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Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du vingt-deuxième jour qui succède à la nuit
au
premier mois du Janus :
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Les quatre triades de l'Octave et les deux témoins de l'Apocalypse * |
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Triade |
Triade |
Triade |
Triade |
▼ |
▼ |
▼ |
▼ |
Pythagore |
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Auguste |
'Isâ ibn Maryam * |
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Grégoire |
Colomban |
Muḥammad * |
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► |
François |
Muḥyi'd-Dîn |
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► |
Aḥmad |
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I.H.Σ.O.Y.Σ = 8.8.8 |
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« 1.260 » = « 42 x 30 » = « 3,5 x 360 » = « 2 x 630 »
Apocalypse XI 1 à 13
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EGO SUM VIA VERITAS ET VITA
Jean XIV 6
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NAṢIRI AL-ḤAQQ BI AL-ḤAQQ
WA AL-HÂDÎ ILÂ ṢIRÂṬ AL-MUSTAQÎM
« al-Fâtiḥi wa al-Qâtimi »
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Dans la perspective eschatologique de nos deux témoins, il faut intégrer à leur témoignage la manifestation vers 1920 du « Quṭb az-Zaman » de Nioro au Sahel qui dort à Montluçon en France sur le « Pôle du Temps ».
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Les quatre domaines orientaux et la Triade orientale |
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Pythagore |
Zoroastre |
Shakyamuni |
Lao Tseu |
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Nâgârjuna |
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Padmasambhava |
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Nichiren |
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« Il faut à notre avis prendre en quelque sorte le contre-pied de l'opinion courante et considérer la « Maçonnerie spéculative » comme n'étant à bien des points de vue qu'une dégénérescence de la « Maçonnerie opérative ».
« Cette dernière en effet était vraiment complète dans son ordre, possédant à la fois la théorie et la pratique correspondante ...
« ... et sa désignation peut sous ce rapport être entendue comme une allusion aux opérations de l'art sacré dont la construction selon les règles traditionnelles était une des applications.
« Quant à la « Maçonnerie spéculative » qui a d'ailleurs pris naissance à un moment où les corporations constructives étaient en pleine décadence, son nom indique assez clairement qu'elle est confinée dans la « spéculation » pure et simple, ...
« ... c'est-à-dire dans une théorie sans réalisation ; ...
« ... assurément, ce serait se méprendre de la plus étrange façon que de regarder cela comme un « progrès ».
« Si encore il n'y avait eu là qu'un amoindrissement, le mal ne serait pas si grand qu'il l'est en réalité ; ...
« ... mais comme nous l'avons dit déjà à diverses reprises, il y eu en outre une véritable déviation au début du XVIIIe siècle lors de la constitution de la Grande Loge d'Angleterre qui fut le point de départ de toute la Maçonnerie moderne.
« Nous n'y insisterons pas davantage [ ... ] mais nous tenons à faire remarquer que si l'on veut comprendre vraiment l'esprit des constructeurs du moyen âge, ces observations sont tout à fait essentielles ; ...
« ... autrement, on ne s'en ferait qu'une idée fausse ou tout au moins fort incomplète. »
Cf. René Guénon – Études sur la franc-maçonnerie et le compagnonnage (1971) – « À propos des constructeurs du moyen-âge » publiée sous le Voile d'Isis en Janvier 1927
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Rappelons néanmoins que cette « déviation » de la maçonnerie spéculative du XVIIIe siècle est née en 1724 d'une convergence entre la cause dynastique écossaise des Jacobites et une mystique protestante d'inspiration rosicrucienne – celle de 1604.
L'esprit des corporations est en rapport avec la constitution des classes d'âge (10-15), l'apprentissage (15-20) et le compagnonnage (20-25) de leurs membres dans les relations qu'ils entretiennent avec des ordres professionnels indépendants.
Le Temple de Salomon ne peut être compris que comme le Temple de l'Univers en rapport avec les luminaires – « Sol & Man » – sur un plan macrocosmique où il correspond dans le microcosme avec le Temple du Corps d'Adam.
Ce macrocosme est celui du monde des présences où les luminaires sont mis en relation par l'alchimie avec les éléments de la décade que le « malakût » d'Ḥûrqalya décrit comme le royaume des âmes ou des anges et celui des émanations.
La dualité des luminaires – « ▲ & ▼ » – doit cependant être identifiée avec le « Kalâm » d'al-Hakim au monde de la contrainte du « Jabarût » qui les relie à la monade apophatique de l'ipséité et de la quintessence dans leur réalité transcendante.
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« Les enseignements du Dzogchen ou [ de la ] Grande Perfection sont précieusement conservés au sein de la tradition ancienne – « Nyingmapa » – du bouddhisme tibétain qui remonte au VIIIe ou IXe siècle (780), ...
« ... époque à laquelle le bouddhisme fut implanté au Tibet par le grand Guru Padmasambhava, le roi Trisongdétsen et l'abbé érudit Shantarakshita.
« Les origines du Dzogchen remontent au bouddha primordial Samantabhadra ; ...
« ... son héritage vivant de sagesse s'est transmis de maître à disciple en une lignée ininterrompue jusqu'à nos jours.
« On définit le Dzogchen comme « l'état primordial, cet état d'éveil complet qui est l'essence du cœur de tous les bouddhas et de tous les chemins spirituels, l'apogée de l'évolution spirituelle de l'individu. »
Cf. La Grande Paix de l'esprit. La vision de l'éveil dans la Grande Perfection (2008) – la préface doit être de Patrick Gaffney qui cite Sogyal Rinpoché (2003)
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L'Adi Bouddha Samantabhadra apparaît ici comme une précipitation de la Sagesse active de Manjushri. L'Adi Bouddha Vaïrocana apparaît alors comme une précipitation de la Compassion vivifiante d'Avalokiteshvara.
Il y aurait donc deux Adi Bouddha dans le Sambhogakâya et un autre dans leur Dharmakâya avec Vajradhara qui est la représentation métaphysique de l'esprit du Bouddha Shakyamuni.
Manjushri et Avalokiteshvara ne sont par ailleurs que deux des huit bodhisattvas qui émanent du Bouddha Shakyamuni dans son Sambhogakâya où ils apparaissent comme ses deux acolytes.
De même, le Dhyâna Bouddha Amitabha n'est qu'un des quatre Dhyâna bouddhas du Sambhogakâya rassemblés autour de l'Adi Bouddha Vaïrocana quand il règne sur la Terre Pure de l'Ouest où apparaissent les Bodhisattvas de son Nirmâṇakâya.
Du point de vue des couleurs, celle de l'Adi Bouddha Vajradhara est la Lumière bleue, celle de l'Adi Bouddha Samantabadra est la Lumière rouge et celle de l'Adi Bouddha Vaïrocona la Lumière verte.
Celle du Bodhisattva Manjushri est la Lumière ocre et celle du Boddhisattva Avalokiteshvara est la Lumière blanche qui est également celle du Dhyâna Bouddha Amatabha quand il règne sur la Terre Pure de Vaïrocana.