Pour
le troisième cycle du dixième mois de la décade
comprenant la
nuit et le jour :
Nous complétons notre système de référence en y insérant les trois palindromes de la langue arabe : le « Nûn », le « Mîm » et le « Wâw ».
Ces palindromes délimitent le plan transcendant – celui de l'ipséité divine (1) – le plan métaphysique qui décompose la Décade et son Pôle (5) et le plan phénoménal qui délimite le royaume des réalités subtiles entre la Dyade (2) et le monde des hommes.
Du point de vue des nombres, le « Nûn » (50) décompose la base du Damier – « ad-Da'im » – autour du « Wâw » (6) qui caractérise le monde des hommes.
Le « Mîm » (40) décompose l'Octogone autour du « Yâ » (10) qui caractérise la Décade et le « Wâw » (6) décompose l'Orbe zodiacal autour du « Alif » (1) qui caractérise l'Unité sommitale.
C'est
une image cosmographique de la montagne « Qâf » (100)
dont la base repose sur les cases du Damier et dont le sommet
transcende l'Orbe des constellations zodiacales.
Hâ-hût (5) |
1 |
Σ 1 = 1 |
[ W = 6 ] |
W â W |
[ 6 = W ] |
Yâ-hût (10) |
5 |
Σ 5 = 15 |
Lâ-hût |
Σ 4 = 10 |
Σ 10 = 55 |
[ M = 40 ] |
M î M |
[ 40 = M ] |
Jabbârût |
2 |
Σ 2 = 3 |
Malakût |
[ 1 ] |
Σ 1 = 1 |
Nasût |
Σ 3 = 6 |
Σ 6 = 21 |
[ N = 50 ] |
N û N |
[ 50 = N ] |
« Telle
chut – des Poètes le dise – comme elle désirait voir
Visible
le Dieu, sa Foudre sur la Maison de Sémélé
Et la divinement
frappée donna naissance,
Au Fruit de l'Orage, à Bacchus le
sacré. »
●
« So
fiel – wie Dichter sagen – da sie sichtbar
Den Gott zu sehen
begehrte, sein Bliz auf Semeles Haus
Und die göttlichgetroffne
gebahr,
Die Frucht des Gewitters, den heiligen Bacchus. »
« C'est au plus tard, quand il invoque le mythe de Sémélé, pour rendre sensible l'origine de la poésie, qu'à dû s'imposer à Hölderlin la question de savoir si le poète – lui-même, Hölderlin – est capable de supporter le feu céleste.
« N'a-t-il pas, lui aussi, à payer le prix que paya Sémélé réduite en cendres ?
« Sans aucun doute, l'Hölderlin tardif a expérimenté de plus en plus la force destructrice de la lumière divine qui, à l'issue du voyage effectué dans la chaleur dévorante du Midi, finit en 1802 par le pousser dans la nuit ; [ ... ]
« [ ... ] et, à cette époque, il n'aurait certes pas osé espérer d'autre fin. »
Cf. Peter Szondi – Poésie et poétique de l'idéalisme allemand – L'autre flèche. Sur la genèse des derniers hymnes d'Hölderlin (1974) [ L'autre flèche évoque ici la foudre. ]
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