jeudi 31 juillet 2025

Message à la Grande Ourse (V)

...

Dieu à qui sont ouverts tous les cœurs,
qui parle à toute volonté
et à qui nul secret n'est caché
 !

Purifie les desseins de nos cœur par l'infusion du Saint Esprit
afin de parfaitement Vous aimer
et de Vous louer dignement en toute vérité.

Amen !

« Deus cui omne cor patet
et omnis voluntas loquitur
et quem nullum latet secretum
 !

Purifica per infusionem Sancti Spiritus cogitationes cordis nostri
ut te perfecte diligere et digne laudare mereamur.
 »

Ad postulandam graciam Spiritus Sancti a posse ad esse non valet consequentia.

   

    

mercredi 30 juillet 2025

Rév. des hymnes homériques (XXXIII)

...

Les Muses aux yeux qui scintillent chantent pour les fils de Zeus,
les Tyndarides – les enfants de Léda aux fines chevilles.

Castor dompte les chevaux et Polydeukès est sans reproche.

C'est à l'ombre du Taygète – la Montagne immense,
après qu'ils eurent fait l'amour dans de sombres nuées
qu'elle enfanta les deux fils du Kronide.

Ils sauvent les bateaux rapides et les hommes d'ici-bas
quand les vents de l'hiver déferlent sur la mer.

On les supplient en leur promettant de beaux agneaux blancs,
rassemblés sur la poupe quand la fureur des vagues les submerge.

Et eux – fendant l'air de leurs ailes safran,
ils font cesser les vents en apaisant les vagues.

Signes heureux pour les marins sur la mer blanche,
leur délivrance les console et les contente.

Réjouissez-vous – les Tyndarides – du galop de vos chevaux
et que leur souvenir soit aussi celui d'un autre chant.

...

    

mardi 29 juillet 2025

Rév. des hymnes homériques (XXXII)

...

Apprenez-moi à chanter la Lune aux longues ailes,
Muses – filles de Zeus – à la voix douce
qui maîtrisez l'art du chant.

C'est d'elle que nous vient la lumière qui s'épand de sa tête immortelle
dans les signes du Ciel qu'elle parcourt.

L'air obscur a ses reflets d'argent qui s’épanchent vers l'Océan.

Elle a mis des habits séants – Sélènè – la déesse aux bras blancs,
attelé des chevaux superbes qui s'élancent crinières au vent.

Le soir au milieu du mois, elle rassemble ses croissants
qu'elle croît et qu'elle décroît en scandant le temps.

Le Kronide qui lui a fait l'amour a couché dans son lit.

Devenue grosse elle enfante Pandéïè – la parèdre du fils d'Hermès,
plus que belle parmi les Immortelles.

Réjouie-toi princesse bienveillante, déesse aux bras blancs et aux cheveux bouclés.

J'ai commencé par toi, maintenant je vais chanter les demi-dieux
ceux dont les aèdes remémorent les exploits
en servants les Muses de leurs bouches amoureuses.

...

    

lundi 28 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XXXI)

...

Commence l'hymne au Soleil resplendissant,
Muse – fille de Zeus – Calliope,
l'aînée des neuf Muses.

Euryphæssa aux yeux de vache, l'épouse et la sœur d'Hypérion
l'a enfanté en le donnant pour fils à la Terre et au Ciel étoilé.

Pour son époux, elle a enfanté l'Aurore aux bras roses,
la Lune aux cheveux bouclés
et le Soleil infatigable semblable à ceux qui ne meurent pas.

Il donne sa lumière aux mortels comme aux immortels.

Il maîtrise sans faillir les chevaux qui tracent son chemin dans l'éther
et ses yeux ont un regard perçant sous son casque d'or
quand leurs clairs rayons répandent leur splendeur.

Près de ses tempes et tout autour de sa tête
ses cheveux translucides bordent son visage lumineux.

Sur son corps brillent de superbes habits finement tissés qui flottent au vent.

Il guide des chevaux mâles et arrête son char au timon d'or sur le sommet du ciel
où il se repose un moment avant de redescendre vers l'Océan.

Réjouis-toi prince et donne à mon cœur la vie.

J'ai commencé par toi et maintenant je vais chanter parmi les éphémères
les demi-dieux et leurs exploits que les dieux nous montrent en exemple.

...

    

dimanche 27 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (VI)

...

Je chante la belle Aphrodite, pudique et royale sous sa parure.

Sous les murailles de Chypre,
le Zéphyr l'a porté sur les flots en soufflant sur une douce écume.

Les Saisons sous leurs diadèmes lui font cortège, la parant de ses bijoux divins.

Sur sa tête immortelle, elles ont posé une couronne ciselée d'or fin,
à ses oreilles, accroché des pendants d'orichalque,
sur son cou délicat – entre ses seins d'argent, disposé les colliers d'or dont elles se parent
quand elles se rendent à l'assemblée des dieux dans la maison du Père.

Ainsi parée, elles la mène vers les Immortels qui se réjouissent en la voyant – la désirant.

Réjouis-toi – toi dont les yeux fascinent et sourient tendrement.

Au prix de ce concours pare à présent mon chant
pour que ton souvenir m'inspire un autre chant.

...

    

samedi 26 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XXIX)

...

Toi qui partout demeure à jamais dans de célestes sanctuaires,
dans la maison des dieux qui ne meurent pas
et dans celles des hommes qui périssent ici-bas,
ta présence – Hestia – honore ceux qui s'en réjouissent.

Leur vin est comme un miel qu'ils répandent en premier et en dernier sur toi.

Et toi Hermès Argeïphontès, fils de Zeus et de Maïa,
Messager des bienheureux,
Baguette d'Or qui prescrit le bien de ton sceptre,
sois-nous favorable et protège-nous avec la chère et discrète Hestia.

Aux hommes qui habitent sur la terre dans de belles maisons
vous donnez tous les deux la sagesse et la vigueur.

Car vous détenez une connaissance que vous chérissez l'une et l'autre.

Que je m'en souvienne pour un autre chant également.

...

    

vendredi 25 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XVIII)

...

Je chante Hermès Argeïphontès à Cyllène
en Arcadie où il paît ses moutons.

Le bienfaisant Messager des dieux fut enfanté par Maïa,
la nymphe aux cheveux superbes,
la fille d'Atlas timide à qui Zeus avait fait l'amour sans qu'on la voie
évitant l'assemblée des dieux bienheureux dans l'ombre de la caverne où le Kronide
lui faisait l'amour au plus profond de la nuit
dès que le doux sommeil prenait Héra aux bras blancs.

Cachés aux dieux qui ne meurent pas, les immortels ne voyaient rien
pas plus que ceux qui meurent ici-bas.

Réjouis-toi, fils de Zeus et de Maïa puisque j'ai commencé par chanter pour toi.

Réjouis-toi, Hermès bienveillant.

Donne-nous les biens d'ici-bas et les grâces de l'au-delà.

...

    

jeudi 24 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XIX)

...

Muse, parle-moi du rejeton d'Hermès,
Chèvre-pieds, Double-cornes et Grand amateur de vacarme.

Dans les vallons boisés où des nymphes aguichantes descendent
des sommets de leurs montagnes à chèvres
criant le nom de Pan – le dieu de leurs pâtures,
on le voit divaguant – ses clairs cheveux mêlés  ça et là.

Son domaine ici-bas, c'est les cimes enneigés des chemins rocailleux,
les taillis denses où il suit fasciné des rivières indolentes.

Escaladant les gorges,
grimpant des pics aigus d'où il voit les troupeaux de son regard perçant,
il traverse en courant leurs monts brillants
et descend les vallées pour y tuer des bêtes les menaçant.

Revenant de sa chasse au soir tombant,
il fait vibrer sa flûte en l'enchantant.

Personne ne peut rivaliser avec son chant,
pas même l'oiseau lançant son élégie au Printemps
pour la fleur et l'abeille de sa douce voix de miel.

Avec lui dans les bois
des nymphes à la voix claire près de la source noire chantent aussi
et leur écho se lamente au sommet des montagnes du souffle de ses roseaux.

Du milieu de ce chœur, Pan va dansant à petits pas rapides – ça et là,
affublé sur son dos de la peau fauve d'un lynx,
sa claire chanson aux lèvres et au cœur,
dans la prairie aux herbes tendres où le crocus et l'hyacinthe sentent bon.

On n'y peut point compter ses fleurs !

Les nymphes et l'écho des montagnes chantent avec lui des hymnes
pour les dieux de l'Olympe
mais plus que pour tout autre, la bienfaisance d'Hermès,
l'intrépide messager qui vint en Arcadie vivre avec les moutons
des mille sources dans l'enclos qu'il possède sur le Cyllène.

Berger fou du désir qui montait vers lui,
il voulait faire l'amour à la fille de Dryops – une nymphe aux beaux cheveux.

Il la prit dans son étreinte et de cette union féconde,
elle enfanta dans son palais ce fils bizarre :
Chèvre-pieds, Double-cornes et Grand chahuteur au rire doux.

Nourrice, elle s'enfuit délaissant cet enfant
qu'elle avait peur de voir terrible avec sa barbe
mais Hermès le prit entre ses bras en se réjouissant du fond du cœur.

Sans retard, il marche vers le domaine des Immortels
l'enfant enveloppé dans la peau d'un lièvre de montagne.

Il prend place près de Zeus et près de ceux qui ne meurent pas,
leur montrant son garçon en les réjouissant
mais Dionysos plus que tous.

Réjouis-toi prince que mon chant s'en souvienne
et qu'il te plaise plus que tout autre chant.

...

    

mercredi 23 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XXV)

...

Je commence par les Muses et par Apollon, le fils de Zeus.

C'est grâce aux Muses et grâce à l'Archer à l'arc d'argent
qu'on peut voir sur la terre des hommes qui chantent et qui jouent de la cithare.

C'est grâce à Zeus – le Roi des rois – qu'on peut voir des rois.

Heureux celui qui est aimé des Muses : de douces paroles coulent de sa bouche.

Réjouissez les enfants de Zeus dont le Dieu est le Père céleste
et faites que mon chant lui revienne.

Faites que je m'en souvienne et qu'un autre chant lui revienne aussi.

...

    

mardi 22 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XX)

...

Chante Héphaïstos le subtil, Muse à la voix claire !

Avec Athéna aux yeux de chouette,
il a fait connaître aux hommes des techniques précieuses.

Car les hommes vivaient auparavant dans les grottes des montagnes comme des bêtes.

Depuis Héphaïstos leur a enseigné le travail de l'artisan
et a rendu leur vie plus facile tout au long des saisons.

Ils vivent en paix dans les maisons qu'ils ont bâties.

Sois bon pour nous Héphaïstos :
donne-nous la vaillance et la richesse.

...

    

lundi 21 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XXII)

...

Je commence par chanter Poséidon,
le grand dieu qui fait bouger la terre et la mer où rien ne pousse.

Seigneur des vagues,
Maître de l'Hélicon – en Béotie – et d'Aïgaï-la-Grande – en Macédoine.

Toi qui secoues la terre,
les dieux t'ont donné un double don :
celui de dompter les chevaux et de secourir les bateaux.

Réjouis-toi Poséidon aux cheveux bleus,
Seigneur de la Terre heureux et bienveillant qui vient en aide à ceux qui naviguent.

...

     

dimanche 20 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XV)

...

Je chante Héraklès – Cœur de Lion – le fils de Zeus qu'à enfanté Alcmène,
la meilleur de tous ceux qui vivent sur terre dans Thèbes au milieu des cortèges.

Elle avait fait l'amour avec Zeus sous de sombres nuées.

Autrefois, il errait sur une terre sans limite et sur la mer
suivant les ordres du prince Eurysthée.

Il fit beaucoup d'exploits et subit de nombreuses épreuves.

Maintenant, il vit heureux dans le beau palais de l'Olympe enneigé
avec Hébé qui a de belles chevilles.

Réjouis-toi fils de Zeus – prince de ce monde,
donne-moi la vaillance et la richesse.

...

    

samedi 19 juillet 2025

Le nombre des hymnes ( I )

...

Le premier des trois hymnes à Dionysos est fragmentaire. Il n'en reste que vingt-et-un vers – (9) & (12) : un début et une fin. Ce n'est peut-être pas un hasard puisque les deux autres laissent suffisamment entrapercevoir qu'ils préfigurent les récits évangéliques.

Ceux qui nous manquent étaient-ils trop explicites pour ne pas aller dans ce sens ?

En écartant cet hymne et les quatre qui sont trop longs pour que nous puissions les reproduite ici, nous pouvons supposer que le premier devait être d'une longueurs comparable : entre 290 et 580 vers comprenant ceux (21) qui nous reste.

Sur les trente-trois hymnes du recueil – nombre déjà suffisamment remarquable pour ce que nous venons de supposer – nous en transcrivons un certain nombre (28) qui sont désormais en dehors de celui des demeures (720) qui nous indiquons.

Ce nombre (28) est celui des mansions sidérales qui est aussi celui des lettres arabes et celui des patriarches pour la lignée patriarcale de Bodhi-dharma qu'on peut diviser par deux : de Shâkyamuni à Nâgârjuna (14) et de Kânadeva à Bodhi-dharma (14).

Les lettres arabes sont également divisées par deux de la même façon en lettres solaires (▲) et lunaires (▼) telle qu'on peut répartir aussi les hymnes homériques sous ceux des luminaires qui apparaissent à la fin du recueil (31) & (32).

On écarte alors avec eux les Dioscures (17) et (33) qui indiquent les nombres de leurs ættirs (2 x 8) & (4 x 8) et un hymne (25) dédié aux Muses et à Apollon qui indique aussi celui des prophètes coraniques et des avatars (24) dans le décompte des heures du Jour.

Nous savons que les heures pour les Grecs indiquent les trois premières saisons et que le nombre des avatars (24) en Inde se divise en deux parts (14) et (10) dont la décade est répartie en quatre âges décroissants par la quadrature du cycle de l'écliptique.

Le quatrième âge (1/10) remonte ensuite vers le premier (4/10) en suivant la précession des équinoxes dans une rétrocession inverse à celle des quatre saisons qui à partir du Printemps revient vers l’Été en suivant les jours de la Semaine.

Or (4/10)

Argent (3/10)

Airain (2/10)

Fer (1/10)

Été

Automne

Hiver

Printemps

Dimanche

Lundi

Mardi

Mercredi

Samedi

Vendredi

Jeudi

40 = 39

30 = 28

20 = 17

10 = 6

1

2

3

4

Idrîs

Adam

Dâwûd

'Isâ

Ibrâhîm

Yûsuf

Mûsâ

Hélios

Yao

Hadès

Zeus

Nous reprenons les califes et les prophètes des oraisons diurnes composées par le Sheykh al-Akbar et les divinités d'Apollon de Claros indiquées par Philippe Borgeaud où l'on peut reconnaître le Trigramme originel : « Y.H.W » (21) = (10 + 5 + 6).

Le Pseudo-Justin (+ 165) repris par Macrobe (+ 430) l'identifie à Dionysos : « Unique est Zeus, unique Hadès, unique Hélios, unique Dionysos – un seul Dieu en toutes choses. »

On peut étendre ces correspondances à tous les septénaires – en particulier aux planètes et aux luminaires qu'indiquent les jours – en notant les récurrences sabbatiques – celles d'Abba Râ-Amon – et les occurrences dominicales – celles du Janus de l'Octave.

Sol = 31

Man = 32

2

Déméter

1

Dionysos

5

Aphrodite

3

Apollon

6

Aphrodite

4

Hermès

9

Artémis

7

Dionysos

10

Aphrodite

8

Arès

11

Athéna

15

Héraclès

12

Héra

16

Esculape

13

Déméter

18

Hermès

14

la Mère des dieux

19

Pan

24

Hestia

20

Héphaïstos

27

Artémis

21

Apollon

28

Athéna

22

Poséidon

29

Hestia & Hermès *

23

Zeus

30

la Mère de tous les êtres

26

Dionysos

25 = les Muses et Apollons = (3 x 8) + (2/2) *

17 & 33 = les Dioscures = (2 x 8) + (2/2) * & (4 x 8) + (2/2) *

* Pour les « ættir » (8), c'est des doublons (2/2) qui ponctuent les séries. Pour le Sol et le Man aussi : (2 x 14) + (2/2) [ Hestia & Hermès ]

C'est sur le Drakanon ou dans Ikaros ou à Naxos
ou dans les tourbillons du fleuve Alphée que Sémélè t'a enfanté,
fils de Zeus à la foudre amère
que le Kronide Suprême a retiré du ventre de sa Mère pour le faire naître de sa cuisse.

D'autres disent que l'enfant cousu dans la chair de Zeus est né à Thèbes
mais ils mentent puisque le Père l'a enfanté
caché d'Héra aux bras blancs sur la haute montagne de Nysa couverte de futaies,
loin de la Phénicie et près des eaux de l’Égyptos.

[ ... ]

Ils dressent pour toi des statues dans les temples
tous les trois ans puisque domine le trois un an sur deux *
et t'offrent des hécatombes que le Kroniôn approuve d'un signe de ses sourcils noirs.

Les cheveux parfumés du prince flottent autour de sa tête immortelle
et un grand bruit se fait entendre dans l'Olympe quand Zeus approuve cet holocauste.

Protège-nous enfant-cousu né de Dieu par Sa cuisse, toi qui aime les femmes.

Nous te chantons pour commencer et pour finir sans qu'on puisse t'oublier,
sans oublier le chant sacré qui t'est consacré.

Réjouis-toi Dionysos enfant-cousu né de Dieu par Sa cuisse
avec Sémélè ta mère qu'on appelle aussi Thyonè.

* Jean-Louis Backès signale que les fêtes dionysiaques avaient lieu tous les deux ans mais que les Grecs les disaient « triétéris » en passant d'une célébration à l'autre.

Ce qui serait la norme des trois Pâques johanniques qui étendraient sur deux ans l'Année de grâce messianique théorisée par la tradition synoptique des trois premiers évangiles.

L'une des trois fêtes qui devrait se tenir théoriquement entre les deux autres en Samarie pourrait alors n'avoir jamais eut lieu.

Pour la décade de la Parousie, nous ajoutons trois mois à ses deux années en partant du Baptême du Christ qu'on situe au début du mois de janvier avec l’Épiphanie.

La Bible compte pour la quarantaine du règne de David qui sert de référence à celui du Christ (33) et (7) ou sept ans et demi qui correspondent à la demi-heure de l'Apocalypse (360 / 48) – cf. 1 R II 11 et 1 Ch XXIX 27 ou 1 Ch III 4 et 2 S II 11 et V 5 + Ap VIII 1.

Environ une demi-heure entre sept et huit ou pour les hadiths entre sept et huit ou neuf qui correspond à l'Année de grâce messianique de la tradition synoptique qui leur est transmise avec l'évangile de Matthieu par la tradition nazaréenne.

...

    

vendredi 18 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XXVI)

...

Je chante d'abord Dionysos le vibrant aux cheveux de lierre,
le fils lumineux de Zeus et de Sémélè la magnifique.

Les nymphes aux long cheveux l'on nourri de leurs seins.

Son père – leur Prince – l'avait posé dans leur giron
pour qu'elles prennent soin de lui dans les cavernes de Nysa.

Il a grandit loin de son père dans la grotte de la nativité
mais on le comptait parmi les dieux.

Puis quand les nymphes l'eurent élevé en lui chantant des hymnes,
il erra dans les forêts et les hautes vallées paré de lierre et de laurier.

Les nymphes le suivaient là où il les conduisait et la forêt vibrait avec lui.

Réjouis-toi Dionysos de nos vendanges et de nos moissons,
donne-nous de voir revenir dans la joie les heures de les saisons
et avec les saisons les âges et les années.

...

    

jeudi 17 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (VII)

...

De Dionysos – le fils de Sémélè la glorieuse – je ferai mémoire :

Comment il apparut sur un promontoire au bord de la Mer morte
semblable à un jeune homme encore juvénile.

Ses superbes cheveux noirs flottent autour de lui
sur ses fortes épaules qui portent la pourpre.

Mais voici qu'arrivent sur un bateau ponté
des hommes qui voguent sur la mer violette des Tyrrhéniens
et qu'un destin funeste pousse vers le rivage.

Ils le virent, bondirent et se saisirent du fils de Zeus
qui régnait sur l'intérieur des terres.

Ils cherchent à l'entraver avec les liens cruels de l'abjection
mais rien ne retient ni ses poignets et ni ses chevilles.

Il les contemple au contraire en souriant de ses yeux noirs.

La vigie de l'embarcation prévint ses compagnons
dès qu'il comprit la nature divine de leur otage en s'interrogeant sur son identité :

« Est-ce Zeus en personne, Apollon avec son Arc d'argent ou Poséidon ?

Il ne ressemble à aucun mortels mais plutôt aux dieux de l'Olympe.

Débarquons-le sur le rivage de cette terre noire sans poser la main sur lui.

S'il se fâchait, il nous enverrait des vents mauvais. »

Mais le capitaine du navire ignorant ces avertissements fait hisser la voile
et l'emporte vers l’Égypte ou vers Chypre,
pour rejoindre les pays hyperboréens et plus loin encore :

« Il finira bien par nous dire s'il est riche qui garde son trésor parmi ses frères
puisqu'un pouvoir obscur nous l'a confié. »

On dresse le mât pour hisser la voile et le vent se met à souffler dans les cordages.

Les eaux se changent en vin répandant un parfum céleste sur les pontons
et les marins s'effrayent devant ces merveilles.

Du sommet de la voile se déploie une vigne dont on voit partout les grappes
et un lierre noir s'enroule autour du mât le couvrant de fleurs et de fruits.

Tous les tolets fleurissent et les hommes disent à la vigie
de les ramener à terre sans délais.

Mais lui sur le gaillard arrière se change en lion et rugit
faisant apparaître au milieu du bateau une ourse velue qui se dresse en furie.

Le lion la toise du haut de la poupe la défiant d'un air menaçant
tandis que tous se réfugient épouvantés sous la proue d'où la vigie garde son cap.

Se saisissant du capitaine,
tout l'équipage qui se jette à la mer se transforme en dauphins.

Mais lui pris de pitié pour la vigie la rattrape et lui dit :

« Aie confiance : je suis Dionysos au cri profond,
ma mère fut Sémélè la Cadméenne qui a fait l'amour avec Zeus. »

Réjouis-toi fils de Sémélè au regard pénétrant.

Celui qui t'oublie ne saura jamais faire un chant
aussi doux pour celui qui a mérité ton amitié.

...

    

mercredi 16 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XVII)

...

Chante Castor et Pollux Muse à la voix claire,
les fils de Tyndare que Zeus a semé parmi les Pléiades aux sommets du Taygète.

Ils sont nés de Léda, la Souveraine que le Kronide métamorphosé
a forcé en secret dans de sombres nuées.

Réjouissez-vous les Tyndarides,
c
avaliers aux chevaux vifs.

...

    

lundi 14 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (X)

...

Je chante Cythérée qui est née à Chypre.

Douce et généreuse pour les agonisants,
son visage fascinant qu'une lueur parcourt sourit toujours.

Réjouie-toi déesse qui veille sur la belle Salamine et sur Chypre la marine.

Donne-moi un chant qui fascine pour qu'il me remémore ton souvenir
quand je chanterai un autre chant.

...

    

dimanche 13 juillet 2025

Le Dharma-chakra-mudra

...

« Garab Dojré ou Prahevajra [ que Philippe Cornu nous présente comme l'un des maîtres de Padmasambhava ] naquit dans le pays d'Uddiyâna quelque part au Nord-Ouest de l'Inde.

[ Padmasambava étant également le « Vajradhara d'Oddiyâna ». ]

« Selon certaines sources, l'événement [ sa naissance ] eut lieu cent soixante-six ans après le nirvâna du Bouddha historiques [ Shakyamuni ] en 881 avant [ l'ère chrétienne. ] »

« Si l'on en croit les calculs astrologiques et chronologiques du système tibétain dit « Phug-lugs », 2.867 ans ont passé entre le grand parinirvâna du Bouddha et cette année 1986.

[ Date de la seconde édition pour la Préface de l'Introduction. ]

« Ce qui situe la mort du Bouddha en 881 avant [ l'ère chrétienne. ] [ ... ]

« Si Garab Dorje [ ... ] est né 166 ans après le grand parinirvâna du Bouddha [ ... ] on retiendra l'année 715 avant [ l'ère chrétienne ] pour sa date de naissance. »

[ Mais il doit y avoir confusions et approximations : 720 étant la Mise en mouvement de la roue du Dharma par le Bouddha au centre d'un cycle de cinq mille cinq cents ans (11 x 500) qui s'achève entre 2030 et 2032 selon la variable des traditions extrême-orientales. ]

« Néanmoins [ ... ] l'historien « kagyu » Pawo Tsouklak [ ... ] avance que Garab Dorjé ne serait né que quelque 360 ans après le parinirvâna du Bouddha. » [ Ce qui parait déjà plus vraisemblable bien que probablement symbolique : 360 étant la moitié de 720. ]

Quant aux « savants occidentaux », ils suivraient plutôt « la tradition théravâdî de Sri Lanka [ que nous aurions identifié à tord jusqu'ici à ce que Tenzin Gyatso qualifie avec une certaine élégance de « Véhicule fondamental » ] ...

« ... et acceptent les dates de 566-486 pour le Bouddha. » [ À moins qu'ils ne les imposent à partir de considérations factuelles sans rapport avec cette tradition qui ne serait que « l'un des groupes principaux des dix-huit écoles du bouddhisme ancien. » ]

Cf. Namkhai Norbu – Le cycle du jour et de la nuit. L'essence du Dzogchen (1998) – L'introduction doit être de John Myrdhin Reynolds (1986)

   

    

Révision des hymnes homériques (XXIV)

...

Hestia – toi qui prends soin du sanctuaire où passe un prince dans le lointain,
Apollon dans Pythô la divine où officie la pythie près du Python,
tous les jours une huile onctueuse coule sur les boucles de ta chevelure.

Viens !

Entre dans le sanctuaire.

Viens avec la Sagesse dans le cœur de Zeus et verse aussi sa grâce sur mon chant.

...

    

samedi 12 juillet 2025

La transmission du dzogchen

...

« La tradition bouddhiste tibétaine considère Garab Dorjé [ le maître de Padmasambhava ] comme le premier maître humain du système de pratiques contemplatives dzogchen.

« Il est courant de traduire l'expression tibétaine « dzogchen » par « Grande Perfection », laquelle constitue au Tibet la quintessence des enseignements bouddhistes.

« Garab Dorjé serait né au pays d'Uddiyâna – au Nord-Ouest de l'Inde – et aurait reçu directement de Varasattva – l'aspect sambhogakâya de la bouddhéité – la transmission du dzogchen.

« Vajrasattva lui-même en aurait reçu la transmission directe – de l'esprit à l'esprit – du bouddha primordial Samantabhadra.

« Garab Dorjé transmit le dzogchen à Mañjushrimitra qui le transmit à Buddhajñâna puis à Shrîsimha.

« Au VIIIe siècle (780) de [ l'ère chrétienne ] Guru Padmasambhava, Vimalamitra et le traducteur Bairotsana apportèrent la tradition dzogchen au Tibet. »

Cf. Namkhai Norbu – Le cycle du jour et de la nuit. L'essence du Dzogchen (1998) – La Préface est de John Myrdhin Reynolds (1983)

   

    

Révision des hymnes homériques (XXIII)

...

Je chante Zeus – le Kronide Suprême,
le Plus Grand des dieux,
le Plus Noble.

Sa voix gronde comme le Tonnerre.

Il est fort.

Il accomplit ses desseins.

À Thémis qui rend la Justice assise et penchée vers l'avant,
il murmure sans cesse son grondement.

Protège-nous Kronide
Plein de Gloire et de Grandeur à la Voix qui gronde.

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vendredi 11 juillet 2025

Le corps de Vajrasattva

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« L'éventail complet des enseignements bouddhistes – le Véhicule fondamental, le Mahayana et le Vajrayana [ qui peuvent s'identifier au Bouddha Shakyamuni, à Nagarjuna et à Padmasambhava ] – existait au Tibet.

« Au fil du temps, des traditions différentes ont peu à peu vu le jour du fait de dates d'apparition et de localisations géographiques différentes.

« Tous les maîtres de ces traditions ont transmis l'intégralité des enseignements du Bouddha mais au fur et à mesure qu'elles se sont diffusées, l'accent était placé légèrement différemment.

« En fonction de leur date d'apparition, on parlera donc d'une tradition ancienne – « Nyingma » – ou d'une tradition nouvelle – « Sarma ».

[ La ligne de fracture entre ces deux traditions relève de l'introduction des enseignements tantriques du « Mahamûdra » de l'école « Kagyu » et de l'extension politique du domaine mongol. ]

« La [ nouvelle ] tradition regroupe plusieurs écoles : les anciens Kadampas, les Sakyapas, les Kagyupas, les Jonangpa et les nouveaux Kadampas aussi appelés Guélougpas.

[ Tenzin Gyatso finit par n'en cité que quatre avec les anciens : « Sakya, Guéloug, Kagyu et Nyingma » où l'ordre semble prendre en compte la suzeraineté mongole dont les Sakyas furent les vassaux avant le renversement des préséances féodales. ]

« Chacune de ces écoles réunit l'intégralité des enseignements du Véhicule fondamental, du Mahayana et du Vajrayana ; ...

« ... toutes allient pareillement les approches des sûtras et des tantras ; ...

« ... et toute suivent la tradition philosophique de la Voie médiane [ du ] Madhyamaka. »

Cf. La grande paix de l'esprit. La vision de l'éveil dans la Grande Perfection – La tradition ancienne des Nyingmapas (2008)

OM . ÂH . HOÛNG . SVÂ . HÂ

« Les cinq syllabes qui composent ce mantra sont les syllabes germes des cinq Dhyâna Bouddha [ dont l'un des cinq – Vairocana – est leur Adi Bouddha au centre de leur Mandala ] et représentent le corps de jouissance de la bouddhéité » du Sambhogakâya.

Ce corps est alors lui-même représenté par Vajrasattva.

Cf. Namkhai Norbu – Le cycle du jour et de la nuit. L'essence du Dzogchen (1998)  L'introduction doit être de John Myrdhin Reynolds (1986)