...
Le premier des trois hymnes à Dionysos est fragmentaire. Il n'en reste que vingt-et-un vers – (9) & (12) : un début et une fin. Ce n'est peut-être pas un hasard puisque les deux autres laissent suffisamment entrapercevoir qu'ils préfigurent les récits évangéliques.
Ceux qui nous manquent étaient-ils trop explicites pour ne pas aller dans ce sens ?
En écartant cet hymne et les quatre qui sont trop longs pour que nous puissions les reproduite ici, nous pouvons supposer que le premier devait être d'une longueurs comparable : entre 290 et 580 vers comprenant ceux (21) qui nous reste.
Sur les trente-trois hymnes du recueil – nombre déjà suffisamment remarquable pour ce que nous venons de supposer – nous en transcrivons un certain nombre (28) qui sont désormais en dehors de celui des demeures (720) qui nous indiquons.
Ce nombre (28) est celui des mansions sidérales qui est aussi celui des lettres arabes et celui des patriarches pour la lignée patriarcale de Bodhi-dharma qu'on peut diviser par deux : de Shâkyamuni à Nâgârjuna (14) et de Kânadeva à Bodhi-dharma (14).
Les lettres arabes sont également divisées par deux de la même façon en lettres solaires (▲) et lunaires (▼) telle qu'on peut répartir aussi les hymnes homériques sous ceux des luminaires qui apparaissent à la fin du recueil (31) & (32).
On écarte alors avec eux les Dioscures (17) et (33) qui indiquent les nombres de leurs ættirs (2 x 8) & (4 x 8) et un hymne (25) dédié aux Muses et à Apollon qui indique aussi celui des prophètes coraniques et des avatars (24) dans le décompte des heures du Jour.
Nous savons que les heures pour les Grecs indiquent les trois premières saisons et que le nombre des avatars (24) en Inde se divise en deux parts (14) et (10) dont la décade est répartie en quatre âges décroissants par la quadrature du cycle de l'écliptique.
Le quatrième âge (1/10) remonte ensuite vers le premier (4/10) en suivant la précession des équinoxes dans une rétrocession inverse à celle des quatre saisons qui à partir du Printemps revient vers l’Été en suivant les jours de la Semaine.
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Or (4/10) |
Argent (3/10) |
Airain (2/10) |
Fer (1/10) |
Été |
Automne |
Hiver |
Printemps |
Dimanche |
Lundi |
Mardi |
Mercredi |
Samedi |
Vendredi |
Jeudi |
40 = 39 |
30 = 28 |
20 = 17 |
10 = 6 |
1 |
2 |
3 |
4 |
Idrîs |
Adam |
Dâwûd |
'Isâ |
Ibrâhîm |
Yûsuf |
Mûsâ |
Hélios |
Yao |
Hadès |
Zeus |
●
Nous reprenons les califes et les prophètes des oraisons diurnes composées par le Sheykh al-Akbar et les divinités d'Apollon de Claros indiquées par Philippe Borgeaud où l'on peut reconnaître le Trigramme originel : « Y.H.W » (21) = (10 + 5 + 6).
Le Pseudo-Justin (+ 165) repris par Macrobe (+ 430) l'identifie à Dionysos : « Unique est Zeus, unique Hadès, unique Hélios, unique Dionysos – un seul Dieu en toutes choses. »
On peut étendre ces correspondances à tous les septénaires – en particulier aux planètes et aux luminaires qu'indiquent les jours – en notant les récurrences sabbatiques – celles d'Abba Râ-Amon – et les occurrences dominicales – celles du Janus de l'Octave.
●
Sol = 31 |
Man = 32 |
||
2 |
Déméter |
1 |
Dionysos |
5 |
Aphrodite |
3 |
Apollon |
6 |
Aphrodite |
4 |
Hermès |
9 |
Artémis |
7 |
Dionysos |
10 |
Aphrodite |
8 |
Arès |
11 |
Athéna |
15 |
Héraclès |
12 |
Héra |
16 |
Esculape |
13 |
Déméter |
18 |
Hermès |
14 |
la Mère des dieux |
19 |
Pan |
24 |
Hestia |
20 |
Héphaïstos |
27 |
Artémis |
21 |
Apollon |
28 |
Athéna |
22 |
Poséidon |
29 |
Hestia & Hermès * |
23 |
Zeus |
30 |
la Mère de tous les êtres |
26 |
Dionysos |
25 = les Muses et Apollons = (3 x 8) + (2/2) * |
|||
17 & 33 = les Dioscures = (2 x 8) + (2/2) * & (4 x 8) + (2/2) * |
* Pour les « ættir » (8), c'est des doublons (2/2) qui ponctuent les séries. Pour le Sol et le Man aussi : (2 x 14) + (2/2) [ Hestia & Hermès ]
●
C'est
sur le Drakanon ou dans Ikaros ou à Naxos
ou dans les tourbillons
du fleuve Alphée que Sémélè t'a enfanté,
fils de Zeus à la
foudre amère
que le Kronide Suprême a retiré du ventre de sa
Mère pour le faire naître de sa cuisse.
D'autres
disent que l'enfant cousu dans la chair de Zeus est né à
Thèbes
mais ils mentent puisque le Père l'a enfanté
caché
d'Héra aux bras blancs sur la haute montagne de Nysa couverte de
futaies,
loin de la Phénicie et près des eaux de l’Égyptos.
[ ... ]
Ils
dressent pour toi des statues dans les temples
tous
les trois ans puisque domine le trois un an sur deux *
et
t'offrent des hécatombes que le Kroniôn approuve d'un signe de ses
sourcils noirs.
Les
cheveux parfumés du prince flottent autour de sa tête immortelle
et
un grand bruit se fait entendre dans l'Olympe quand Zeus approuve cet
holocauste.
Protège-nous enfant-cousu né de Dieu par Sa cuisse, toi qui aime les femmes.
Nous
te chantons pour commencer et pour finir sans qu'on puisse
t'oublier,
sans oublier le chant sacré qui t'est consacré.
Réjouis-toi
Dionysos enfant-cousu né de Dieu par Sa cuisse
avec Sémélè ta
mère qu'on appelle aussi Thyonè.
●
* Jean-Louis Backès signale que les fêtes dionysiaques avaient lieu tous les deux ans mais que les Grecs les disaient « triétéris » en passant d'une célébration à l'autre.
Ce qui serait la norme des trois Pâques johanniques qui étendraient sur deux ans l'Année de grâce messianique théorisée par la tradition synoptique des trois premiers évangiles.
L'une des trois fêtes qui devrait se tenir théoriquement entre les deux autres en Samarie pourrait alors n'avoir jamais eut lieu.
Pour la décade de la Parousie, nous ajoutons trois mois à ses deux années en partant du Baptême du Christ qu'on situe au début du mois de janvier avec l’Épiphanie.
La Bible compte pour la quarantaine du règne de David qui sert de référence à celui du Christ (33) et (7) ou sept ans et demi qui correspondent à la demi-heure de l'Apocalypse (360 / 48) – cf. 1 R II 11 et 1 Ch XXIX 27 ou 1 Ch III 4 et 2 S II 11 et V 5 + Ap VIII 1.
Environ une demi-heure entre sept et huit ou pour les hadiths entre sept et huit ou neuf qui correspond à l'Année de grâce messianique de la tradition synoptique qui leur est transmise avec l'évangile de Matthieu par la tradition nazaréenne.
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