mardi 31 mai 2022

La doctrine du Temple

Pour le quatrième cycle du Janus
quand la nuit absorbe le jour :

Dans l'ouvrage que Bernard Marillier consacre aux Templiers en 1998, se trouvent quatre représentations de la triple enceinte recensées à Chinon, à Gisors, en Terre Sainte, en Syrie et en Espagne :

« Symbole de la triple enceinte et trois variantes « templières ». On a voulu y voir les trois cercles de l'existence, les trois degrés initiatiques reliés entre eux par les quatre canaux de la Connaissance. [ ... ]

« Ce schéma rejoint la division du carré en neuf, symbole quasi universel de la Terre disposée conformément à l'ordre cosmique. »

Cf. Bernard Marillier – Templiers – La doctrine de l'Ordre du Temple (1998)

On y trouve en effet une cinquième occurrence où « neuf carrés [ sont ] interpénétrés [ par ] la triple enceinte » que Marillier qualifie de « druidique ».

Cette représentation est mise en relation avec un carré magique dit « de Salomon » que Corneille Agrippa attribue à Saturne et que le Tao décrit comme l'écrit du fleuve Lo.

Ce carré magique sert ensuite à la construction géométrique d'une croix à huit pointes dite « de Saint Jean » et à celle d'une croix pattée dite « celtique ».

La triple enceinte fait ici l'objet d'une distribution des nombres qui met face à face les deux premières paires de la décade – « 1 » et « 9 » + « 8 » et « 2 » – dans la première enceinte.

Les deux paires suivantes – « 3 » et « 7 » + « 6 » et « 4 » – sont placées de la même façon dans la deuxième enceinte et le « 5 » de la quintessence au centre dans la troisième.

La troisième enceinte est ici subdivisée comme les deux premières avec l’occurrence qu'il attribue à la Terre Sainte ; ce qui est pour nous invraisemblable.

Et bien sûr cette distribution des nombres ne permet pas de retrouver la Somme constante du carré magique de Saturne sur laquelle serait construite celle de la croix pattée.

Or, cette constante – « 15 » – associe la monade – « 1 » – comme totalité – « 10 » – et sa quintessence – « 5 » – qu'elle place nécessairement au milieu de son carré.

Il en résulte une figure qui serait celle de l'ennéade mais pas celle de la décade qu'on retrouve dans le plan du fleuve Jaune avant la création du monde.

Dans cette planification des nombres, les quatre paires qui forment les quatre piliers de l'univers n'apparaissent que sous forme de décades dès la première enceinte.

Et la deuxième enceinte n'abrite qu'une cinquième paire – « 5 » et « 5 » – qui est celle de la Somme des dix nombres de la décade – « Σ 10 = 55 » – dont est issu le cinq du centre de l’ennéade.

Nous disons que le centre de l’ennéade est issu de la Somme de la décade parce que celle de ses cinq décades – « 50 » – nécessite leur quintessence – « 5 » – pour parvenir à sa totalité – « 55 ».

Ce qu'exprime aussi la figure du Pique qui représente une paire de cinq renversée en dissimulant l'unité qui complète la série des quatre dans sa quarantaine :

« (2 x 2) + (3 x 3) + (4 x 4) + (2 x 5) »

« 5 + 1 + 5 »

« Cœur + Trèfle + Carreau + Pique »

Il y a hétérogénéité des nombres entre les enceintes qui séparent les éléments périphériques de la décade de son centre autour de la Somme – comme l'indique le plan du fleuve Jaune – et où le centre identifie son unité à la quintessence.

Du point de vue de cette hétérogénéité, l’occurrence qui se trouve à Gisors est sans doute préférable pour sa représentation puisque les quatre canaux de la Connaissance s'y arrêtent à mis chemin au milieu de la deuxième enceinte.

Mais le plus souvent – à Chinon, en Syrie, en Espagne – elle les prolonge jusqu'au seuil de la dernière enceinte. Ce pourquoi, on l'aura confondue avec l’ennéade du carré de Saturne dans l'écrit du fleuve Lo.

   

    

dimanche 29 mai 2022

La vivification du Laurier

Pour le troisième cycle du Janus
quand la nuit absorbe le jour :

La reddition des cathares à Montségur en mars 1244 et leur bûché fut incontestablement un holocauste, un sacrifice propitiatoire et une attestation foi.

Nous avons dit la place qu'elle occupe dans la mystique protestante avec l'invention fabuleuse du tombeau de Christian Rosenkreutz par Johann Valentin Andreæ en 1604.

La période de trois cents soixante ans qui sépare ces deux événements constitue un anneau sur lequel s’enchaîne un cycle qui en est l'image projetée sur un miroir.

Ce miroir a des propriétés magiques qui lui permet de capter les éons, d'organiser sous son pouvoir le nombre des années qui s'y trouvent engagées.

Le délai qui s'écoule entre la mort du héros et la découverte de sa sépulture nous invite à subdiviser le cycle qu'elle inaugure en trois périodes de cent vingt ans.

L'anneau de la Rose+Croix passe alors par l'inauguration de la maçonnerie spéculative de 1724, par l'eschatologie adventiste de 1844 et par la réforme moderniste de 1964.

Cette mise en perspective de la projection est incontestable mais il est peu vraisemblable que les cathares aient pu anticiper une anticipation du XVIIe siècle.

La vivification du Laurier dont il est question dans la légende du catharisme n'engage qu'un nombre de siècles qui sont semblables aux jours de la semaine.

Et compte-tenu du jour sabbatique où Il reverdit, elle correspond à la cohorte des six cents ans qui rejoignent l'échéance eschatologique des adventistes du septième jour.

Des adventistes du septième jour et donc de la révélation du Bayân persan qui est celle du Vivant – « al-Ḥayy » – en vue du « Now Ruz » le jour du printemps.

La vivification du Buisson ardent et le délai octroyé pour la reddition des insurgés visaient en mars de cette année là des repères célestes que leur offrait leur forteresse.

Le sort des sorcières dans les sarts brûlait un peu de ce feu là sur les essarts où périrent les derniers templiers en mars 1313 – soixante-neuf ans après celui du Prat des Cramats.

Cette corrélation funeste de la providence les fit accusés des mêmes turpitudes et inspira une révision du miroir magique dans lequel l'anneau tournerait jusqu'en 2033.

Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay n'étaient pas mort en vain.

L'anneau du pouvoir passerait désormais par la manifestation du Sacré-Cœur de Jésus en 1673 et par la nouvelle ère révolutionnaire de 1793.

L'échéance de 1913 est moins évidente mais on peut y voir l’arrimage de la loge des modernes par celle des anciens et un premier avènement pour les témoins de Jéhovah.

   

    

samedi 28 mai 2022

La vergogne

Pour le deuxième cycle du Janus
quand la nuit absorbe le jour :

Quand nous parlons d'une alliance entre le roi de Canaan et la reine du Carmel nous ne préjugeons pas de la réalité charnelle d'un tel rapprochement. Comme nous ne préjugeons pas non plus de celle du prophète avec les femmes du harem.

On peut d'ailleurs constater que seule Khadija bint Khuwaylid apparaît auprès de Fatima Zohra dans l'hagiographie islamique avec la Mère du Christ et la femme du pharaon parmi les quatre Saintes femmes de l'Islam.

Nul ne peut préjuger des dispositions intimes qui unissent les hommes et les femmes dont la conjonction est toujours sacrée et il n'y a pas de sacralité des genres en deçà de l'onction qui consacre une telle conjonction.

L’androgénie peut être considéré de ce point de vue là comme le stade ultime de la réalisation initiatique quelque soient les figures qui la composent dans les différents courants de la poésie courtoise ou de la littérature alchimique.

Mais on doit constater une inversion des pôles dans leurs identifications avec les deux luminaires qui préfigurent d'une certaine façon la confusion des genres et les déviances du même acabit tels que le travestissement ou l'uranie.

Dans la représentation géométrique de l’androgénie, les théophanies de la femme solaire se présentent comme les quatre angles d'un damier que Plantard évoque dans ses Dossiers avec la chaîne initiatique des maîtres de son Prieuré :

« Marie de Saint-Clair / Jeanne de Bar / Blanche d’Évreux / Yolande de Bar »

C'est une contre-façon qui date de 1956 mais qui reprend une configuration déjà présente dans la généalogie matthéenne du Christ comme pour la tradition prophétique du Sceau des prophètes et où Joseph est l'époux de Marie :

« Thamar / Rahab / Ruth / la femme d'Urie »

Nous identifions ces théophanies aux rôles que la femme occupe dans la geste initiatique de l’androgénie et dont elle constitue toujours  la base – « ad-Da'im » : la mère, la sœur, l'épouse et la fille du héros.

Hormis les impératifs de la solidarité familiale qui autorise de prendre pour seconde épouse la veuve d'un frère défunt, il est probable que la norme en matière de polygamie ne soit que la dénaturation incestueuse de sa disposition initiale.

Quoi qu'il en soit et compte tenu du fait que la femme du pharaon fut en effet sa sœur, il y a là une confirmation de l'identité matthéenne pour l'origine nazaréenne de la tradition prophétique qui prend encore sa source à la fontaine de la Samaritaine.

Ma Donna Élisa Civi Dan Léo
   

    

vendredi 27 mai 2022

Les trente-trois mille lunaisons

Pour le premier cycle du Janus
quand la nuit absorbe le jour :

Nous venons de voir que la répartition des jours bissextiles est inhérente aux cycles du Phénix qui regroupent les siècles par groupe de cinq sur des ensembles de six mille lunaisons à raison de douze lunaisons synodiques par an.

Ces groupes de cinq sont à leur tour regroupés par décade pour former cinq périodes de cinq mille ans sur des ensembles de soixante mille lunaisons qui recouvrent les 25.920 ans du cycle de l'écliptique en laissant un solde de 920 ans à la fin du cycle.

Ces 920 ans résiduels sont en quelque sorte semblables aux 192 ans qui excèdent le décompte des quatre cohortes de six cents ans qui organisent un kali yuga de 2.592 ans dans la quadrature du cycle de l'écliptique par sa trétraktys.

Ce rapport entre le kali yuga et son manvantara qui est celui de l'unité et de sa décade est également celui de la triade orientale qui s'organise sur le cycle du Phénix par rapport aux cinq périodes du cycle de l'écliptique.

Et le solde des cinq périodes de cinq cents ans qui s'étendent depuis le nirvana du bouddha jusqu'en 1780 pour l'ère chrétienne est à sont tour complété par un temps résiduel de 250 ans qui s'étend jusqu'en 2030 sur le même principe.
   

Sri Budha

500

500

500

500

500

250

 Sakyamuni 

 Vajradhara 

Padma
 Sambhava 

Nichiren
 Dai Shônin 

 Amitâbha 

720 - 220

780 - 1280

1280 - 1780

1780 - 2030

33 000 lunaisons

2 750 ans

   
Par triade orientale, nous entendons ici les principaux développements du bouddhisme mahâyâna reprenant l'esprit du bouddha dans son dharmakâya et les deux bodhisattvas du nirmâṇakâya jusqu'au rayonnement infini de leur sambhogakâya.

Pour le plérôme des dix avataras du manvantara que la bhakti du vedânta identifie à Vishṇu, il n'est ici question que de Sri Budha que nous identifions au Mercure comme l'une des nombreuses manifestations sapientiales de l’Hermès trismégiste.

Elle constitue la triade centrale d'un ensemble de cinq triades où Sri Kalki – le dixième avataras que nous identifions à Genghis Khan – a pris en charge le témoignage oriental des deux témoins de l'Apocalypse – le Messie d'Israël et le Sceau des prophètes.

Le témoignage occidental revient à l'Imâm du Tawḥid et au Sceau des saints muḥammadiens – le Sheykh al-Akbar et le Qutb al-Maktum – avec ceux du Grand Monarque et de l'Alter-Christus – Grégoire-le-Grand et le poverello d'Assise.

La triade qui les précède et qui rejoint à sa façon la source sapientiale du bouddhisme originel est celle de la tradition romaine et pythagorique qu'incarne le sage de Samos et l'empereur Auguste avec Grégoire-le-Grand.

Ce qui en fait onze pour cinq si on tient compte du fait que le Muyḥid-Dîn comme le Souverain Pontife pouvait se revendiquer d'un double héritage – celui des deux témoins – semblable au Grand Moghol et à l'Empereur Céleste pour celui du Bogdo Khan.

   

    

jeudi 26 mai 2022

Le calendrier perpétuel

Pour le trentième cycle du dixième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

- Décade des mois synodiques de trente jours avec un Janus de soixante jours et cinq jours complémentaires autour du Solstice d'Hiver [ 300 + 60 + 5 ] = [ 365 ]

- Soixante jours du Janus avec l'indice des jours de la semaine [ 60 ]

- Trente jours par mois [ 10 ] dans la décade avec l'indice des jours de la semaine [ 300 ]

- Treize semaines par saison [ 4 ] pour les cinquante-deux semaines de l'année [ 52 ]

- Cinq jours complémentaires autour du Solstice d'Hiver [ 5 ]

L'année commence avec le Janus un Samedi et se termine un Dimanche avant les cinq jours complémentaires du Solstice d'Hiver.

1. Samedi de l'Anabase [ Prémices et Parentelle ] trente-six jours avant l’Équinoxe du Printemps au cinquantième jour du Janus [ AN ]

2. Jour de l’Équinoxe du Printemps [ hors semaine ] au vingt-sixième jour du premier mois de la décade [ EP ]

3. Lundi du Solstice d’Été au vingt-neuvième jour du quatrième mois de la décade [ SE ]

4. Jeudi de l’Équinoxe d'Automne au troisième jour du huitième mois de la décade [ EA ]

5. Samedi de la Catabase [ Samain ] soixante jours avant le Solstice d'Hiver au troisième jour du neuvième mois de la décade [ CT ]

6. Mercredi du Solstice d'Hiver au centre des cinq jours complémentaires [ hors mois ] du Solstice d'Hiver [ SH ]

7. Lundi de l'Apocatastase séparant une période de cent douze jours [ CT / AN ] en deux parts [ 72 + 40 ] autour du dixième jour du Janus [ AP ]

[ 52 semaines ] = [ 36 + 16 ] = [ 1 ans ] = [ 252 + 112 ] = [ 364 jours ]

8. Mercredi de la Chandeleur [ Imbolc ] le trente-troisième jour du Janus pour les trente-six pâme du Solstice d'Hiver [ SH / CH ]

9. Lundi de Bel [ Beltaine ] au troisième jour du troisième mois de la décade [ BL ]

10. le cinquième Jour dominical après le Solstice d'été [ Lammas ] au troisième jour du sixième mois de la décade [ D 5 ]

Les dix jours remarquables délimitent les saisons et organisent les semaines sidérales autour de l'apocatastase avec dix-sept jours de jeûne [ CH / AN ] entre la fin de l'hibernation et le début des prémices.

Le jour de l’Équinoxe du Printemps [ hors semaine ] se déplace tous les quatre ans vers le vingt-septième jour du premier mois de la décade.

En faisant coïncider ce déplacement avec les jours bissextiles qui doublent le jour de l’équinoxe [ Now Ruz ] on obtient un indice théorique fixe [ hors semaine ].

La répartition des jours bissextiles s’effectue sur une période de cinq cents ans [ le cycle du Phénix ou celui du Cerf blanc ] en omettant les siècles :

[ + 1/4 - 1/100 + 1/500 ] = [ 365,242 x 500 ]

La répartition des lunaisons synodiques pour le cycle du Phénix aux six mille lunaisons ou pour celui du Cerf blanc aux cinq cors s'étend en omettant les cinq jours complémentaires du Solstice d'Hiver : [ 500 x 360 ] = [ 180 000 / 30 ] = [ 6 000 ]

La répartition des solstices et des équinoxes sur une période théorique de 366 jours :

[ EP / SE = 93 ] + [ SE / EA = 94 ] + [ EA / SH = 90 ] + [ SH / EP = 89 ]

La révolution cyclique de l'écliptique commence avec l'équinoxe d'un « manvantara » de 25.920 ans [ 360 x 72 ] le 20 mars 2032 à 1 heure 21 minutes et 45 secondes.

Le Maître des abeilles répartit le cycle de l'écliptique sur cinq périodes de cinq mille ans avec un solde résiduel de 920 ans en augmentant d'un jour le jours bissextile qui caractérise le cycle du Phénix ou du Cerf blanc une fois tous les cinq mille ans :

[ 365,25 > 365,24 < 365,242 < 365,2422 ]
   

    

mardi 24 mai 2022

Les numérations

Pour le vingt-neuvième cycle du dixième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Le volume de la collection des « Génies mathématiques » consacré à Gauss – « Une révolution de la théorie des nombres » (2018) – présente deux encarts sur les systèmes de numération.

Pour le système de numération sumérien :

« Les Sumériens étaient un peuple établi au IVe millénaire avant [ l'ère chrétienne ] en Mésopotamie.

« Ils parlaient le sumérien, la plus ancienne langue écrite connue, et leur savoir en mathématiques est attesté par des tablettes d'argile datant pour la plupart d'entre 1800 et 1600 avant [ l'ère chrétienne ].

« On peut y déchiffrer des fractions, des problèmes d'algèbre, des équations quadratiques et cubiques, ainsi que des notions du futur théorème de Pythagore. »

 Système décimal de numération sumérien 

 Arabe 

 Romain 

 Cunéiforme 

1

I

2

II

▼▼

3

III

▼▼▼

4

IV

▼▼▼

5

V

▼▼▼
▼▼

6

VI

▼▼▼
▼▼▼

7

VII

▼▼▼
▼▼▼

8

VIII

▼▼▼
▼▼▼
▼▼

9

IX

▼▼▼
▼▼▼
▼▼▼

10

X

La transcription montre que le cône latéral qui tient lieu de signe diacritique à la décade ne peut en aucun cas être interprété comme un zéro originel qui servirait de limite relative aux deux premiers nombres entiers.

 Système sexagésimal de numération sumérien 

10

20

30

40

50

60

X

XX

XXX

XL

L

LX

►►

 ►►► 

 ►►► 
 ► 

 ►►► 
 ►► 

 ►►► 
 ►►► 

La suite de la transcription montre que la décade s'inscrit dans un système sexagésimal.

Pour le système de numération égyptien :

« Pour représenter les fractions, les Égyptiens inventèrent un système fondé sur les puissances de « 1/2 ».

« Les signes transcrivant les différentes puissances furent empruntés aux éléments qui composaient le hiéroglyphe de l’œil d'Horus.

« Chaque fraction était ainsi représentée par une graphie inspirée d'une partie de ce hiéroglyphe. »

 Système sexagésimal de fractionnement égyptien 

 « 1 / 2 » 

 « 1 / 4 » 

 « 1 / 8 » 

 « 1 / 16 » 

 « 1 / 32 » 

 « 1 / 64 » 

La transcription montre que ces puissances s'inscrivent dans le même système sexagésimal.

Pour le système de numération manuel :

« La notion de douzaine s'est avérée fort utile dans les échanges commerciaux. [ ... ] le chiffre « 12 » divisible par « 2 », « 3 », « 4 » et « 6 » permettait de fixer facilement le prix d'une demi-douzaine ou deux unités d'un produit. »

[ Ce type de fractionnement s'inscrirait dès lors dans le même système sexagésimal. ]

« Le système duodécimal fut particulièrement utilisé à travers le monde, peut-être en raison des douze apparitions de la Lune au cours de l'année dans le calendrier lunaire ...

[ Dans ce cas, il ne pouvait s'agir que de lunaisons synodiques plutôt incongrues dans ce type de calendrier qui correspondrait alors aux treize lunaisons sidérales avant l'hégire. ]

« ... ou bien a cause d'un détail de l'anatomie de l'homme : le pouce permet d'indiquer les trois phalanges des quatre autres doigts de la main, soit douze positions. [ ... ]

[ Dans ce cas, on ignore les deux ou trois phalanges du pouce – la troisième étant sous-cutané. En réalité, « 14 » reste le nombre de référence dans la tradition pythagorique et à Rome jusqu'au VIe siècle de l'ère chrétienne :

« La division de Rome en sept régions ecclésiastiques avait sans doute été instituée dès le IIIe siècle, par le pape Fabien (236-250), dans un but essentiellement caritatif ; [ ... ]

« [ ... ] mais ce n'est qu'au milieu du VIe siècle, à la suite de la guerre entre les Grecs et les Goths, qu'elles semblent avoir remplacé les quatorze régions organisées par Auguste. »

Cf. Sofia Boecsh Gajano – Grégoire le Grand – Gouverner l’Église de Rome : instruments et ressources (2007) ]

 Système duodécimal de numération manuel 

3

6

9

12

 III 

 VI 

 IX 

 XII 

« De plus, les douze phalanges de la main droite peuvent se combiner aux cinq doigts de la main gauche. On obtient ainsi un total de « 12 x 5 = 60 » positions. »

 Système sexagésimal de numération manuel 

12

24

36

48

60

 XII 

 XXIV 

 XXXVI 

 XLVIII 

 LX 

On retrouve toujours la même base sexagésimale que l'encart signale pour la mesure des angles en degrés, de l'heure en minute et de la minute en secondes ; tandis qu'il relève pour la base duodécimale les douze mois de l'année et les vingt-quatre heures du jour.

La référence au nombre « 14 » qu'on retrouve encore dans le « tasawwuf » akbarien comme nombre « parfait » semblable à la déférence des pythagoriciens pour les nombres « 6 » et « 28 » est à mettre en relation avec les éléments de la décade : « Σ 4 = 10 ».

Le système que nous qualifions ici de numération manuelle reprend les douze branches terrestres – « dizhi » – du calendrier sexagésimal que les chinois relient aux dix troncs célestes – « tiangan » – de la forêt des saules en les organisant par binômes.

On peut regrouper les dix troncs célestes comme les cinq paires de la décade dans la Triple enceinte où ils apparaissent comme les cinq éléments du Tao, les cinq trilithes de sarsen à Stonehenge ou les cinq doigts de la main pour les douze phalanges.

Ces phalanges ne sont pas seulement les douze mois synodiques de l'année solaire mais aussi les constellations astrales du zodiaque après avoir chassé du plérôme celle du Serpent qui est la treizième dans le cycle des lunaisons sidérales.

   

    

dimanche 22 mai 2022

Les substitutions

Pour le vingt-huitième cycle du dixième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

L'idée d'une substitution dans la Passion du Christ semble afférente à l'interprétation d'un verset coranique qui le laisse entendre sans qu'une solution ne soit donné à une telle éventualité – cf. S 4 V 157 à partir de l'édition « Tawid » 2007 :

« [ les infidèles ] ont été [ ... ] victime d'une illusion, car même ceux qui se sont livrés ensuite à des controverses à son sujet sont encore réduit – faute de preuves – à de simples conjonctures. »

Cette éventualité mal fondée puisqu'elle porte en réalité sur la mort du Christ ne serait que la version mitigée d'une réfutation plus catégorique qui remettrait en cause sa crucifixion dans le même verset :

« Nous [ disent les infidèles ] nous avons tué le Messie – Jésus – [ le ] fils de Marie – [ le ] prophète de Dieu » alors qu'ils ne l'ont point tué et qu'il ne l'on point crucifié [ ... ] »

La crucifixion semble ici assujettie à l'issue fatale du supplice qu'on lui inflige et c'est la mort du Christ sur la Croix qui la remet en cause dans le verset suivant – cf. S 4 V 157 et 158 :

« En réalité, [ les infidèles ] ne l'on pas tué

mais c'est Dieu qui la élevé vers Lui car Dieu est Puissant et Sage. »

Ce que cette élévation met en cause, c'est la mort et donc la résurrection du Christ – qu'elle que soient les préfigurations auxquelles se livrent les liturgies chrétiennes – renvoyée « sine die » à sa parousie pour la fin des temps – cf. S 4 V 159 :

« Il n'est pas [ un croyant ] parmi les gens [ du Livre ] qui ne croira en lui avant sa mort et au Jour du Jugement, il se présentera pour témoigner contre [ les infidèles. ] »

Nous nous arrêtons là pour ne froisser personne – en particulier « les Juifs » et les « usuriers » qui font l'objet d'une réprobation dans les deux versets suivants – non sans marquer trois réserves sur le sens commun :

Ce sont les infidèles qui qualifient le Messie de prophète avant sa parousie et le livre où les croyants croient en lui ne désigne que le Noble Coran. Quand à la mort qui caractérise l'échéance du Jugement, c'est encore celle du Christ après sa parousie.

Mais la substitution qui ne trouve pas sa place dans notre interprétation du Noble Coran la retrouve dans celle du récit néotestamentaire autour de la figure énigmatique de « bar Abbas » – le « fils du Père ».

Barabbas que Jean nous présente comme un brigand apparaît dans le récit de la comparution de Jésus devant Pilate – la deuxième pour Luc – où les Juifs exige sa libération quand le procurateur leur propose celle du roi des Juifs – cf. Jn XVIII 38-40.

Pour Matthieu et pour toute la tradition synoptique des trois premiers évangiles, c'est les prêtres et les anciens – ceux du Sanhédrin – qui suggèrent à la foule d'opposer la libération de Barabbas à celle du Christ en exigeant sa crucifixion – cf. Mt XXVII 15-26.

C'est ici – chez Matthieu – qu'un roseau apparaît dans la main droite du roi des Juifs avec la chlamide écarlate – le manteau de pourpre chez Jean – et la couronne d'épines pour le simulacre de son intronisation qui se déroule dans le Prétoire – cf. Mt XXVII 27-31.

Ce roseau que Jean ignore et qui lui sert de sceptre puisque la main droite du roi à dextre est celle du droit est une canne dont les soldats du gouverneur se saisissent ensuite pour le frapper à la tête – cf. Jn XIX 1-3

Et cette canne peut apparaître ici comme un symbole, celui de son royaume où le roi des Juifs fut d'abord celui de Canaan que les noces de Cana auraient allié à la reine du Carmel – Marie de Magdala – tel Salomon à la Reine de Saba.

Pour Marc et pour Luc, Barabbas est un meurtrier et un séditieux prit dans une émeute et le roseau avec lequel les soldats frappent le roi des Juifs à la tête que Luc ignore n’apparaît plus chez Marc dans sa main droite – cf. Mc XV 6-20 et Lc XXIII 13-25.

Si Luc comme Jean ignore ce détail qui prend tout son sens chez Matthieu, il introduit Hérode dans un récit qui le réconcilie avec Pilate où c'est lui qui le recouvre d'un habit splendide qui deviendra le manteau de pourpre chez Jean – cf. Lc XXIII 8-12 et 15.

La chlamide écarlate chez Matthieu comme le sceptre du roi des Juifs qu'il lui met dans la main droite est l’insigne de sa dignité royale dont les deux comparses le recouvre pour lui assujettir un peuple qui leur résiste.

Jésus leur apparaît comme un juste tel que la femme du procurateur romain l'a vu dans un songe mais le Sanhédrin va les contraindre à le condamner en se référant à l'autorité royale de l'empereur – cf. Mt XXVII 19 et Jean XIX 12-16.

Le Chemin de croix introduit alors à la cinquième station un autre personnage qui n'apparaît pas chez Jean mais qui prend dans la tradition synoptique la place du condamné comme « le fils du Père » avait prit avec Barabbas celle de celui qu'on libère.

C'est Simon de Cyrène qu'on réquisitionne dès la sortie du Prétoire pour porter sa croix jusqu'au Golgotha et que Marc et Luc voient revenir des champs – cf. Mt XXVII 32 ; Marc XV 21 et Luc XXIII 26.

Retour des champs quelque peu bucolique qui garde un retentissement poétique :

« Comme la croix du Fils sur Simon de Cyrène »

[ Je vous salue Marie ]

C'est au quatrième mystère douloureux du Rosaire de Francis Jammes en 1905.

[ Que ton poème soit comme ]

« Un ami rencontré sur le chemin de croix »

C'est ce que dit Elsa à Louis Aragon dans son Cantique en 1942.

La rose et le réséda pour celui qui croyait au ciel et pour celui qui n'y croyait pas.

La résurrection – celle d'un matin de Pacques « sous Ponce Pilate » que le symbole de Nicée situe « le troisième jour » – et l’ascension – où le Fils s'assied « à la droite du Père » en attendant son retour – nous propose une troisième substitution.

Celle du « disciple que Jésus aimait » que le canon néotestamentaire identifie à Jean sans nous dire s'il s'agit de l'Ancien ou du Théologien qui signent trois épîtres – celles de Marc et celle du Prologue qui introduit son évangile en lui attribuant une apocalypse.

Rien ne nous permet d'établir que ce disciple qui entretient avec Jésus un lien d'affection soit l'un ou l'autre de ces auteurs ou celui de l'Apocalypse qu'on attribue à l'un de ses apôtres : Jean de Zébédée – le fils du Tonnerre.

Cet imbroglio autour de ces trois personnages – l'Ancien, le Théologien et l'Apôtre – cacherait au moins deux choses : la réécriture du quatrième évangile sous le pape Clément et l'identité du ressuscité que son prototype désigne comme Lazare.

La réécriture du quatrième évangile suppose un transfert qui s'opère entre Lazare et Jean autour du « disciple bien aimé » et la résurrection du Christ si elle semble attestée par tous fait pourtant l'objet d'une résistance et non des moindres – celle de Jude Thomas.

Notons d'abord que Lazare est un personnage essentiellement johannique et que sa résurrection est écarté par Luc qui le met en scène dans sa parabole du mauvais riche qui au comble de sa fatuité apparaît revêtu de pourpre – cf. Lc XVI 16-31

La foule à Jérusalem préfère Barabbas au Christ ; voici que la parabole de Luc lui préfère Lazare qui dans l'au-delà rejoint Abraham au ciel tandis que l'homme riche finit dans l'Hadès d'où ses frères sont tenus de révérer Moïse et les prophète :

« ... s'ils n'écoute pas Moïse et les prophètes,
même si quelqu'un ressuscite d'entre les morts, ils ne seront pas convaincus. »
[ à quoi bon dès lors renvoyer Lazare vers la maison de son père ]

Si l'évangile de Jean consacre tout un chapitre à la résurrection de Lazare là où la mort du Christ se décide, c'est que la thaumaturgie du Messie sur ce personnage est à l'apogée d'une année de grâce promise par Isaïe – cf. Jn XI et XII 1-11.

Trois substitutions donc : celle de Barabbas au Prétoire, celle de Simon de Cyrène sur le Chemin de croix et celle du Christ sur le Golgotha où Jésus passe à la postérité pour le ressuscité qu'il a lui-même relevé d'entre les morts. Ce pourquoi, il fut crucifié.

« Alors Thomas – appelé Didyme – dit à ses condisciples :

« Allons – nous aussi – [ vers Béthanie ] pour mourir avec lui ! »

La résurrection de Lazare
Jean XI 16
   

    

mercredi 18 mai 2022

La fin du monde infini

Pour le vingt-septième cycle du dixième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

« L'extrapolation d'une théorie à une infinité de nombres à partir d'une évidence tirée de quelques nombres est un pari risqué et inacceptable. »

Cf. Simon Singh – Le dernier théorème de FermatVers l'abstractionL'imminence de la force brute (1997)

Les nombres imaginaires ne sont pas des nombres réels, le zéro n'est pas un nombre et les nombres irrationnelles ne sont pas rationnel. Il n'y a pas de racine carré en-deçà du carré (4) du nombre (2) et de la puissance (2) qui la constituent dans l'espace.

En-deçà de ce champ de ruine qui n'existe que par sa capacité d'abstraction du réel et de la rationalité les plus efficientes, il ne reste que des nombres simples construit sur le fractionnement des entiers et la géométrie.

L'historicité du scientisme est frauduleuse et la géométrie analytique spécule dans ses analyses sur des quantités défuntes que l'usure accumule autour de l'abîme en fuyant vers un horizon qu'elle confond avec une origine à venir.

Le fondement de cette origine sur une unité transcendante – l'Unique en deçà du Premier qui n’apparaît qu'avec sa Seconde – et la limite que lui assigne Sa décade comme Totalité avec son indice (0) n'achèvent pas pour autant leur perspective.

Singh donne un exemple de son dépassement induit par le développement informatique de la machine de Turing dans son cheminement vers l'abstraction qui le met au-delà de la myriade dont la décade limite à la quatrième puissance (104) le paysage traditionnel :

« Une séquence particulière de nombres premiers démontre que l'extrapolation est une dangereuse béquille.

Au XVIIe siècle, des mathématiciens avaient prouvé par une analyse détaillée que les nombres suivants sont tous premiers :

« 31 » – « 331 » – « 3 331 » – « 33 331 » – « 333 331 » – « 3 333 331 » – « 33 333 331 »

« Les nombres de cette suite sont de plus en plus grands et ils auraient exigé des efforts considérables pour vérifier s'ils étaient premiers ou pas.

« À l'époque, quelques mathématiciens avaient été tentés d'extrapoler à partir de ce schéma pour conclure que tous les nombres construits sous cette forme sont premiers.

« Toutefois, le nombre suivant [ ... ] se révéla ne pas être premier :

« 333 333 331 = 17 x 19 607 843 »

Cf. Simon Singh – Op. Cit. – Ibidem (1997)

Dans l'attribution des ennéades aux lettres de l'alphabet, la myriade contient les quatre ennéades qui s'achèvent avec les trente-six nombres du Carré solaire dont la Constante forme le nombre du Pôle (111) et la Somme celui de sa réalité contingente (666) :

« Σ (4 x 9) = 666 »

Notons que si le développement informatique de la machine de Turing spécule au-delà de cet horizon, elle réintroduit néanmoins les bases les plus élémentaires de l’arithmétique dans son mode d'appréhension des nombres.

Le bouddha est dans la machine dit le Traité du zen et de l'entretien des motocyclettes de Robert Pirsig en 1974.

« Un autre exemple qui explique pourquoi les mathématiciens refusaient d'être persuadés par l'évidence que fournissaient les ordinateurs est celui de la conjoncture d'Euler.

« Euler avait ainsi déclaré qu'il n'y avait pas de solution à une équation qui n'est pas très différente de celle [ du dernier théorème ] de Fermat : « x4 + y4 + z4 = w4 ».

« Pendant deux cents ans, personne ne put prouver la conjoncture d'Euler, mais personne ne pouvait non plus l'infirmer à l'aide d'un contre-exemple.

« Les premières tentatives de vérification manuelle, puis des années de recherche avec des ordinateurs ne parvinrent pas à offrir de solution.

« L'absence de contre-exemple plaidait fortement en faveur de la conjecture. Mais en 1988, Noam Elkies, de l'université Harvard, découvrit la solution suivante :

« 2 682 4404 + 15 365 6394 + 18 796 7604 = 20 615 6734 »

« En dépit de toutes les évidences, la conjoncture d'Euler était donc fausse, et Elkies prouva en fait qu'il existait d’innombrables solutions à l'équation.

« La morale de l'histoire est qu'on ne peut se fonder sur le premier million de nombres pour prouver une conjoncture sur tous les nombres. »

Cf. Simon Singh – Op. Cit. – Ibidem (1997)

Mais les cartésiens vivent au-delà du Vivant qui ne meure pas que nous identifions à la myriade dans l'idée bien à eux qu'ils se font de « tous les nombres » (une infinité sur une quantité de rien).

   

    

samedi 14 mai 2022

Les indulgences

Pour le vingt-cinquième cycle du dixième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Nous avons constaté à trois reprises – dans la biographie de Bernadette Soubirous, sur le site marial du Sugny et sur la chaire sapientiale de la Dame des armoises – que le nombre des jours d'indulgences étaient toujours de trois cents.

Si ceux du site marial du Sugny sont consacrées à la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, ceux du berg d'Alsem auxquelles fait référence la Sainte de Nevers le sont aux Salutations angéliques de l'Angélus qui fondent la prière du Rosaire.

Plus précisément, chaque Salutation génère un nombre d'indulgences qui correspond à celui des Salutations qui se font deux fois chaque semaine par groupe de trois, chaque groupe comprenant cinq Mystères et chaque Mystère dix Salutations :

« 2 x 3 x 5 x 10 = 300 »

Il y aurait donc un jour de la semaine où les Salutations ne se font pas – celui du Sabbat qui commence le Vendredi soir avec la Passion du Christ – et une analogie entre les indulgences et les cycles du Jour et de la Nuit dans la décade des mois :

« 300 = 10 x 30 »

Ces litanies que la prédication dominicaine proposait aux laïcs des ordres mendiants correspondent aux psalmodies cénobitiques qui reprennent les cent cinquante psaumes du Zabur de David dans la liturgie sabéenne.

Cette liturgie en reprenait cinquante par jours sur le même modèle que la prescription du « Salat » en Islam fait correspondre aux cinq prières quotidiennes des dix-sept « Rakat » pour le musulman.

Cette correspondance dans la prescription recoure alors au « hadith qudsi » – une parole sainte qu'on attribue à Dieu – qui considère que « cinq » et « cinquante » sont semblables pour le Sceau des prophètes auprès de son Seigneur.

Il est donc plutôt invraisemblable qu'un pontife qui s'est vu sauvé par la Vierge en 1981 se soit cru autorisé à déconstruire les nombres du Rosaire que la tradition dominicaine lui attribue en y ajoutant cinq Mystères qu'il consacre à la lumière.

C'est ne pas voir que les Mystères glorieux relèvent déjà de la Véritable lumière dans la vision de l'intellect que Mgr Ratzinger distinguait du sensible et de imaginaire dans son commentaire théologique sur les structures anthropologiques des révélations privés.

Cf. Le message de Fatima [ présenté par la ] Congrégation pour la doctrine de la Foi [ en ] mai 2000. Et pour la distribution hebdomadaire des Mystères :

 Lundi 

 Joyeux 

 Joyeux 

 Mardi 

 Douloureux 

 Douloureux 

 Mercredi 

 Glorieux 

 Glorieux 

 Jeudi 

 Joyeux 

 Lumineux 

 Vendredi 

 Douloureux 

 Douloureux 

 Samedi 

  

 Joyeux 

 Dimanche 

 Glorieux 

 Glorieux 

L'introduction des Mystères lumineux du jeudi montre en déplaçant les Mystères joyeux vers le Sabbat que ceux du Vendredi et du Dimanche sont bien à la bonne place dans l'ordre des trois premiers Mystères de la semaine.

Rappelons que dans la représentation cyclique des semaines, on termine par le Jour dominical qui apparaît alors comme le huitième de l'Octave et que ce sont bien les Mystères glorieux du mercredi qui sont au centre de la semaine.

Pour la distribution des dix-sept « Rakat » dans les cinq « Salat » en Islam par rapport aux heures liturgiques dans la tradition cénobitique :

 Fajr 

 2 

 Matine 

 Prime 

 Dohr 

 4 

 Sexte 

 None 

 Asr 

 4 

 Vêpres 

 Complies 

 Magreb 

 3 

 Complies 

 Vigiles 

 Icha 

 4 

 Vigiles 

 Mâtine 

L'Angélus se récite le Matin, le Midi et le Soir. Ce qui peut correspondre aux trois premières prières du Jour en omettant l'office de Tierce dans la liturgie des heures.

Elles correspondent plus précisément aux offices de Prime, de Sexte et des Vêpres. Les convers les pratiquaient aux champs ou à l'atelier en-dehors de la clôture monastique.

Le « Salat » se situe toujours dans un laps de temps qui a ses propres repères par rapport aux projections de l'hombre par la lumière que les offices du Soir et de la Nuit dilatent dans la distribution des heures liturgiques.

Le nombre des dix-sept « Rakat » pourrait donc s'entendre ici par « dix pour le Jour » et « sept pour la Nuit ».