commence après l'équinoxe du Printemps.
Or cette dernière lettre est aussi la médiane du Bayân qui en compte trois avec le « Nûn » final tandis que la première qui pour le Vivant est le « Ḥâ » (8) de « al-Ḥayy » devient celle du « Bâb » quand il se définit comme le Point du Bayân.
Le Point du Bayân compte par ailleurs les quatre Bâb de la tradition qui accompagnent la petite occultation du douzième imam au nombre de ceux (18) parmi lesquels il apparaît comme une cinquième porte pour la voyelle de leur Nom divin – « al-Ḥayy ».
Le nombre cinq apparaît alors comme celui du Bâb dans une iconographie bayânie que les bahâ'is qualifient de bâbie et qui est d'abord celle que nous identifions avec le pentagramme à l'étoile de David (5) en l'opposant au sceau de Salomon (6).
Leurs nombres représentant le microcosme (5) et le macrocosme (6) pour ceux des deux luminaires – Sol ▲ et Man ▼ – sont au cœur de la décade avec Jules (5) et Auguste (6) pour la tradition romaine – celle d'Orphée, de Numa et de Pythagore pour Saint-Yves.
La troisième lettre du Bayân (N) apparaît elle aussi au centre d'un alphabet de vingt-sept lettres comme celle qui la précède (M) quand elles ne sont que vingt-cinq et ensemble si on distingue le « V » du « W » dans cet ensemble (26).
Il ne peut s'agir du centre des mansions sidérales (28) dans un cycle lunaire qui apparaît avec les lettres de l'alphabet arabe comme surnuméraire mais qui fait bien référence à la treizième lettre (M) selon l'initiale et le nombre de leurs treize lunaisons annuelles.
On doit par conséquent l'identifier au graphisme d'un signe solaire ʘ tracé par l'étrange figure des dix-neuf mois de dix-neuf jours (361) que Sayyid 'Alî Muḥammad a donné à sa manifestation et dont les nombres sont quatorze et cinquante.
Quatorze pour le nombre de la lettre finale du Bayân (N) qui est aussi celui des immaculés dans l'imamisme duodécimain et cinquante pour la valeur que prend cette lettre dans le système rabbinique et alexandrin reprise par l'abjad.
Aux trois cent soixante et un jours du « Nûn » (19²) qui sont aussi ceux du « Go » ou du Damier pour son palindrome (10²) on en ajoute quatre ou cinq qui sont ceux de la lettre « Hâ » (5) dans une symbolique qui nous ramène aux cinq jours complémentaires.
Et c'est le sens que nous pouvons donner aux cinq mille « Pandavan » qui apparaissent chez Saint-Yves ou aux cinquante jours du Janus de Romulus qui rappelle les cinq cors du Cerf blanc quand ils désignent les siècles du Phœnix ponant.