...
Retour vers les demeures du Sabbat
Pour
la demeure de la quarante-et-unième semaine sidérale
qui vient
avec le Sabbat :
●
Les
quatorze stations du martyre de Pie VI dans les prisons du
Dauphiné
de Suze à Valence en passant par Corps et Grenoble
du
Mercredi 27 mars au Jeudi 29 août 1799
* ° *
Son successeur étend à toute l’Église le Dimanche 18 septembre 1814 la dévotion à Notre-Dame des Sept Douleurs – trente-deux ans avant la Réparatrice qui pleure à La Salette le Samedi 19 septembre 1846.
Le martyre de Pie VI coïncide avec l'investiture du Sceau des saints muḥammadiens – Ahmad at-Tijani – à Fès le Dimanche 12 Muharram 1214 – le 16 Juin 1799.
La Réparation de Celle qui pleure à la Salette le Samedi 19 septembre 1846 annonce le pontificat de l'antipape qui doit siéger jusqu'à la fin de la Sainte Église Romaine d'après l'avant dernière devise pontificale (112) de la Prophétie des papes.
●
« ... le sac de Jérusalem par les Babyloniens en 587 avant Jésus-Christ. »
Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – Des Chroniques et des Rois – Le Seigneur est notre rempart, notre forteresse... (2006)
●
« ... l'avancée des troupes babyloniennes qui en 586 avant Jésus-Christ allaient écraser les derniers restes du royaume de Juda ... »
Cf. John Romer – Op. Cit. Ibidem – Les Royaumes (2006)
●
« C'est à Babylone – pendant l'exil – que le mot « Juif » fut utilisé pour la première fois ; il désignait les Israélites originaires de Juda – le royaume du Sud.
« Lorsque Babylone tomba au main de Cyrus le Grand vers 539 avant Jésus-Christ, Juda devint une province de l'Empire perse. »
Cf. John Romer – Op. Cit. – Un ouvrage en chantier – Paroles d'exilés (2006)
●
« ... il ne reste presque rien de la période où Jérusalem était sous la domination perse, c'est-à-dire entre 587 et 331 avant Jésus-Christ ... »
Cf. John Romer – Op. Cit. Ibidem – Le retour (2006)
●
« On sent une mesure d'émerveillement dans ce passage où l'historien grec Hérodote donne ses premières impressions de Babylone où il vint aux environs de 460 avant Jésus-Christ alors que la ville abritait encore bon nombre d'Israélites toujours exilé. »
Cf. John Romer – Op. Cit. – Des Chroniques et des Rois – La nostalgie de Sion (2006)
●
« Pendant trois siècles encore après la mort d'Alexandre en 323 avant Jésus-Christ, les troupes égyptiennes et syriennes prirent la Judée comme champ de bataille en plus de deux cents occasions. »
« On traduisit d'abord les livres de la Loi de Moïse formant le Pentateuque, travail qui fut complété aux environs de l'an 250 avant Jésus-Christ à Alexandrie. »
Cf. John Romer – Op. Cit. – Un ouvrage en chantier – Des villes de lumière (2006)
●
« [ Les deux livres des Maccabées ] racontent le pillage du temple de Zorobabel et de ses trésors, les complots, les guerres ...
« ... et aussi les terribles souffrances causées par l'édit du roi syrien Antiochus Épiphane en 168 avant Jésus-Christ lorsqu'il interdit aux Juifs toute pratique religieuse. »
Cf. John Romer – Op. Cit. Ibidem – Hérode et l'hellénisme (2006)
●
Par Jérusalem avant 539 nous entendons avec Kamal Salibi « ash-Sharîm » :
« La capitale de Salomon [ Sol & Man ] a dû se situer quelque part entre [ l'actuel village de « Shabâ'ah » dans les hautes terres d'Asîr et « Danâinah » dans les basses terres de Zahran au sud de l'oued Aḍam ] ...
« ... plus vraisemblablement là où se trouve aujourd'hui un obscur village nommé « al-Sharîm » près de la ville de Nimas, le long de la crête du Sarat d'Arabie occidentale. »
Cf. Kamal Salibi – La bible est née en Arabie – Jérusalem et la cité de David (1986)
Pour la Judée iduméenne antérieure nous suivons avec Tacite l'origine crétoise des Idéens de l'Ida – quoique son origine éthiopienne ne soit pas à dédaigner pour le couloir iduméen d'Eilat qui allait vers Jaffa – comptoir « éthiopien » sur la Méditerranée.
Les origines égyptienne, assyrienne et homérique restent contextuelles ou mythologiques et il faut bien sûr entendre par « éthiopienne » les côtes méridionales de la mer Rouge.
Cf. Philippe Borgeaud – Aux origines de l'histoire des religions – Moïse. Histoire de Grèce et de Rome – Les récits sur Jérusalem et les mécanismes de la comparaison chez Tacite (2004)
* ° *
Notre conception du judaïsme s'inscrit entre la lecture de la Loi par Esdras à Jérusalem sur le lieu du Temple de Zorobabel et le martyre du rabbi Akiba où les parallèles avec l'hégire du Prophète à Yathrib et la passion du Christ à Jérusalem nous semblent évident.
Nous avons vu avec Sylvain Lévi (+ 1935) que tous les Israélites ne sont pas sionistes et avec Edward Robinson (+ 1863) que tous les sionistes ne sont pas Juifs. Israël (64) quelque soit son passé reste à réinventer – « Y.H.V.H – A.Z.L ».
●
Sur le nombre des archanges, le concile d'Aix-la-Chapelle (789) n'en retient que trois :
Michel |
Gabriel |
Raphaël |
La théologie juive en ajoute cinq – ce qui en fait huit :
Phanouel |
Ragouel |
Saraqiel |
Remeiel |
Satanaël |
La théologie russe également – ce qui en fait toujours huit ou treize :
Uriel |
Salatiel |
Iegudiel |
Barachiel |
Jeremiel |
Mais sept pour Tobie XII 15 et pour I Enoch XX 1-8 :
Raphaël |
Ouriel |
Michaël |
Saraqiel |
Gabriel |
Raguël |
Remeiel |
Le huitième étant vraisemblablement Satanaël ou Sabatanaël : le treizième lié au Sabbat dans le plérôme des treize lunaisons sidérales mais rejeté par le plérôme synodique.
Or le Sabbat quand il n'apparaît pas comme le septième jour de la Semaine ne peut être identifié qu'à la treizième semaine de la Saison remembrant le treizième mois sidéral avec les quatre jours complémentaires qui sont autour du Solstice d'hiver.
Cf. Gilles Le Pape – Les écritures magiques – Le paysage angélique entre l'ange et l'homme (2006)
Les neuf qu’Édouard Brasey fait correspondre avec les trois grades des trois ordres dionysiaques en donnent encore cinq autres avec les trois premiers si l'on considère que le Metatron au sommet de la hiérarchie reste en-dehors du système :
Jophiel |
Zaphkiel |
Tzadkiel |
Camaël |
Haniel / Anaël |
Ce qui en fait dix-neuf avec le Pantocrator de la Déisis d'El-Shadday quand Il est sur le Trône et dix-huit quand on l'identifie aux deux lettres du Vivant – le « Ḥâ » (8) et le « Yâ » (10).
Brasey fait correspondre Camaël avec Uriel que Le Pape fait correspondre avec Phanouel et qui par ces correspondances est de tous les système même quand ils ne sont que quatre en relation avec les semaines du mois sidéral et les saisons de l'âge de fer.
Mikaël |
Gabriel |
Raphaël |
Uriel |
Ce qui met Ouriel en rapport avec Ouranos dans les registres du Ciel chez saint Paul – cf. Colossiens I 15 et 16 :
« Le Fils est l'image du Dieu invisible, le Premier-né de toute la création. En effet, c’est en Lui que tout a été créé dans le Ciel et sur la Terre, le visible et l’invisible : Trônes, Souverainetés, Dominations, Autorités. Tout a été créé par Lui et pour Lui.
Ces variables donnent à peu près les grades d'un ordre intermédiaire au-dessus de celui des Anges et des Archanges mais en-dessous des Séraphins et des Chérubins que les hiérarchies dionysiaques complètent avec les Trônes et les Principautés :
Dominations |
Vertus |
Puissances |
Souverainetés |
Dominations |
Autorités |
« Cette Puissance, [ Dieu ] l'a déployée dans le Christ quand Il l'a ressuscité et l'a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes au-dessus de toute Domination, de toute Autorité, de toute Puissance, de toute Souveraineté ...
« ... et [ au-dessus ] de tout Nom qui peut être nommé non seulement dans le monde présent mais encore dans le monde à venir. » – Cf. Ephésiens I 20 et 21.
Compte tenu de ces grades dans les ordres dionysiaques, Brasey identifie les Chérubins et les Séraphins aux Mois des semaines et à aux Semaines des jours en rapport avec leurs nombres (13) et (7) dont le septième et le treizième restent sabbatiques.
Ce faisant le huitième – l'archange qu'on rejeté les bâtisseurs – devient le Premier des jours dans l'ordre des jours de la Semaine qui l'identifie au Christ avec le Soleil et au Jour dominical pour le jour de l'Unité – « al-Yawm al-Aḥad ».
Ce jour une fois détaché de la nuit matricielle qui le précède devient le quatrième au centre de la Semaine sur le pôle de la Lumière – « an-Nûr » – et avec le Solstice d'hiver, le Jour de la détermination au centre du treizième mois avec le septième.
De là il détermine tous les autres jours dans l'ordre des jours la Semaine à l'exception des deux ou trois incommensurables sur lequel il se trouve et qui viennent ensuite avec l'équinoxe du Printemps en-dehors de cet ordre.
En-dehors de cet ordre pour l'ordre des jours la Semaine comme il se trouve parmi les complémentaires qui entourent le Solstice d'hiver en dehors de celui des mois quand les mois synodiques rejettent celui qui est devenu dans l'ordre sidéral sa Pierre d'angle.
En vérité, ils sont trois ou quatre, sept ou huit, douze ou treize, dix-huit ou dix-neuf mais pas d'avantage et c'est pour ça qu'il est dit aussi qu'ils sont innombrables.
On dit aussi aussi que le quatrième est l'ange de la mort – Azraël – parce que c'est celui du Sabbat quand ils ne sont que sept ou treize mais ceux qui dénombrent les deux lettres du Vivant savent aussi que Celui qui est sur le Trône est le Vivant qui ne meurt pas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire