jeudi 14 mars 2024

Praxis

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du quatorzième jour qui succède à la nuit
au septième mois de la décade :

Nous venons de théoriser trois hypothèses pour la Parousie du Christ qui varient dans leur durée entre huit et sept ans et demi en passant par les trois quarts de la huitième année mais toujours à rebours du même terme pour l'équinoxe de Mars 2032.

Ces variations dépendent de la durée entre les célébrations dionysiaques, des parts de la quarantaine pour le règne davidique du récit vétérotestamentaire ou des trois Pâques du récit johannique pour les évangiles néotestamentaires.

Nous délaissons une quatrième hypothèse de neuf ans envisagée par les Signes majeurs de la fin des temps en Islam qui la font varier de sept à neuf pour l'Année de grâce des trois récits synoptiques qui est celui des Nazaréens dans le premier d'entre eux.

Nostradamus qui donne comme terme à ses prédictions Septembre 1999 dans le septante-deuxième quatrain de sa dixième centurie emprunte un autre point de vue mais qui rejoint notre seconde hypothèse – celle du récit vétérotestamentaire.

D'abord parce que Septembre 1999 suppose une période de trente-deux ans et demi jusqu'en Mars 2032 qui ne sont pas pris en compte et qu'il en reste sept et demi considérés à rebours depuis Mars 1992.

Autrement dit pour Nostradamus, la première part de la quarantaine du règne davidique attribué au Christ s'est déjà accomplie au début de l'ère chrétienne et la seconde se déroule après le terme d'une grand année cosmique qu'il situe en Mars 1992.

Rappelons que les 1.111 quatrains du Mage disséminés entre ses Centuries et ses Almanachs se répartissent comme pour la Prophétie des papes sur deux périodes de 444 ans autour de Septembre 1555 avec leur première édition.

Et le terme de Mars 1992 théorisé par notre seconde hypothèse est déduit de la dernière partie (1/10e) de cette grande année cosmique qui s'étend dans sa décade sur une période résiduelle de 2.592 ans.

Cette modalité nous explique la raison d'une anomalie dans la Prophétie des papes qui commence en Septembre 1143 excédant de deux trimestres les deux périodes de 444 ans réparties autour de Décembre 1587.

C'est en reprenant l'origine de Septembre 1111 qui se déduit du nombre des quatrains de Nostradamus qu'elle la déplace trente-deux ans plus tard en Septembre 1143 pour la mener vers son terme jusqu'en Mars 2032.

Autrement dit pour la Prophétie des papes, c'est la totalité de la quarantaine vétérotestamentaire qui est encore à pourvoir à partir de Mars 1992 où la Parousie du Christ ne commence qu'en Septembre 2024.

Mais la durée même de ce déplacement sur cette période de trente deux ans laisse supposer une Parousie un peu plus longue de six mois qui commencerait dès Mars 2024 – le 20 d'après l'équinoxe de cette année là.

En commençant l'année astronomique en Mars, le septième mois – c'est-à-dire Septembre – divise l'année en deux d'un équinoxe à l'autre. Suivre le récit johannique à minima depuis l’Épiphanie en Janvier ne nous suffit pas.

Quant au récit des douze constellations d'Israël sur le roi des Luminaires – Sol & Man – il reste indécis sur cette moitié d'année excédentaire introduite par Samuel (V 5) que celui des Rois (II 11) ne compte pas – ce qui nous mènerait un an plus tard.

En revenant vers les Signes majeurs de la fin des temps en Islam – « sept ou huit ou neuf » – nous disons résolument : « ni sept ni neuf » écartant les extrêmes pour nous reporter vers le texte même :

« L'an mil neuf cens nonante neuf [ et ] sept mois
Du ciel viendra un grand Roy deffraïeur
Resusciter le grand Roy d'Angolmois.
[ ▼ ]
Avant [ sept ] après Mars regner par bon heur. »

C 10 Q 72
d'après la transcription de Jean-Paul Clébert de 2003

« Le manuscrit comptait trois cent soixante pages et s'achevait sur cette phrase :
« En bas elle trouva le paquet avec le manuscrit. »

Catherine Cusset – « Le problème avec Jane » (1999)
   

    

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