Pour
le quatrième cycle du septième mois de la décade
comprenant
la nuit et le jour :
L'entrée
de la Lumière se fait par le Solstice d'Hiver et sa sortie
par le Solstice d’Été.
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182 |
S H |
182 |
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126 |
AN |
112 |
CT |
126 |
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91 |
E P |
91 |
S E |
91 |
E A |
91 |
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Les
trois guṇas – Tamas / Rajas / Sattva – représentent
l'enracinement, la croissance et l'efflorescence végétatives de la
Trimûrti – Shiva / Brahma / Vishnu – dans la succession des
saisons du Solstice d'Hiver au Solstice d’Été en passant par
l’Équinoxe du Printemps.
Leur apocatastase s'accomplit autour de l'axe solsticial en deux mouvements :
- la Catabase qui descend pendant soixante jours vers le Solstice d'Hiver depuis l’Équinoxe d'Automne
- l'Anabase qui remonte pendant trente-six jours vers l’Équinoxe du Printemps depuis le Solstice d'Hiver
La
Catabase est suivie après une douzaine de jours d'une quarantaine
qui commence au dixième jour du Janus et s'achève avec les prémices
qui précèdent l'Anabase.
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26 |
S H |
26 |
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18 |
AN |
16 |
CT |
18 |
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13 |
E P |
13 |
S E |
13 |
E A |
13 |
☼ |
La
répartition des quatre saisons et des trois guṇas peuvent se
faire en nombre de jours (364) ou de semaine (52) sans prendre en
compte les jours bissextiles qui se répartissent dans le cycle du
Phénix aux six mille lunaisons autour de l’Équinoxe du Printemps.
Le
cycle estival qui s'étend autour du Solstice d’Été en dehors des
seize semaines de l'apocatastase dure trente-six semaines – c'est à
dire 252 jours.
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Mois |
3 |
Mois |
☼ |
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Semaines |
13 |
Semaines |
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Mois |
Semaines |
Saison |
1 |
Saison |
Semaines |
Mois |
3 |
13 |
1 |
● |
1 |
13 |
3 |
Mois |
Semaines |
Saison |
1 |
Saison |
Semaines |
Mois |
☼ |
Semaines |
13 |
Semaines |
☼ |
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Mois |
3 |
Mois |
« Là
se rangent dans un ordre parfait, des centaines de colonnes
prismatiques, mais de taille inégale, semblables aux produits d'une
cristallisation gigantesque !
Leurs fines arêtes se dégagent aussi nettement que si le ciseau
d'un ornemaniste en eût profilé les lignes.
« Aux angles rentrants des unes s'adaptent géométriquement les angles sortant des autres. À celles-ci, il y a trois pans ; à celles-là, quatre, cinq, six, et jusqu'à sept ou huit, [ ... ]
« [ ... ] – ce qui, dans l'uniformité générale du style, met une variété qui prouve en faveur du sens artistique de la nature. »
« La lumière, venue du dehors, se jouait sur tous ces angles à facette. Reprise par l'eau intérieure, réfléchie comme dans un miroir, s'imprégnant aux pierres sous-marines, aux herbes aquatiques, de teintes vertes, rouge sombre ou jaune clair,
« [ ... ] elle allumait de mille éclats les saillies des basaltes, qui plafonnaient en caissons irréguliers à la voûte de cette hypogée sans rivale au monde. »
« Au-dedans régnait une sorte de silence sonore [ ... ] ce silence spécial aux excavations profondes, que les visiteurs ne songeaient pas à interrompre.
« Seul le vent y promenait un effluve de ces longs accords, qui semblent fait d'une mélancolique série de septième diminuée [ la dièse d'une octave ] s'enflant et s’éteignant peu à peu.
« On eût cru entendre, sous son souffle puissant, résonner tous ces prismes comme les languettes d'un énorme harmonica.
« N'est-ce pas à cet effet bizarre qu'est dû le nom d'An-Na-Vine, « la grotte harmonieuse », ainsi que cette caverne est appelée en langue celtique ? »
Cf. Jules Verne – Le rayon vert – La grotte de Fingal [ à ] Staffa [ « Fingal était le père d'Ossian [ le ] génie [ de ] la poésie et de la musique [ ... ] des bardes ... » ] (1882)
Verne ne réalise pas que les basaltes magmatiques expliquent difficilement les prismes de ces cristaux qui décrivent des rhizomes pétrifiées dans la souche d'un arbre gigantesque.
Aristobulus Ursiclos – le personnages le plus énigmatique du récit – laisse entendre le sens clos de sa poésie courtoise : l'île verte et le rayon vert se reflètent comme dans un miroir sur le roux sillon :
« Tel Arago, installé dans les déserts de Palma, sur la côte d'Espagne, épiait le signal de feu qui devait apparaître au sommet de l'île d'Iviça, et lui permettre de fermer le dernier triangle de sa méridienne ! »
[ « Tous aspiraient des yeux [ les ] derniers rayons » ] du soleil qui précèdent le rayon vert.
Cf. Op. Cit. [ pour les ] deux coups de fusil [ d'Ursiclos ] [ dans ] les ruines d'Iona
D'Ossian au séjour d'Oliver Sinclair [ de Plantard ] et de Miss Héléna Campbell à Staffa, l'égérie du récit compte « quinze siècle de sommeil » en 1881 – ce qui nous ramène à la fin du IVe siècle de l'ère chrétienne.
Fingal est la version galloise de Finn Mac Cumhal qui n'est pas sans rapport avec l'ascendance de nos rois fainéants – les mérovingiens – et avec celle du Roi que Jean Raspail situe à Iona « au-delà de la mer ».
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