jeudi 19 juin 2025

Le point du jour

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingt-troisième jour qui succède à la nuit
au deuxième mois de la décade :

« Je chante d'abord Pallas Athéna,
Glorieuse déesse au regard de chouette,
Subtile stratège dont le cœur est dur,
Vierge pudique qui protège les villes,
Place forte tritogène que Zeus a enfanté de sa tête redoutable et immortelle. »

Hymne homérique (XXVIII) pour Pallas Athéna (1 à 5 et 8)

Nous constatons la place forte qu'occupe tous les trois mois – parmi les dix jours remarquables – le troisième jour du mois :

- au deuxième mois du Janus pour le Mercredi de la Chandeleur – « Imbolc »

- au troisième mois de la décade pour le Lundi de Bel – « Beltaine »

- au sixième mois de la décade pour le cinquième Dimanche – « Lammas »

- au neuvième mois de la décade pour le Samedi de la Catabase – « Samain »

Le cinquième Dimanche après le Solstice d'été du sixième mois de la décade est induit par le carré des trois autres occurrences où il apparaît ici comme le seul jour dominical.

Le troisième jour du huitième mois de la décade est aussi celui du Jeudi de l'équinoxe en Automne mais cette coïncidence n'entre pas ici dans le même signifiant.

Nous fixons les jours de la Semaine sur le Mercredi du Solstice d'Hiver qui est celui de leur détermination en omettant le Jour de l'équinoxe et son bissextile au Printemps.

Les dix comprennent les quatre tritogènes, les solstices et les équinoxes avec le dixième et le cinquantième du Janus pour le Lundi de l'apocatastase et le Samedi de l'anabase.

Dix jours ont en effet été rajoutés au Janus du Calendrier julien en accord avec les six milles lunaisons du Phœnix réparties sur une période de cinq cents ans.

Nous distinguons les âges (4), les générations (3) et les classes d'âge (18) – leurs durées étant décroissantes : (10) et (40 + 30 + 20) – le quatrième venant en premier (10) – ou constantes : (3 x 30) et (18 x 5) = (90) et (90 + 10 = 100).

La classe d'âge se constitue à l'adolescence sur les cinq premières années du premier âge (40) et bien sûr il ne peut y avoir de vie matrimoniale tant que la classe d'âge n'est pas constituée – c'est-à-dire avant quinze ans (10 + 5).

Il n'y a donc que dix-huit classes d'âge sur les trois générations qui recouvrent les trois premiers âges telles qu'elles coexistent même quand les anciens périssent dans l'attente de la pérégrination ancestrale vers la réintégration des déités dans la myriade du Vivant.

On peut dès lors diviser les années de formation en cinq périodes de cinq ans semblables à ces classes d'âge qui divisent celles de l'enfance entre maternelle et primaire – les trois suivantes étant secondaire, tertiaire et terminale.

Ces périodes qui varient considérablement dans leurs besoins sont alors consacrées à l'initiation, à l’apprentissage et au compagnonnage sans qu'elles puissent raisonnablement être prolongées au-delà de leurs vingt-cinq premières années (5 x 5).

On peut donc les considérés comme une quatrième catégorie qui vient compléter celle de l'âge, de la génération et de la classe d'âge dans l'organisation de l'existence humaine au-delà de la préexistence concupiscente et des stades embryonnaire et fœtale.

Nous donnons à cette préexistence une durée théorique de trois mois ou de douze semaines qui complète l'année préliminaire de neuf semaines de deux mois pour le stade embryonnaire et de sept mois pour le stade strictement fœtale.

La pérégrination des ancêtres (900) et la réintégration des déités (9.000) dans la myriade du Vivant achèvent cette existence sur des ordres de grandeur dont la valeur varie avec le temps à partir de celui que nous connaissons pour la génération du deuxième âge (30).

Les mondes de l'existence sont donc au nombre de neuf et dix quand tu auras rejoint la myriade.

« Le fait [ la proximité du lieu de l'épine avec les commanderies ] est d'autant plus curieux [ ... ] qu'avant l'invention de la rose par les jardiniers-alchimistes persans au Xe ou au XIe siècle, ...

« ... ce [ qu'on appelle la ] « rose » à Rome comme en Gaule, [ c'est ] l'épine blanche – l'aubépine. » [ L'épine de l'aube au point du jour.]

« Et nous voici plongé au cœur d'un extraordinaire message symbolique concernant à la fois la rose et l'épine, ...

« ... un message qui date des temps les plus lointains car il se retrouve dans toutes les religions [ et ] dans tous les livres sacrés. » [ Sous la rosée, la manne. ]

Cf. Louis Charpentier – Les mystères templiers – Le mystère de l'épine (1967)

« ... que le feu sorte de l'épine et qu'il dévore les cèdres du Liban
[ s'ils ne se réfugient pas sous son ombre. ] »

Juges IX 15

« Il n'est pas plus surprenant de trouver au Nord de [ la ] forêt [ du Temple enserrée dans celle d'Orient ] un bois de l’Épine et au Sud un chemin de la Belle Épine. » [ De même que Rosières au Sud-Ouest du Bois des Templiers. ]

Cf. Louis Charpentier – Op. Cit. – La gaste forêt (1967)

   

    

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