samedi 2 août 2025

La Terre Pure de Vaïrocana

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingt-deuxième jour qui succède à la nuit
au premier mois du Janus :

Les quatre triades de l'Octave et les deux témoins de l'Apocalypse *

Triade
pythagorique

Triade
chrétienne

Triade
akbarienne

Triade
aḥmadienne

Pythagore

Auguste

'Isâ ibn Maryam *

Grégoire

Colomban

Muḥammad *

François

Muḥyi'd-Dîn

Aḥmad

I.H.Σ.O.Y.Σ = 8.8.8

« 1.260 » = « 42 x 30 » = « 3,5 x 360 » = « 2 x 630 »

Apocalypse XI 1 à 13

EGO SUM VIA VERITAS ET VITA

Jean XIV 6

NAṢIRI AL-ḤAQQ BI AL-ḤAQQ

WA AL-HÂDÎ ILÂ ṢIRÂṬ AL-MUSTAQÎM

« al-Fâtiḥi wa al-Qâtimi »

Dans la perspective eschatologique de nos deux témoins, il faut intégrer à leur témoignage la manifestation vers 1920 du « Quṭb az-Zaman » de Nioro au Sahel qui dort à Montluçon en France sur le « Pôle du Temps ».

Les quatre domaines orientaux et la Triade orientale

Pythagore

Zoroastre

Shakyamuni

Lao Tseu

Nâgârjuna

Padmasambhava

Nichiren

« Il faut à notre avis prendre en quelque sorte le contre-pied de l'opinion courante et considérer la « Maçonnerie spéculative » comme n'étant à bien des points de vue qu'une dégénérescence de la « Maçonnerie opérative ».

« Cette dernière en effet était vraiment complète dans son ordre, possédant à la fois la théorie et la pratique correspondante ...

« ... et sa désignation peut sous ce rapport être entendue comme une allusion aux opérations de l'art sacré dont la construction selon les règles traditionnelles était une des applications.

« Quant à la « Maçonnerie spéculative » qui a d'ailleurs pris naissance à un moment où les corporations constructives étaient en pleine décadence, son nom indique assez clairement qu'elle est confinée dans la « spéculation » pure et simple, ...

« ... c'est-à-dire dans une théorie sans réalisation ; ...

« ... assurément, ce serait se méprendre de la plus étrange façon que de regarder cela comme un « progrès ».

« Si encore il n'y avait eu là qu'un amoindrissement, le mal ne serait pas si grand qu'il l'est en réalité ; ...

« ... mais comme nous l'avons dit déjà à diverses reprises, il y eu en outre une véritable déviation au début du XVIIIe siècle lors de la constitution de la Grande Loge d'Angleterre qui fut le point de départ de toute la Maçonnerie moderne.

« Nous n'y insisterons pas davantage [ ... ] mais nous tenons à faire remarquer que si l'on veut comprendre vraiment l'esprit des constructeurs du moyen âge, ces observations sont tout à fait essentielles ; ...

« ... autrement, on ne s'en ferait qu'une idée fausse ou tout au moins fort incomplète. »

Cf. René Guénon – Études sur la franc-maçonnerie et le compagnonnage (1971) – « À propos des constructeurs du moyen-âge » publiée sous le Voile d'Isis en Janvier 1927

Rappelons néanmoins que cette « déviation » de la maçonnerie spéculative du XVIIIe siècle est née en 1724 d'une convergence entre la cause dynastique écossaise des Jacobites et une mystique protestante d'inspiration rosicrucienne – celle de 1604.

L'esprit des corporations est en rapport avec la constitution des classes d'âge (10-15), l'apprentissage (15-20) et le compagnonnage (20-25) de leurs membres dans les relations qu'ils entretiennent avec des ordres professionnels indépendants.

Le Temple de Salomon ne peut être compris que comme le Temple de l'Univers en rapport avec les luminaires – « Sol & Man » – sur un plan macrocosmique où il correspond dans le microcosme avec le Temple du Corps d'Adam.

Ce macrocosme est celui du monde des présences où les luminaires sont mis en relation par l'alchimie avec les éléments de la décade que le « malakût » d'Ḥûrqalya décrit comme le royaume des âmes ou des anges et celui des émanations.

La dualité des luminaires – « ▲ & ▼ » – doit cependant être identifiée avec le « Kalâm » d'al-Hakim au monde de la contrainte du « Jabarût » qui les relie à la monade apophatique de l'ipséité et de la quintessence dans leur réalité transcendante.

« Les enseignements du Dzogchen ou [ de la ] Grande Perfection sont précieusement conservés au sein de la tradition ancienne – « Nyingmapa » – du bouddhisme tibétain qui remonte au VIIIe ou IXe siècle (780), ...

« ... époque à laquelle le bouddhisme fut implanté au Tibet par le grand Guru Padmasambhava, le roi Trisongdétsen et l'abbé érudit Shantarakshita.

« Les origines du Dzogchen remontent au bouddha primordial Samantabhadra ; ...

« ... son héritage vivant de sagesse s'est transmis de maître à disciple en une lignée ininterrompue jusqu'à nos jours.

« On définit le Dzogchen comme « l'état primordial, cet état d'éveil complet qui est l'essence du cœur de tous les bouddhas et de tous les chemins spirituels, l'apogée de l'évolution spirituelle de l'individu. »

Cf. La Grande Paix de l'esprit. La vision de l'éveil dans la Grande Perfection (2008) – la préface doit être de Patrick Gaffney qui cite Sogyal Rinpoché (2003)

L'Adi Bouddha Samantabhadra apparaît ici comme une précipitation de la Sagesse active de Manjushri. L'Adi Bouddha Vaïrocana apparaît alors comme une précipitation de la Compassion vivifiante d'Avalokiteshvara.

Il y aurait donc deux Adi Bouddha dans le Sambhogakâya et un autre dans leur Dharmakâya avec Vajradhara qui est la représentation métaphysique de l'esprit du Bouddha Shakyamuni.

Manjushri et Avalokiteshvara ne sont par ailleurs que deux des huit bodhisattvas qui émanent du Bouddha Shakyamuni dans son Sambhogakâya où ils apparaissent comme ses deux acolytes.

De même, le Dhyâna Bouddha Amitabha n'est qu'un des quatre Dhyâna bouddhas du Sambhogakâya rassemblés autour de l'Adi Bouddha Vaïrocana quand il règne sur la Terre Pure de l'Ouest où apparaissent les Bodhisattvas de son Nirmâṇakâya.

Du point de vue des couleurs, celle de l'Adi Bouddha Vajradhara est la Lumière bleue, celle de l'Adi Bouddha Samantabadra est la Lumière rouge et celle de l'Adi Bouddha Vaïrocona la Lumière verte.

Celle du Bodhisattva Manjushri est la Lumière ocre et celle du Boddhisattva Avalokiteshvara est la Lumière blanche qui est également celle du Dhyâna Bouddha Amatabha quand il règne sur la Terre Pure de Vaïrocana.

   

    

vendredi 1 août 2025

L'arche d'Amitabha

...

Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la première sphère
parmi les sept sphères célestes de la première lettre :

« Alif »

Retour vers le val d'Or où dort le Serpent vert

Les douze sceaux et les cinq triades du kâli yuga

Triade
pythagorique

Triade
chrétienne

Triade
orientale

Triade
akbarienne

Triade
ammadienne

Pythagore

Auguste

Jésus

Nâgârjuna

'Isâ

Grégoire

Colomban

Padmasambhava

Muammad

François

Nichiren

Muḥyî'd-Dîn

Aḥmad

« Le nombre douze qui est issu [ du nombre onze quand il est « le nombre de la spiritualité
pure et de l'ésotérisme » ] symbolise l'action dans le monde et le sacrifie. »

« Le douze est une émanation [ arithmosophique ] du onze. »

Amadou Hampâté Bâ
Vie et enseignement de Tierno Bokar
Le Sage de Bandiagara
(1980)

Vajradhara

Shakyamuni

Avalokiteshvara

Manjushri

Amitabha

Vaïrocana

Samantabhadra

Nâgârjuna

Padmasambhava

Nichiren

« Dans la splendeur de mille rayons de lumière fusant du cœur d'Amitabha
Tu pris naissance au sommet d'un lotus du lac de Sindhu
Puis – second bouddha – tu parvins au Pays des neiges
Guru Padmakara – Nè du Lotus – accorde-nous ta protection en tout temps ! »

2006 / 2133 pour l'année du Chien de feu

Dans cet hommage de Kyabjé Trulshik Rinpoché au Dalaï-Lama, Padmasambhava – le deuxième bodhisattva du Nirmâṇakâya qualifié ici de second bouddha par le canon Nyingmapa – apparaît comme le médiateur entre Siddhartha et Tenzin Gyatso.

Mais c'est dans le cœur du Dhyâna Bouddha Amitabha que ce médiateur a « écarté [ le voile ] du Sambhogakâya » pour apparaître comme le protecteur du Nirmâṇakâya dans la « robe safran » du moine qui caractérise son caractère pontifical.

Or si le Dhyâna Bouddha Amitabha apparaît sous la blancheur de l'aube comme une condensation de la Compassion du Bouddha dont Avalokiteshvara est l'émanation, la robe safran dont se pare le moine est celle de la Sagesse dont Manjushri est l'expression.

   

    

jeudi 31 juillet 2025

Message à la Grande Ourse (V)

...

Dieu à qui sont ouverts tous les cœurs,
qui parle à toute volonté
et à qui nul secret n'est caché
 !

Purifie les desseins de nos cœur par l'infusion du Saint Esprit
afin de parfaitement Vous aimer
et de Vous louer dignement en toute vérité.

Amen !

« Deus cui omne cor patet
et omnis voluntas loquitur
et quem nullum latet secretum
 !

Purifica per infusionem Sancti Spiritus cogitationes cordis nostri
ut te perfecte diligere et digne laudare mereamur.
 »

Ad postulandam graciam Spiritus Sancti a posse ad esse non valet consequentia.

   

    

mercredi 30 juillet 2025

Rév. des hymnes homériques (XXXIII)

...

Les Muses aux yeux qui scintillent chantent pour les fils de Zeus,
les Tyndarides – les enfants de Léda aux fines chevilles.

Castor dompte les chevaux et Polydeukès est sans reproche.

C'est à l'ombre du Taygète – la Montagne immense,
après qu'ils eurent fait l'amour dans de sombres nuées
qu'elle enfanta les deux fils du Kronide.

Ils sauvent les bateaux rapides et les hommes d'ici-bas
quand les vents de l'hiver déferlent sur la mer.

On les supplient en leur promettant de beaux agneaux blancs,
rassemblés sur la poupe quand la fureur des vagues les submerge.

Et eux – fendant l'air de leurs ailes safran,
ils font cesser les vents en apaisant les vagues.

Signes heureux pour les marins sur la mer blanche,
leur délivrance les console et les contente.

Réjouissez-vous – les Tyndarides – du galop de vos chevaux
et que leur souvenir soit aussi celui d'un autre chant.

...

    

mardi 29 juillet 2025

Rév. des hymnes homériques (XXXII)

...

Apprenez-moi à chanter la Lune aux longues ailes,
Muses – filles de Zeus – à la voix douce
qui maîtrisez l'art du chant.

C'est d'elle que nous vient la lumière qui s'épand de sa tête immortelle
dans les signes du Ciel qu'elle parcourt.

L'air obscur a ses reflets d'argent qui s’épanchent vers l'Océan.

Elle a mis des habits séants – Sélènè – la déesse aux bras blancs,
attelé des chevaux superbes qui s'élancent crinières au vent.

Le soir au milieu du mois, elle rassemble ses croissants
qu'elle croît et qu'elle décroît en scandant le temps.

Le Kronide qui lui a fait l'amour a couché dans son lit.

Devenue grosse elle enfante Pandéïè – la parèdre du fils d'Hermès,
plus que belle parmi les Immortelles.

Réjouie-toi princesse bienveillante, déesse aux bras blancs et aux cheveux bouclés.

J'ai commencé par toi, maintenant je vais chanter les demi-dieux
ceux dont les aèdes remémorent les exploits
en servants les Muses de leurs bouches amoureuses.

...

    

lundi 28 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XXXI)

...

Commence l'hymne au Soleil resplendissant,
Muse – fille de Zeus – Calliope,
l'aînée des neuf Muses.

Euryphæssa aux yeux de vache, l'épouse et la sœur d'Hypérion
l'a enfanté en le donnant pour fils à la Terre et au Ciel étoilé.

Pour son époux, elle a enfanté l'Aurore aux bras roses,
la Lune aux cheveux bouclés
et le Soleil infatigable semblable à ceux qui ne meurent pas.

Il donne sa lumière aux mortels comme aux immortels.

Il maîtrise sans faillir les chevaux qui tracent son chemin dans l'éther
et ses yeux ont un regard perçant sous son casque d'or
quand leurs clairs rayons répandent leur splendeur.

Près de ses tempes et tout autour de sa tête
ses cheveux translucides bordent son visage lumineux.

Sur son corps brillent de superbes habits finement tissés qui flottent au vent.

Il guide des chevaux mâles et arrête son char au timon d'or sur le sommet du ciel
où il se repose un moment avant de redescendre vers l'Océan.

Réjouis-toi prince et donne à mon cœur la vie.

J'ai commencé par toi et maintenant je vais chanter parmi les éphémères
les demi-dieux et leurs exploits que les dieux nous montrent en exemple.

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dimanche 27 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (VI)

...

Je chante la belle Aphrodite, pudique et royale sous sa parure.

Sous les murailles de Chypre,
le Zéphyr l'a porté sur les flots en soufflant sur une douce écume.

Les Saisons sous leurs diadèmes lui font cortège, la parant de ses bijoux divins.

Sur sa tête immortelle, elles ont posé une couronne ciselée d'or fin,
à ses oreilles, accroché des pendants d'orichalque,
sur son cou délicat – entre ses seins d'argent, disposé les colliers d'or dont elles se parent
quand elles se rendent à l'assemblée des dieux dans la maison du Père.

Ainsi parée, elles la mène vers les Immortels qui se réjouissent en la voyant – la désirant.

Réjouis-toi – toi dont les yeux fascinent et sourient tendrement.

Au prix de ce concours pare à présent mon chant
pour que ton souvenir m'inspire un autre chant.

...

    

samedi 26 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XXIX)

...

Toi qui partout demeure à jamais dans de célestes sanctuaires,
dans la maison des dieux qui ne meurent pas
et dans celles des hommes qui périssent ici-bas,
ta présence – Hestia – honore ceux qui s'en réjouissent.

Leur vin est comme un miel qu'ils répandent en premier et en dernier sur toi.

Et toi Hermès Argeïphontès, fils de Zeus et de Maïa,
Messager des bienheureux,
Baguette d'Or qui prescrit le bien de ton sceptre,
sois-nous favorable et protège-nous avec la chère et discrète Hestia.

Aux hommes qui habitent sur la terre dans de belles maisons
vous donnez tous les deux la sagesse et la vigueur.

Car vous détenez une connaissance que vous chérissez l'une et l'autre.

Que je m'en souvienne pour un autre chant également.

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vendredi 25 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XVIII)

...

Je chante Hermès Argeïphontès à Cyllène
en Arcadie où il paît ses moutons.

Le bienfaisant Messager des dieux fut enfanté par Maïa,
la nymphe aux cheveux superbes,
la fille d'Atlas timide à qui Zeus avait fait l'amour sans qu'on la voie
évitant l'assemblée des dieux bienheureux dans l'ombre de la caverne où le Kronide
lui faisait l'amour au plus profond de la nuit
dès que le doux sommeil prenait Héra aux bras blancs.

Cachés aux dieux qui ne meurent pas, les immortels ne voyaient rien
pas plus que ceux qui meurent ici-bas.

Réjouis-toi, fils de Zeus et de Maïa puisque j'ai commencé par chanter pour toi.

Réjouis-toi, Hermès bienveillant.

Donne-nous les biens d'ici-bas et les grâces de l'au-delà.

...

    

jeudi 24 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XIX)

...

Muse, parle-moi du rejeton d'Hermès,
Chèvre-pieds, Double-cornes et Grand amateur de vacarme.

Dans les vallons boisés où des nymphes aguichantes descendent
des sommets de leurs montagnes à chèvres
criant le nom de Pan – le dieu de leurs pâtures,
on le voit divaguant – ses clairs cheveux mêlés  ça et là.

Son domaine ici-bas, c'est les cimes enneigés des chemins rocailleux,
les taillis denses où il suit fasciné des rivières indolentes.

Escaladant les gorges,
grimpant des pics aigus d'où il voit les troupeaux de son regard perçant,
il traverse en courant leurs monts brillants
et descend les vallées pour y tuer des bêtes les menaçant.

Revenant de sa chasse au soir tombant,
il fait vibrer sa flûte en l'enchantant.

Personne ne peut rivaliser avec son chant,
pas même l'oiseau lançant son élégie au Printemps
pour la fleur et l'abeille de sa douce voix de miel.

Avec lui dans les bois
des nymphes à la voix claire près de la source noire chantent aussi
et leur écho se lamente au sommet des montagnes du souffle de ses roseaux.

Du milieu de ce chœur, Pan va dansant à petits pas rapides – ça et là,
affublé sur son dos de la peau fauve d'un lynx,
sa claire chanson aux lèvres et au cœur,
dans la prairie aux herbes tendres où le crocus et l'hyacinthe sentent bon.

On n'y peut point compter ses fleurs !

Les nymphes et l'écho des montagnes chantent avec lui des hymnes
pour les dieux de l'Olympe
mais plus que pour tout autre, la bienfaisance d'Hermès,
l'intrépide messager qui vint en Arcadie vivre avec les moutons
des mille sources dans l'enclos qu'il possède sur le Cyllène.

Berger fou du désir qui montait vers lui,
il voulait faire l'amour à la fille de Dryops – une nymphe aux beaux cheveux.

Il la prit dans son étreinte et de cette union féconde,
elle enfanta dans son palais ce fils bizarre :
Chèvre-pieds, Double-cornes et Grand chahuteur au rire doux.

Nourrice, elle s'enfuit délaissant cet enfant
qu'elle avait peur de voir terrible avec sa barbe
mais Hermès le prit entre ses bras en se réjouissant du fond du cœur.

Sans retard, il marche vers le domaine des Immortels
l'enfant enveloppé dans la peau d'un lièvre de montagne.

Il prend place près de Zeus et près de ceux qui ne meurent pas,
leur montrant son garçon en les réjouissant
mais Dionysos plus que tous.

Réjouis-toi prince que mon chant s'en souvienne
et qu'il te plaise plus que tout autre chant.

...

    

mercredi 23 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XXV)

...

Je commence par les Muses et par Apollon, le fils de Zeus.

C'est grâce aux Muses et grâce à l'Archer à l'arc d'argent
qu'on peut voir sur la terre des hommes qui chantent et qui jouent de la cithare.

C'est grâce à Zeus – le Roi des rois – qu'on peut voir des rois.

Heureux celui qui est aimé des Muses : de douces paroles coulent de sa bouche.

Réjouissez les enfants de Zeus dont le Dieu est le Père céleste
et faites que mon chant lui revienne.

Faites que je m'en souvienne et qu'un autre chant lui revienne aussi.

...

    

mardi 22 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XX)

...

Chante Héphaïstos le subtil, Muse à la voix claire !

Avec Athéna aux yeux de chouette,
il a fait connaître aux hommes des techniques précieuses.

Car les hommes vivaient auparavant dans les grottes des montagnes comme des bêtes.

Depuis Héphaïstos leur a enseigné le travail de l'artisan
et a rendu leur vie plus facile tout au long des saisons.

Ils vivent en paix dans les maisons qu'ils ont bâties.

Sois bon pour nous Héphaïstos :
donne-nous la vaillance et la richesse.

...

    

lundi 21 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XXII)

...

Je commence par chanter Poséidon,
le grand dieu qui fait bouger la terre et la mer où rien ne pousse.

Seigneur des vagues,
Maître de l'Hélicon – en Béotie – et d'Aïgaï-la-Grande – en Macédoine.

Toi qui secoues la terre,
les dieux t'ont donné un double don :
celui de dompter les chevaux et de secourir les bateaux.

Réjouis-toi Poséidon aux cheveux bleus,
Seigneur de la Terre heureux et bienveillant qui vient en aide à ceux qui naviguent.

...

     

dimanche 20 juillet 2025

Révision des hymnes homériques (XV)

...

Je chante Héraklès – Cœur de Lion – le fils de Zeus qu'à enfanté Alcmène,
la meilleur de tous ceux qui vivent sur terre dans Thèbes au milieu des cortèges.

Elle avait fait l'amour avec Zeus sous de sombres nuées.

Autrefois, il errait sur une terre sans limite et sur la mer
suivant les ordres du prince Eurysthée.

Il fit beaucoup d'exploits et subit de nombreuses épreuves.

Maintenant, il vit heureux dans le beau palais de l'Olympe enneigé
avec Hébé qui a de belles chevilles.

Réjouis-toi fils de Zeus – prince de ce monde,
donne-moi la vaillance et la richesse.

...

    

samedi 19 juillet 2025

Le nombre des hymnes ( I )

...

Le premier des trois hymnes à Dionysos est fragmentaire. Il n'en reste que vingt-et-un vers – (9) & (12) : un début et une fin. Ce n'est peut-être pas un hasard puisque les deux autres laissent suffisamment entrapercevoir qu'ils préfigurent les récits évangéliques.

Ceux qui nous manquent étaient-ils trop explicites pour ne pas aller dans ce sens ?

En écartant cet hymne et les quatre qui sont trop longs pour que nous puissions les reproduite ici, nous pouvons supposer que le premier devait être d'une longueurs comparable : entre 290 et 580 vers comprenant ceux (21) qui nous reste.

Sur les trente-trois hymnes du recueil – nombre déjà suffisamment remarquable pour ce que nous venons de supposer – nous en transcrivons un certain nombre (28) qui sont désormais en dehors de celui des demeures (720) qui nous indiquons.

Ce nombre (28) est celui des mansions sidérales qui est aussi celui des lettres arabes et celui des patriarches pour la lignée patriarcale de Bodhi-dharma qu'on peut diviser par deux : de Shâkyamuni à Nâgârjuna (14) et de Kânadeva à Bodhi-dharma (14).

Les lettres arabes sont également divisées par deux de la même façon en lettres solaires (▲) et lunaires (▼) telle qu'on peut répartir aussi les hymnes homériques sous ceux des luminaires qui apparaissent à la fin du recueil (31) & (32).

On écarte alors avec eux les Dioscures (17) et (33) qui indiquent les nombres de leurs ættirs (2 x 8) & (4 x 8) et un hymne (25) dédié aux Muses et à Apollon qui indique aussi celui des prophètes coraniques et des avatars (24) dans le décompte des heures du Jour.

Nous savons que les heures pour les Grecs indiquent les trois premières saisons et que le nombre des avatars (24) en Inde se divise en deux parts (14) et (10) dont la décade est répartie en quatre âges décroissants par la quadrature du cycle de l'écliptique.

Le quatrième âge (1/10) remonte ensuite vers le premier (4/10) en suivant la précession des équinoxes dans une rétrocession inverse à celle des quatre saisons qui à partir du Printemps revient vers l’Été en suivant les jours de la Semaine.

Or (4/10)

Argent (3/10)

Airain (2/10)

Fer (1/10)

Été

Automne

Hiver

Printemps

Dimanche

Lundi

Mardi

Mercredi

Samedi

Vendredi

Jeudi

40 = 39

30 = 28

20 = 17

10 = 6

1

2

3

4

Idrîs

Adam

Dâwûd

'Isâ

Ibrâhîm

Yûsuf

Mûsâ

Hélios

Yao

Hadès

Zeus

Nous reprenons les califes et les prophètes des oraisons diurnes composées par le Sheykh al-Akbar et les divinités d'Apollon de Claros indiquées par Philippe Borgeaud où l'on peut reconnaître le Trigramme originel : « Y.H.W » (21) = (10 + 5 + 6).

Le Pseudo-Justin (+ 165) repris par Macrobe (+ 430) l'identifie à Dionysos : « Unique est Zeus, unique Hadès, unique Hélios, unique Dionysos – un seul Dieu en toutes choses. »

On peut étendre ces correspondances à tous les septénaires – en particulier aux planètes et aux luminaires qu'indiquent les jours – en notant les récurrences sabbatiques – celles d'Abba Râ-Amon – et les occurrences dominicales – celles du Janus de l'Octave.

Sol = 31

Man = 32

2

Déméter

1

Dionysos

5

Aphrodite

3

Apollon

6

Aphrodite

4

Hermès

9

Artémis

7

Dionysos

10

Aphrodite

8

Arès

11

Athéna

15

Héraclès

12

Héra

16

Esculape

13

Déméter

18

Hermès

14

la Mère des dieux

19

Pan

24

Hestia

20

Héphaïstos

27

Artémis

21

Apollon

28

Athéna

22

Poséidon

29

Hestia & Hermès *

23

Zeus

30

la Mère de tous les êtres

26

Dionysos

25 = les Muses et Apollons = (3 x 8) + (2/2) *

17 & 33 = les Dioscures = (2 x 8) + (2/2) * & (4 x 8) + (2/2) *

* Pour les « ættir » (8), c'est des doublons (2/2) qui ponctuent les séries. Pour le Sol et le Man aussi : (2 x 14) + (2/2) [ Hestia & Hermès ]

C'est sur le Drakanon ou dans Ikaros ou à Naxos
ou dans les tourbillons du fleuve Alphée que Sémélè t'a enfanté,
fils de Zeus à la foudre amère
que le Kronide Suprême a retiré du ventre de sa Mère pour le faire naître de sa cuisse.

D'autres disent que l'enfant cousu dans la chair de Zeus est né à Thèbes
mais ils mentent puisque le Père l'a enfanté
caché d'Héra aux bras blancs sur la haute montagne de Nysa couverte de futaies,
loin de la Phénicie et près des eaux de l’Égyptos.

[ ... ]

Ils dressent pour toi des statues dans les temples
tous les trois ans puisque domine le trois un an sur deux *
et t'offrent des hécatombes que le Kroniôn approuve d'un signe de ses sourcils noirs.

Les cheveux parfumés du prince flottent autour de sa tête immortelle
et un grand bruit se fait entendre dans l'Olympe quand Zeus approuve cet holocauste.

Protège-nous enfant-cousu né de Dieu par Sa cuisse, toi qui aime les femmes.

Nous te chantons pour commencer et pour finir sans qu'on puisse t'oublier,
sans oublier le chant sacré qui t'est consacré.

Réjouis-toi Dionysos enfant-cousu né de Dieu par Sa cuisse
avec Sémélè ta mère qu'on appelle aussi Thyonè.

* Jean-Louis Backès signale que les fêtes dionysiaques avaient lieu tous les deux ans mais que les Grecs les disaient « triétéris » en passant d'une célébration à l'autre.

Ce qui serait la norme des trois Pâques johanniques qui étendraient sur deux ans l'Année de grâce messianique théorisée par la tradition synoptique des trois premiers évangiles.

L'une des trois fêtes qui devrait se tenir théoriquement entre les deux autres en Samarie pourrait alors n'avoir jamais eut lieu.

Pour la décade de la Parousie, nous ajoutons trois mois à ses deux années en partant du Baptême du Christ qu'on situe au début du mois de janvier avec l’Épiphanie.

La Bible compte pour la quarantaine du règne de David qui sert de référence à celui du Christ (33) et (7) ou sept ans et demi qui correspondent à la demi-heure de l'Apocalypse (360 / 48) – cf. 1 R II 11 et 1 Ch XXIX 27 ou 1 Ch III 4 et 2 S II 11 et V 5 + Ap VIII 1.

Environ une demi-heure entre sept et huit ou pour les hadiths entre sept et huit ou neuf qui correspond à l'Année de grâce messianique de la tradition synoptique qui leur est transmise avec l'évangile de Matthieu par la tradition nazaréenne.

...