jeudi 15 mai 2025

Le rouet des âmes

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingtième jour qui succède à la nuit
au septième mois de la décade :

Jadis [ si je me souviens bien ]

L'arbre de Noël
Était paré d'ambre
Gemmes de Soleil
Et larmes du Ciel
   

Jadis [ si je me souviens bien ]

L'arche de Noé
Était arrimée
Au Mât de cocagne
Du Pays des fées

Jadis [ si je me souviens bien ]

Disait Abraham
Les arbres de Mai
Nous réunissaient
À l'ombre des rames
   

Jadis [ si je me souviens bien ]

Les soirs de Septembre
Entraient dans les chambres
À l'appel du brame
Des nuits diaphanes

Jadis [ si je me souviens bien ]

Le chêne et la trame
Au rouet des âmes
Dans l'antre des dames
Ravivaient les mânes

« Constantin avait dressé le plan de son propre mausolée. [ ... ]

« Eusèbe, l'évêque de Césarée a décrit ce monument funéraire qui comportait douze cénotaphes [ ... ] auxquels venait s'en ajouter un treizième placé à l'intersection de la croix que dessinait le plan du sanctuaire, ...

« ... ce treizième cénotaphes étant destiné à Constantin qui prenait ainsi rang parmi les disciples de Jésus » [ identifiés aux douze apôtres de l’Église apostolique. ]

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – « Deo Gracias » : par la Grâce de Dieu – La Bible impériale (2006)

« L'outil engendra le métier ; ...

« ... le métier, les arts ; ...

« ... au moyen âge, métier et art ne faisaient qu'un...

« L'outil est à la mesure de l'homme ; ...

« ... il porte en lui – sur lui – la personnalité de son maître...

« Dans l'atelier, l'outil prend aux yeux de l'initié la valeur d'un objet sacré.

« L'atelier n'est-il pas un temple où l'on médite, ...

« ... où l'on étudie, ...

« ... où l'on accomplit un travail : ...

« ... une part de l’œuvre universelle ? ...

« De tout temps – sans doute – l'outil fut considéré comme un symbole...

« On trouve dans nos musées des bannières brodées du saint portant l'outil et la devise du corps de métier : ...

« ... vestiges et témoins d'une époque où [ s'interpénétraient ] intensément la vie économique et la vie spirituelle, ...

« ... où le travail matérialisait la foi et où la foi spiritualisait le travail.

« Symboles aussi et à différents points de vue, l'équerre et le compas des Compagnons qui en y ajoutant l'outil distinctif de la profession ont voulu y voir l'union de l'intellectuel et du manuel dans un même ouvrier : l'Artisan. »

Cf. René Guénon citant en mai 1940 pour le Compagnon du Tour de France l'Outil de Georges Olivier :

« ... de nos jours, la machine supplantant l'outil – l'usine, l'atelier – la société laborieuse se scinde en deux classes par l'intellectualisation du technicien et la mécanisation du manœuvre qui précèdent la décadence de l'homme et de la société. »

Cette scission des classes laborieuses au sein des corporations prolonge celle de la caste des Vaïshya dans la tripartition de la caste primordiale intrinsèquement liée à l'apparition d'un troisième grade – la maîtrise – dans la loge des Compagnons.

Cette loge constitue déjà une classe terminale (20-25) pour la classe tertiaire (15-20) des Apprentis qui succède à la classe secondaire (10-15) des Initiés dans la constitution des dix-huit classes d'âge des trois générations pour les quatre âges de l'existence.

Le quatrième âge étant constitué d'une classe maternelle et d'une classe primaire (5-10) dans le renouvellement des stades décroissants des âges – « (40 + 30 + 20) = (3 x 30) ».

   

    

mercredi 14 mai 2025

L'antre de la dabba

...

Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la troisième sphère
parmi les sept sphères célestes de la septième lettre :

« Zây »

« Ainsi était-il écrit que le Christ souffrirait
et ressusciterait d'entre les morts le troisième jour. »

Luc XXIV 46

« Dans le langage des Saintes Écritures, cela s'appelait le signe de Jonas par référence à l'épisode biblique de Jonas qui était resté trois jours dans le ventre de la baleine.

« Jésus s'était servi de cette comparaison pour annoncer sa mort et sa résurrection et le récit symbolique de Jonas sortant de la bouche du monstre marin avait toujours connu une grande fortune dans l'art chrétien ...

« ... parce qu'il permettait à l'artiste de laisser libre cours à son imagination.

« C'était aussi un moyen efficace d'illustrer le mystère de la Résurrection pour les gens simples et ignorants. »

Cf. Barbara Frale – Les Templiers et le suaire du Christ – Contre toutes les hérésies – La « ceinture de sang » et le « signe de Jonas » (2011)

Nous ne manquons ni de simplicité ni d'ignorance mais il n'y a pas plus de trois phases du Vendredi Saint au Dimanche de Pâques – donc un jour et demi.

Le « Triduum pascal » par ailleurs commence dès le Jeudi Saint pour s'étendre de la messe vespérale aux vêpres dominicales.

C'est-à-dire en-deçà et au-delà du passage qui caractérise la mort et la résurrection du Christ entre le crépuscule du lendemain et l'aube du troisième jour.

Quant au montre marin, il s'agit d'une bête dans la vison apocalyptique néotestamentaire et la côte de « babaos » d'après les experts, c'est de la baleine.

Reste à évaluer la longueur des jours que Jonas passe dans le ventre de la « dabba » – cf. Mt XII 38 à 42 et XVI 1 à 4 + Luc XI 29 à 32.

C'est ici la Sagesse pour ceux qui ont de l'intelligence puisse qu'il est bien question de trois jours et trois nuits dans l'évangile de Matthieu cf. Mt XII 40.

Compte le nombre des phases (6) comme si c'était des siècles pour les deux témoins et compte leurs générations (2 x 30) pour le Seigneur de la Terre cf. Ap XI 3 et 4.

Mais pour les quatre sceaux qui viennent avec les deux témoins ne compte pas les générations.

Puis compte encore les siècles pour le Seigneur de la Terre qui doit terrasser la bête.

Et c'est bientôt.

« ... un article [ du Bulletin de la Grande Loge d'Iowa ] est consacré à « l'âge de la Maçonnerie » ou pour mieux dire à montrer que celui-ci est en réalité impossible à déterminer ;

« ... le point de vue des historiens modernes qui ne veulent pas remonter plus loin que la fondation de la Grande Loge d'Angleterre en 1717 est assurément injustifiable même en tenant compte de leur parti pris de ne s'appuyer que sur des documents écrits, ...

« ... car il en existe tout de même d'antérieurs à cette date, si rares soit-ils.

« Il est d'ailleurs à remarquer que ces documents se présentent tous comme des copies d'autres beaucoup plus anciens et que la Maçonnerie y est toujours donnée comme remontant à une antiquité fort reculée ; ...

« ... que l'organisation maçonnique ait été introduite en Angleterre en 926 ou même en 627 comme ils l'affirment, ce fut déjà non comme une nouveauté mais comme une continuation d'organisations préexistantes en Italie et sans doute ailleurs encore ; ...

« ... et ainsi même si certaines formes extérieures se sont forcément modifiées suivant les pays et les époques, on peut dire que la Maçonnerie existe vraiment « from time immemorial »

« ... ou en d'autres termes qu'elle n'a pas de point de départ historiquement assignable. »

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu pour les Études Traditionnelles de mars 1939 d'un article publié par le Bulletin de la Grande Loge d'Iowa en janvier de la même année

    

 

     

mardi 13 mai 2025

Les Sept et les Redoublées

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Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la deuxième sphère
parmi les sept sphères célestes de la septième lettre :

« Zây »

Contenu & Contenant

Le Noble Coran et le Coran Sublime

« 1 + 111 + 2 »

Les Sept avec les Redoublées et l’Immense Coran !

« Sab'an min al-Mathânî wa al-Qur'ân al-'Aẓîm ! »

S 15 V 87

« Abû Ya'zâ – encore très vénéré aujourd'hui – n'avait apprit du Coran que la « Fâtiḥa » et les trois dernières sourates qui sont parmi les plus courtes.

« Pour s'entretenir avec ses visiteurs arabophones, il avait besoin d'un interprète.

« Cela ne l'empêchait pas de déceler miraculeusement les erreurs que pouvait commettre dans la récitation du Coran l’imam qui dirigeait la prière. »

Cf. Michel Chodkiewicz – Un océan sans rivage. Ibn Arabî, le Livre et la Loi – « Si tous les arbres de la terre devenaient calames... » [ S 31 V 27 ] (1992)

« Alif » – « Zây » – « Lâm » – « Alif »

La première, la septième et la douzième lettres de l'Abjad ne possèdent que sept sphères célestes dans les « Futûḥât al-Makkiyya » du Sheykh al-Akbar tandis que toutes les autres en possèdent huit, neuf ou dix. [ (3 x 8) + (4 x 9) + (18 + 10) = 24 + 36 + 180 = 240 ]

Nous pouvons en déduire qu'elles ont dans ce premier groupe une fonction semblable à celle d'Idrîs et de Yûsuf qui alternent le jour et la nuit toutes les sept phases dans les quatorze oraisons de la Semaine où ils président aux Sept et aux Douze :

- le Jour dominical [ le Dimanche ] et la nuit du Jeudi pour Sayyidina Idrîs

- le Jour du Rassemblement [ le Vendredi ] et la nuit du Mardi pour Sayyidina Yûsuf

Le septième depuis Adam fait référence aux sept jours de la Semaine avec les planètes (5) et les luminaires (2) tandis que les douze fils de Ya'qûb font référence à un nombre de mois synodiques et aux constellations qui apparaissent dans leurs maisons zodiacales.

Cf. Hénoch LX 8 + Genèse V 3 à 18 + 1 Chroniques I 1 à 3 + Luc III 37 et 38 + Jude I 14 pour le septième depuis Adam.

La première de ces trois lettres [ « Alif » ] fait référence à la première d'entre-elles et à celle qui vient après les douze dans la ligature des deux lettres arabes [ « Lâm-Alif » ] qui en fait à la fois la première et la dernière.

La Somme (Σ 6) de ces lettres (1 + 7 + 12 + 1) est donc celle de leurs sphères célestes (3 x 7) – « Lâm » (30) ayant par ailleurs le valeur des jours qui apparaissent dans chacun des douze mois synodiques (12 x 30).

Ce résulta (21) est aussi celui du Trigramme ineffable « Y.H.W » (10 + 5 + 6) tandis que celui des mois (360) est celui du Nom de Majesté « A.L.H » (1 + 30 + 5) – « al-Ilâh » – en rapport avec la décade du « Y » (1 + 2 + 3 + 4).

La septième [ « Zây » ] n’apparaît pas parmi les septante-huit Lettres isolées du Noble Coran contrairement aux deux autres toujours regroupées ensembles avec la lettre « Mîm » et / ou avec les lettres « Râ » et « Ṣâd » qui forment alors un groupe de treize.

« ... Oswald Wirth et Albert Lantoine reprochent une fois de plus à la Maçonerie anglaise de méconnaître le « pur Maçonnisme » qu'ils croient être représentés par les Constitutions d'Anderson alors qu'au contraire celles-ci s'en écartent fort ...

« ... et que les modifications adoptées par la suite sous l'influence des « Anciens » [ du rite de York ] tendent à s'en rapprocher dans une certaine mesure pour autant que le permettent les limitations « spéculatives ».

« La déclaration initiale des Constitutions ne fut modifiée qu'en 1815 comme conséquence de l'union des « Anciens » et des « Modernes » [ de 1813 ] et non pas dès 1738 comme certains l'ont cru à tort ; ...

« ... la seconde rédaction d'Anderson – celle de 1738 – ajoutait seulement des allusions au « vrai Noachite » et aux « trois grands articles de Noé » qu'Oswald Wirth trouve « énigmatiques » ...

« ... et qui le sont en effet en ce sens qu'il y a là un rappel de quelque chose qui peut remonter fort loin ; ...

« ... mais dans la pensée très peu ésotérique d'Anderson lui-même, les trois articles en questions ne pouvaient pas signifier autre chose que « paternité divine, fraternité humaine et immortalité » [ de l'âme ], ce qui n'a certes rien de bien mystérieux... »

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu pour les Études Traditionnelles d'octobre 1938 d'une étude publiée par le Symbolisme en mai de la même année

   

    

lundi 12 mai 2025

Les deux papes vermoulus

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« Je n'ai pas vu, je ne vois pas de Grand Pape et de Grand Monarque avant une grandissime tribulation, épouvantable, terrible et générale pour toute la chrétienté.

« Mais avant ce temps, il y aura deux fois une paix de peu de durée, deux papes vermoulus, plats, douteux. »

Mélanie Calvat dans une lettre à l'abbé Roubaud datée du 30 septembre 1894

Le Grand Pape et le Grand Monarque font référence à Grégoire le Grand (590-604) dans une prophétie de saint Césaire d'Arles qui date du sixième siècle de l'ère chrétienne.

« Deux fois une paix de peu de durée » peut faire référence aux deux Guerres mondiales.

La « grandissime tribulation » fait référence au pontificat du pape émérite (2013-2022) qui paît les brebis pendant les tribulations (113) dans la Prophétie des papes.

Les « deux papes vermoulus » ne peuvent faire référence qu'à l'antipape qui siège la fin de la Sainte Église Romaine (112) et à son successeur.

Ce successeur ne peut être que celui du Jugement où un Juge terrible apparaît déjà chez Nostradamus (X 72) comme « un grand Roi de frayeur » en Septembre 1999.

Il n'y a plus de devise pontificale pour Léon XIV dont les prédécesseurs nominaux ont fait des références explicites à la Prophétie des papes pour la reconstruction de Saint-Paul Hors-les-Murs et pour la devise du pontificat de Léon XIII (102) – « Lumen in cælo ».

Sauf à l'identifier à ce Juge qui succède à Pierre le Romain (113) après les tribulations.

Les douze sceaux de l'Arche ont été transférés dans la demeure de la première sphère céleste de la première lettre – « Alif ».

   

    

dimanche 11 mai 2025

Au rythme des saisons

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du deuxième jour qui succède à la nuit
au septième mois de la décade :

Jours complémentaires des mois

Jours complémentaires des saisons

2

1

Mars

Printemps

13 x 7

1 + 0,24218...

0

Avril

1

Mai

2

0

Juin

Été

13 x 7

0

1

Juillet / Quinte

1

Août / Sexte

1

0

Septembre

Automne

13 x 7

0

1

Octobre

0

Novembre

0

1

Décembre

Hiver

13 x 7

0

1

Janvier

[ - 2 ]

Février

=

12 x 30

52 x 7

=

5

360

364

1 + 0,24218...

Quand ils ne sont pas distribués au rythme des saisons, les cinq premiers jours complémentaires sont regroupés autour du Solstice d'hiver en dehors des douze mois synodiques de trente jours.

Le sixième jour complémentaire et le jour bissextile qui l'accompagne sont regroupés autour de l'équinoxe du Printemps en dehors des cinquante-deux semaines sidérales.

Nous disons qu'il est le sixième parce qu'il accompagne celui qu'on qualifie communément de bissextile mais dans la succession des réformes calendaires, il est le premier – le sidéral précédant les synodiques.

Les sept jours de la Semaine sont déterminés au Solstice d'hiver qui correspond au Milieu de la semaine un Mercredi ; ce qui théoriquement les distribue pendant toute l'année d'une façon perpétuelle puisque leurs jours complémentaires ne sont pas comptés parmi eux.

Les jours bissextiles sont distribués au gré d'un cycle de six mille lunaisons synodiques qui s’étendent avec le Phœnix ponant ou le Cerf blanc sur une durée de cinq cents ans et avec le Maître des abeilles sur onze périodes de cinq cents ans :

« 365,25 > 365,24 < 365,242 < 365,24218 » pour « 1/4 - 1/100 + 2/1.000 + 1,8/10.000 »

Le nombre de ces lunaisons synodiques (6.000) entretient un rapport symbolique (1/100) avec les soixante jours du Janus qui jadis correspondaient sur un même nombre de lunaisons sidérales (12 x 28) avec le nombre de leurs années (500/10).

Les jours du Janus sont donc passés avec le Calendrier julien de cinquante à soixante pour les deux derniers mois de l'année après que le nombre des mois sidéraux (13 x 28) qui correspondent à un nombre de semaines (52) soit ramené à douze.

Le nombre des lunaisons synodiques du Phœnix ponant ou du Cerf blanc comprend par conséquent un certain nombre de lunaisons complémentaires (173) dont l'estimation à la quatrième décimal (0,1111) s'inscrit dans la myriade du Maître des abeilles.

La Grande Année cosmique du Cycle de l’écliptique de 25.920 ans (360° x 72) s'achève en 2032 avec l'équinoxe du Printemps à partir duquel se fixe les onze périodes du Maître des abeilles (25.920 / 5.500 = 4,71272...).

« ... M. J. Barles examine [ dans les Archives de Trans ] l'activité de Desaguliers en 1723-1724 : il continua à exercer les fonctions de Député Grand Maître pendant cette année qui fut celle de la Grande-Maîtrise du conte de Dalkeith ; ...

« ... à celui-ci succéda le 24 juin 1724, le duc de Richmond qui prit pour député le chevalier Martin Folkes [ ... ].

« Ajoutons que Désaguliers devait reprendre les mêmes fonctions l'année suivante sous le le comte d'Abercorn ; ...

« ... nous ne voyons donc pas qu'on puisse dire que « sa collaboration avec le duc de Wharton dut lui être défavorable ». [ ... ]

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu pour les Études Traditionnelles d'avril 1938 d'une étude des Archives de Trans de décembre de l'année précédente

« La Revue Internationale des Société Secrètes achève l'examen de la biographie du duc de Wharton : ...

« ... il en résulte qu'il séjourna à peu près un an en France en 1728-1729 d'où la conclusion assurément très plausible que c'est pendant cette période qu'il dut être Grande-Maître des Loges de France ; ...

« ... qu'il ait été le premier à porter ce titre, cela est vraisemblable aussi même si l'introduction de la Maçonnerie en France remonte à 1725.

« [ Pour ] la chronologie des successeurs du duc de Wharton : ...

« ... si le chevalier James Hector Mac Leane lui succéda immédiatement, il dut être élu lorsque le duc de Wharton quitta la France pour l'Espagne [ ... ] en 1729 et il resta sans doute en fonction jusqu'en 1736 ; ...

« ... à cette dernière date il fut remplacé par Charles Radcliffe, comte de Derwentwater [ ... ] qui eut lui-même pour successeur en 1738 le duc d'Antin, premier Grand-Maître français ».

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu pour les Études Traditionnelles de juillet 1938 d'une étude publiée par la Revue Internationale des Société Secrètes en mai de la même année

   

    

samedi 10 mai 2025

Irréductible Armorique

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du troisième jour qui succède à la nuit
au septième mois de la décade :

« Ce beau monolithe de granit rouge [ le calvaire de Mac-Lean ] haut de quatorze pieds, qui domine la chaussée de Main Street, est l'unique reste des trois cent soixante croix dont l'île fut hérissée jusqu'à l'époque de la Réforme, vers le milieu du XVIe siècle. [ ... ]

« C'est un curieux emplacement [ celui du « Reliquaire d'Oban » ] ce terrain semé de pierres funéraires où dorment quarante-huit rois écossais, huit vice-rois des Hébrides, quatre vice-rois d'Irlande (60) ...

« ... et un roi de France au nom perdu comme celui d'un chef des temps préhistoriques.

« Que de souvenir errent au-dessus de cette nécropole d'Iona ! Quel recul l'imagination fait dans le passé, en fouillant le sol de ce Saint-Denis des Hébrides ! »

Cf. Jules Verne – Le rayon vert – Les ruines d'Iona (1882) : « Ce dernier rayon que lance le soleil au moment où le bord supérieur de son disque effleure l'horizon. »

« Chez les Catholiques, la légende dit que l'émeraude est tombée de la tête de Lucifer lorsqu'il fut chassé du Paradis ...

« ... et que par la suite elle fut sculptée en un beau vase, le Graal dans lequel but Jésus-Christ lors de la Cène, son dernier repas avec les apôtres ...

« ... et dans lequel Joseph d'Arimathie aurait recueilli son sang sur le Calvaire.

« Ce vase aurait ainsi acquit un pouvoir surnaturel et suivant les légendes, il monta au ciel ou comme le narre les légendes rattachées au cycle de la Table Ronde, il est passé de main en main ...

« ... jusqu'à ce que quelqu'un ne parvienne à le prendre à son dernier gardien Perceval, chevalier d'Arthur et roi légendaire du Pays de Galle. »

Cf. Stanislav M. Nikolaev – Pierres précieuses et légendes : Émeraude (1996)

« Wiligut fut [ ... ] chargé d'évaluer le travail de l'écrivain italien, fascisant et féru d'ésotérisme, Julius Evola (+ 1974) venu donner des conférences en Allemagne.

« Il avait été en relations épistolaires avec Otto Rahn qu'il cite d'ailleurs dans son ouvrage sur « le Mystère du Graal » paru en 1937.

« Fasciné par l'idée du Français René Guénon selon laquelle les différentes traditions religieuses et initiatiques seraient issues d'une Tradition primordiale perdue, ...

« ... Evola voyait dans le Graal une « réalité métaphysique » bien éloignée des personnages et des lieux historiques auxquels se référait la « Croisade contre le Graal ».

[ Le premier ouvrage d'Otto Rahn qui précède en 1933 « la Cour de Lucifer » de 1937. ]

« [ Wiligut ] remit, le 2 février 1938 un rapport négatif qui devait se traduire par un coup d'arrêt à la carrière d'Evola dans le Reich. »

Cf. Arnaud de la Croix – Himmler et le Graal. La vérité sur l'affaire Otto Rahn – Otto Rahn au service de Heinrich Himmler – Dans l'antre du mage : Rahn et Wiligut (2018)

La tradition primordiale pour Guénon est d'abord celle qu'il qualifie d'indo-iranienne et qui n'est pas « perdue » dans la mesure où il l'identifie à la tradition hindoue tandis que les recherches les plus récentes la situe en Asie Mineure :

« ... [ les ] liens qui rattachent toute tradition authentique et légitime à une seule et même tradition primordiale » – Contre-rendu de février 1938 d'un article d'Albert Lantoine dans le Symbolisme sur « le Plagiat des religions » de décembre de l'année précédente.

« ... un article est consacré [ dans le Bulletin de la Grande Loge d'Iowa ] à la comparaison des deux Rites pratiqués principalement en Amérique, ...

« ... le Rite de York et le Rite Écossais qui diffèrent non seulement par les degrés auxquels ils travaillent mais aussi par leur mode d'organisation.

« L'origine du Rite de York est en quelque sorte préhistorique puisqu'elle remonterait au VIIe siècle ; ...

« ... c'est à ce Rite que se réfèrent les anciens documents maçonniques appelé « Old Charges » dont une copie était pour les Loges opératives l'équivalent de ce qu'est pour les Loges modernes une charte délivrée par une Grande Loge.

« Le Rite de York est régi par les Constitutions d'Athelstan de 926 ; ...

« ... le Rite Écossais par les Constitutions de Frédéric le Grand de 1786 ; ...

« ... ce qui est assez curieux [ compte-tenu de l'antériorité des Constitutions de 1723 ] c'est que l'origine de ces deux documents d'époque si différentes a été également contestée par les historiens ; ...

« ... il va de soi d'ailleurs que le droit des organisations maçonniques à les adopter valablement comme loi fondamentale est en tout cas entièrement indépendant de cette question d'origine. »

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu pour les Études Traditionnelles de février 1938 d'un article du Bulletin de la Grande Loge d'Iowa de décembre de l'année précédente.

« [ M. J. Barles ] publie un document qui pense-t-il est de nature à permettre de résoudre affirmativement la question controversée de l'initiation maçonnique de Napoléon Ier : ...

« ... c'est le procès-verbal d'une cérémonie qui eut lieu à la Loge d'Alexandrie [ en ] Italie en 1805 et effectivement, Napoléon y est qualifié de Maçon à plusieurs reprises ; ...

« ... mais nous connaissions déjà divers autres documents du même genre et nous savons qu'ils ne suffisent point à convaincre certains historiens... »

Cf. René Guénon – Op. Cit. – Compte-rendu sous le Voile d'Isis de décembre 1936 d'une étude sur « le Schisme maçonnique de 1717 » de J. Barles dans les Archive de Trans d'août et septembre de la même année.

   

    

jeudi 8 mai 2025

Fragments d'une sphère inconnue

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du quinzième jour qui succède à la nuit
au quatrième mois de la décade :

Dans le chapitre qu'il consacre à la cosmogonie chinoise, Louis Chochod énonce les principes arithmétiques de la cosmologie orientale.

Il recense d'abord les nombres qui déterminent l'expression numérique de la fraction du temps dans ses fractionnements :

– un an vaut douze mois ou 360 jours – « 12 x 30 = 360 »

– un mois vaut trente jours ou 360 heures – « 30 x 12 = 360 »

– un jour vaut douze heures ou 360 « phân » – « 12 x 30 = 360 »

Chochod en déduit que l'heure chinoise vaut « deux des nôtres » puisque les nôtres sont au nombre de vingt-quatre par jour.

Nous pensons au contraire qu'il faut séparer les phases du « Yin » et du « Yang » dans un cycle générique qui comprend la Nuit et le Jour :

– un an vaut douze mois de trente jours = 12 x 30 = 360 jours

– un mois vaut trente jours de douze heures = 30 x 12 = 360 heures pour chaque phase

– un jour vaut douze heures de trente « phân » = 12 x 30 = 360 « phân »

Chochod reprend le fractionnement du temps à partir des heures :

– le « phân » est trente fois plus petit que l'heure – il y a donc 360 « phân » par phase

– le « li » est douze fois plus petit que le « phân » – il y a donc 360 « li » par heure

– le « hâo » est trente fois plus petit que le « li » – il y a donc 360 « hâo » par « phân »

le « ti » est douze fois plus petit que le « hâo » – il y a donc 360 « ti » par « li »

Et donc, il y a 129.600 « ti » par heure c'est à dire le carré de « 360 »

Le fractionnement du temps se répartit de la même façon sur les mois et sur les ans :

– un « thê » de trente ans vaut 360 mois

– un « vân » de douze « thê » vaut 360 ans

– un « hôi » de trente « vân » vaut 360 « thê »

– un « nguyên » de douze « hôi » vaut 360 « vân »

Il y a donc 129.600 ans par « nguyên » c'est à dire le carré de « 360 »

Et le « thê » n'est que la moitié des paires d'un cycle sexagésimal qui conjoint les dix « tiangan » et les douze « dizhi » – les « troncs célestes » de la décade et les « branches terrestres » des constellations : « (10 x 12) / 2 = 60 ».

Ces fractionnements correspondent aussi aux nombres de nos secondes (60) et de nos minutes (60) sur l'étendue des heures (60²) par degré où « 360° » = dix fois « 360² » dont le carré fait dix fois la moitié des années du cycle de l'écliptique (25.920).

Autrement dit la moitié des années du cycle de l'écliptique (12.960) est le centième du nombre de secondes contenues par les 360° de la sphère en nombre d'unités où chaque moitié est dix fois celles de leur matrice arithmétique (64.800).

Ce qui est tout à fait logique dès lors que les quatre « yuga » du cycle de l'écliptique s'inscrivent dans la matrice arithmétique du « kalpa » sous la forme d'un « maha-yuga » qui correspond aux quatre dixièmes de la matrice sur les mêmes principes.

Mais ces fractions transcendent également notre conception la plus immanente du temps puisque chaque seconde est subdivisée par sa propre fraction :

– 129.600 « ti » / 60 minutes = 2.160 « ti » par minute

– 2.160 « ti » / 60 secondes = 36 « ti » par seconde

La polysémie du langage nous amène à considérer ces « ti » comme autant de phases qui les subdivisent en « syncopes » et en « pâmes » (2 x 36).

De même que les trente-six « chandelles » qui séparent le Solstice d'hiver de la Chandeleur se subdivisent en autant de phases (72) pour les cycles de la nuit et du jour.

Cf. Louis Chochod – Huê la mystérieuse – Un système du monde selon les sages de la chine primitive – La vie et le mouvement (1943)

« La Revue Internationale des Société Secrètes publie la reproduction d'un document qui est de nature à éclairer quelque peu la question [ ... ] des débuts de la Maçonnerie en France : ...

« ... il s'agit d'un manuscrit datant de 1735-1736 et contenant une traduction des Constitutions d'Anderson avec de légères modifications ou adaptation à l'usage des Loges françaises.

« Cette version est accompagnée d'une « approbation » qui est la partie vraiment intéressante du manuscrit car il en résulte les faits suivants : ...

« ... le duc de Wharton fut « Grand-Maître des Loges du royaume de France » à une date indéterminée mais antérieure à 1735 ; ...

« ... Jacques Hector Mac Leane exerçait la même fonction en 1735 et il fut remplacé l'année suivante par Charles Radcliffe, comte Derwentwater. [ ...]

« Cependant [ compte-tenu des dénégations qui ont motivé la suppression en 1910 des titres du Lord sur la liste des Grands-Maîtres de l'Annuaire du Grand Orient de France ] certaines questions se pose encore : ...

« ... le duc de Wharton fut Grand-Maître de la Grande Loge d'Angleterre en 1722 et et il est possible que ce soit en cette qualité qu'il ait eu sous sa juridiction les Loges françaises avant qu'elles n'aient reçue une organisation particulière ; ...

« ... seulement, on ne fixe d'ordinaire qu'à 1725 la fondation de la première Loge à Paris ; ...

« ... faudrait-il réellement la faire remonter quelques années plus haut ?

« Mais alors il y aurait encore une autre objection : ...

« ... c'est que les Constitutions d'Anderson ne furent complètement rédigées qu'en 1723 après l'expiration de la Grande-Maîtrise du duc de Wharton... [ ... ]

« ... le duc de Wharton [ d'après J. Barlès ] aurait été tout d'abord élu irrégulièrement en 1722 mais ensuite – pour éviter des dissensions – son prédécesseur – le duc de Montagu – se démit en sa faveur le 3 janvier 1723 et l'installation régulière eut lieu le 17 janvier ; ...

« ... Désaguliers fut alors nommé Député Grand-Maître.

« Les Constitutions d'Anderson furent présentées à la Grande Loge en 1723, approuvées et signées par le duc de Wharton et [ par ] Désaguliers ; [ ... ]

« ... Francis, conte de Dalkeith [ ... ] succéda [ ... ] au [ duc de Warthon ] comme Grand-Maître le 24 juin 1723 ; ... [ au solstice d'été ]

« ... en 1724 [ le duc de Warthon ] adhère à une sorte de contrefaçon de la Maçonnerie connue sous le nom de « Gormogons » ; ...

« ... la même année, il vint sur le continent se [ convertir ] au catholicisme et adhéra ouvertement au parti des Stuarts [ dont Guénon se refuse toujours à considérer la cause pourtant aussi prégnante que celle des Rose-Croix ] ; ...

« ... puis en 1728 il constitua une loge à Madrid, ce qui indique qu'en réalité il n'avait renoncé à la Maçonnerie ; ...

« ... enfin, il mourut à Tarragone en 1731. » [ ... ]

« ... s'il n'existait pas encore de Loges en France en 1723 et si par conséquent le duc de Wharton ne peut en être le Grand-Maître du fait même qu'il était alors Grand-Maître de la Grande Loge d'Angleterre dont ces Loges dépendirent tout d'abord, ...

« ... il ne put recevoir cette qualité que pendant la période [ entre 1724 et 1728 ] au cours de laquelle il est très possible qu'il ait effectivement séjourné en France ». [ ... ]

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) : ...

Compte-rendu pour les Études Traditionnelles de janvier 1938 d'un document publié par la Revue Internationale des Société Secrètes en novembre de l'année précédente et en février 1938 d'une étude des Archives de Trans de novembre de la même année

    

     

mercredi 7 mai 2025

Le Centre Suprême

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingt-septième jour qui succède à la nuit
au deuxième mois de la décade :

le Calife christique et muḥammadien à la fin du séjour paradisiaque de Seth

Sceau de la sainteté universelle

'Isâ ibn Maryam

le Pôle du Temps à la fin du Cycle adamantin

al-Quṭb az-Zaman

Aḥmadu Hamahu-Llâh

le Sceau des saints pour la seconde cohorte muḥammadienne

al-Quṭb al-Maktum

Abû al-Abbâs Aḥmad ibn Muḥammad at-Tijânî

le Vivificateur du Dîn pour la première cohorte muḥammadienne

al-Imâm at-Tawḥid

Muḥyî'd-Dîn Abû 'abd Allâh Muḥammad ibn 'Alî ibn 'Arabî at-Tâ'î al-Ḥâtimî

les imâms de la Maison du prophète pour les deux branches ja'farites

fatimide ou ismâ'îlîe *

'alawîte ou mûsâ'îe *

Abdu'Llâh ar-Raḍî

Ḥasan al-Askari

Muḥammad at-Taqî

'Alî al-Ḥadî an-Naqî

Aḥmad al-Wafî

Muḥammad al-Jawad at-Taqî

Muḥammad al-Maktum

'Alî ar-Ridâ

Ismâ'îl

Mûsâ al-Kâzim

les imâms de la Maison du prophète pour le tronc 'alide

Ja'far aṣ-Ṣadîq

Muḥammad al-Bâqir

'Alî Zayn al-Abû Dîn

les gens de la Maison qui sont sous le Manteau du prophète

al-Ḥusayn

al-Ḥasan

Abû al-Ḥasan 'Alî ibn Abû Ṭâlib

le Pôle des gens de la Maison du prophète

al-Quṭb al-Ahl al-Bayt

Fatima Zohra

le Sceau des prophètes

al-Khâtm al-Anbiyâ

Abû al-Qâsim Muḥammad ibn abd Allāh ibn abd al-Muṭṭalib ibn Hâshim

le Calife au centre du Cycle adamantin

Dâwûd

le Calife au début du Cycle adamantin

Adam

* al-Ḥasan n'est pas repris par la branche fatimide des ismaéliens

C'est l'imâm caché des 'alides – le second

Comme Muammad al-Maktum est l'imam caché des ja'farites – le septième

Le douzième est l'Imâm at-Tawid pour les deux branches

Comme le Pôle caché est le Sceau des saints muammadiens

- Les « 'alawîs » de la branche mûsâ'îe reconnaissent trois « bâb »

- Les « akhbârîs » et les « usûlîs » en reconnaissent quatre

- Les « sheykhîs » théorisent une succession continue mais occulte

- Les « bayânîs » théorisent une manifestation du « bâb » en 1844

Le « bâb » des « bayânîs » se présente comme le Point du « Bayân » dans lequel doit se manifester le Vivant – « al-Ḥayy » – dont 'Isâ ibn Maryam est le Calife à la fin des temps.

« ... une étude [ du Bulletin de la Grande Loge d'Iowa ] est consacrée aux débuts de la Grande Loge d'Angleterre et montre l'obscurité dont leur histoire est entourée : ...

« ... bien que la Grande Loge ait été organisée en 1717, ses procès-verbaux ne commencent qu'à la réunion du 24 juin 1723 ; ... [ au solstice d'été ]

« ... dans les Constitution de cette même année 1723, il n'est rien dit de son organisation ...

« ... et c'est seulement dans l'édition de 1738 qu'Anderson ajouta une histoire de ses premières années qui au surplus diffère sur beaucoup de points de ce qu'on en connaît pas ailleurs ; ...

« ... n'y aurait-il pas pas eu quelques bonnes raisons [ comme l'échéance rosicrucienne de 1724 ] pour envelopper ainsi de mystère le passage de la Maçonnerie opérative à la Maçonnerie spéculative ?

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu sous le Voile d'Isis de décembre 1935 d'une étude du Bulletin de la Grande Loge d'Iowa en septembre de la même année

« ... [ une ] étude historique [ du Bulletin de la Grande Loge d'Iowa ] sur la « Grande Loge de York » dont l'existence est connue de façon certaine de 1725 à 1792 mais qui paraît remonter plus haut ...

« ... et qui prétendait même rattacher son origine à l'assemblée tenue pour la première fois à York en 926 ; ...

« ...les documents établissant une filiation aussi lointaine font naturellement défaut mais ce n'est sans doute pas là une raison suffisante pour la rejeter comme purement légendaire ...

« ...quoi qu'aient pu en dire des historiens imbus de la superstition du document écrit. »

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu sous le Voile d'Isis de mars 1936 d'une étude du Bulletin de la Grande Loge d'Iowa en novembre et décembre de l'année précédente

« ... [ une ] étude [ du Bulletin de la Grande Loge d'Iowa ] sur la Grande Loge d'Athol dite des « Anciens » qui fut organisée en 1751, ...

« ... probablement par des Maçons irlandais résidant à Londres ...

« ... et à laquelle se joignirent des membres des Loges anglaises demeurées indépendantes après la fondation de la Grande Loge d'Angleterre et opposées aux innovations introduite par celle-ci qui fut dite des « Modernes » pour cette raison ; ...

« ... l'union des deux Grandes Loges rivales ne se fit qu'en 1813. »

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu sous le Voile d'Isis de mai 1936 d'une étude du Bulletin de la Grande Loge d'Iowa en février de la même année