mercredi 30 avril 2025

La face du Seigneur

...

Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la quatrième sphère
parmi les sept sphères célestes de la septième lettre :

« Zây »

« Aucun des quatre évangélistes ne parle de chutes de Jésus pendant la montée au Golgotha mais dans la liturgie du chemin de croix qui est célébrée pendant la Semaine sainte, il est rappelé que Jésus tomba trois fois à terre sous le poids de la Croix.

« On pourrait donc penser que la liturgie du chemin de croix et le récit des trois chutes furent influencés directement par l'examen de ce drap [ le Linceul ] que l'on considérait dans le passé comme une relique absolument authentique.

« À ce que l'on sait, le chemin de croix naquit en Syrie-Palestine d'une tradition locale très ancienne à qui saint Pétrone donna pour la première fois une forme fixe au cinquième siècle.

« Puis durant l'époque des croisades et le royaume de Jérusalem, il prit une place importante dans la dévotion populaire sous la forme d'un pèlerinage par étapes sur les lieux où à Jérusalem [ se serait ] déroulée la Passion.

« Plus tard, vers la fin du Moyen Âge les Franciscains et les Carmes imprimèrent un grand élan à cette liturgie.

« À l'exception de [ cinq ] stations, toutes les autres rappellent des faits décrits dans les Évangiles : la rencontre de Jésus avec sa mère, le geste pieux de Véronique qui essuie le visage du Christ ruisselant de sang et les trois chutes. »

Cf. Barbara Frale – Les Templiers et le Suaire du Christ – Contre toutes les hérésies – Images (2011)

Du geste pieux résulte la Véritable icône du Suaire identifiée comme celle du Voile avant même d'être confondue avec l'image du Linceul à partir de laquelle le « Mandylion » sera identifié au « Tetradiplon ».

Ce qui démontre la préexistence d'une icône – celle du « Mandylion » – qui ne serait être l'image du Linceul imprimée sur le « Tetradiplon » sans que cette préexistence ne soit établie par le geste de Véronique qui est supposé la produire avant le cinquième siècle.

Un « Tetradiplon » serait mentionné par une version de la légende d'Abgar que Frale date avec la Doctrine d'Addaï du début de ce siècle tout en décrivant un portrait « rehaussé de couleurs merveilleuses » qui ne serait être l'image du Linceul.

De l'ostentation du Linceul de Lirey (1353) à la quatrième croisade (1204) et de la translation du « Mandylion » entre Édesse et Constantinople (944) au Suaire du chemin de Croix, l'historiographie des reliques de la Passion ne serait remonter plus haut.

Quant à la conformité des récits néotestamentaires avec leur illustration, elle tend à démontrer qu'elle en est la conséquence et non la cause que la dissipation des témoignages n'aurait guère pu rendre aussi vraisemblable.

Autrement dit, la relique byzantine dont l'invention rappelle celle de la Vraie Croix par l'impératrice Hélène (326) est rehaussée par celle du Voile d'Édesse que la légende d'Abgar fait remonter vers la première moitié du premier siècle de l'ère chrétienne.

C'est pour ce Voile de byzzus retrouvé à Manoppello dans les Abruzzes que le domaine de Saint Pierre à Rome dont on voulait faire le reliquaire fut détruit à la Renaissance avant que l'icône ne disparaisse de son trésor d'une façon inavouable et inexpliquée.

La façon dont la science cherche à défendre l'authenticité du Linceul ne serait manquer de nous faire réfléchir sur le témoignage énigmatique de cet hologramme qui garde la Sainte-Face du Seigneur toujours vivante.

« ... il semble d'ailleurs bien que ce soit en Écosse que [ la Maçonnerie opérative ] demeura jusqu'au bout plus « vivante » que partout ailleurs.

« ... la prépondérance acquise par les Maçons acceptés [ ... ] dans certaines Loges aboutit à la Constitution de la Maçonnerie spéculative lorsque quatre Loges de Londres se réunirent en 1717 pour former la Grande Loge d'Angleterre ...

« ... à côté de laquelle subsistèrent de leur côté les Loges écossaises et aussi en Angleterre même celles qui relevaient de l'ancienne Loge de York.

« Ici, il faut louer particulièrement l'auteur [ Henri-Félix Marcy ] de n'avoir pas été dupe de la façon dont on présente habituellement la destruction en 1720 des documents qui avaient été rassemblés au cours des années précédentes ; ...

« ... il remarque qu'Anderson « évite de donner des précisions sur les manuscrits détruits » et que « son explication sur les causes de la destruction est obscure » ; ...

« ... sans qu'il le dise tout à fait expressément, il est visible qu'il pense qu'Anderson lui-même a bien dû – avec ses « associés » Payne et Désaguliers – être pour quelque chose dans cet « acte de vandalisme » suivant l'expression de Thory.

« Il est assez clair en effet comme il le montre ensuite que les fondateurs de la Maçonnerie spéculative ont eu pour but en agissant ainsi, ...

« ... non pas d'empêcher « que ces papiers puissent tomber dans des mains étrangères » ainsi qu'on la prétendu assez naïvement ...

« ... mais de faire disparaître tout ce qui pouvait fournir la preuve des changements qu'ils avaient apportés aux anciennes Constitution ; ...

« ... ils n'y ont d'ailleurs pas entièrement réussi puisqu'on connaît actuellement [ en 1950 ] une centaine de manuscrits sur lesquels ils n'avaient pu mettre la main et qui ont échappé à la destruction. »

« Pour en revenir à Anderson, un journal en annonçant sa mort en 1739 le qualifia de « très facétieux compagnon » – ce qui peut se justifier par le rôle très suspect qu'il joua dans le schisme spéculatif ...

« ... et par la façon frauduleuse dont il présenta sa rédaction des nouvelles Constitutions comme conforme aux documents « extraits des anciennes archives » ; ...

« ... A. E. Waite a écrit de lui qu'il était surtout « très apte à gâter tout ce qu'il touchait » ; ...

« ... mais sait-on qu'à la suite de ces événements, certaines Loges opératives allèrent jusqu'à prendre la décision de n'admettre désormais aucune personne portant le nom d'Anderson ?

« Si l'auteur [ Henri-Félix Marcy ] s'est montré plus clairvoyant que bien d'autres sur cette question de la falsification andersonienne, ...

« ... il est à regretter qu'il ne l'ait pas été autant en ce qui concerne l'origine du grade de Maître qu'il croit – suivant l'opinion communément répandue – n'être qu'une innovation introduite entre 1723 et 1738 ; ...

« ... mais sans doute ne pont-on pas exiger d'un pur historien une trop grande compétence pour tout ce qui touche directement au rituel et au symbolisme. »

« ... depuis [ la ] première apparition [ de la Maçonnerie française issue de la Grande Loge d'Angleterre ] vers 1725 ou 1726 jusqu'à la mort du comte de Clermont en 1771, ...

« ... c'est naturellement la période des débuts qui est la plus obscure et à cet égard nous trouvons ici une excellente mise au point de la question si controversée des premiers Grand-Maîtres.

« Depuis que l'astronome Lalande publia son « Mémoire historique » en 1773, cette question était brouillée à tel point qu'on pouvait la croire insoluble ; ...

« ... mais la succession semble bien être enfin établie maintenant d'une façon définitive sauf qu'il faudrait peut-être ajouter encore en tête de la liste un autre nom, ...

« ... celui du duc de Wharton qui paraît avoir exercé à une date comprise en 1730 et 1735 et au nom de la Grande Loge d'Angleterre dont il avait été précédemment Grand-Maître provincial pour la France. » [ ... ]

Cf. Réné Guénon – Contre-rendu en Septembre 1950 de l'essai d'Henri-Félix Marcy sur l'origine de la Franc-Maçonnerie et l'histoire du Grand Orient de France – « Des origines à la fondation du Grand Orient de France » – pour les Études Traditionnelles

On ne doit guère s'étonner que la date de référence en rapport avec le cycle de la Rose-Croix n'apparaisse pas ici entre 1723 et 1725 puisqu'elle se trouve communément inscrite sur les sceaux du Grand Orient de France (5728 - 4004).

Celles de 1732 et de 1769 peuvent faire référence à la Maîtrise du duc de Wharton et à celle du comte de Clermont ou à tout événement fondateur qui s'y serait trouvé.

   

    

 

    

mardi 29 avril 2025

Ce jour qui s'en va vers la nuit

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingt-huitième jour qui succède à la nuit
au premier mois du Janus :

« [ ... ] le Christ juif de Jérusalem aurait dû porter un nom hébreux : « Yeohshoua ». Or, jamais ce nom n'apparaît sous sa forme hébraïque ; il a été formé d'abord en grec « Iésous » et c'est en latin qu'il est devenu « Jésus ».

Cf. Georges Ory – Analyse des origines chrétiennes – Le christianisme vient-il de Jérusalem – La première Église était de langue grecque – les Cahiers de l'Union Rationaliste (1961)
   

I

H

Σ

O

Y

Σ

10

8

200

70

400

200

I

E

S

O

U

S

   
« Iota (10) + Êta (8) + Sigma (200) + Omicron (70) + Upsilon (400) + Sigma (200) »

« I H Σ O Y Σ » = « 888 »

« 888 + 112 » = « 1.000 »

Gn V 3-5 : « 130 + 800 = 930 » & Gn V 8 : « 912 - 800 = 112 »

pour le troisième fils d'Adam :

« Adam vécut cent trente ans ; à sa ressemblance et selon son image, il engendra un fils qu'il appela du nom de Seth. Après qu'Adam eut engendré Seth, ses jours durèrent huit cents ans et il engendra des fils et des filles. Adam vécut en tout neuf cent trente ans et mourut. »

« Seth vécut en tout neuf cent douze ans et mourut. »

« Jésus ... fils de Joseph ... fils de Seth, fils d'Adam, fils de Dieu. » – cf. Luc III 23-38

« Car mille ans sont à Tes yeux
pour le jour qui s'en va
comme une part de la nuit. »

Psaume XC 4

« Mais voici un point que vous ne devez pas oublier : pour le Seigneur un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour. » – cf. 2 Pierre III 8

« Un jour auprès de ton Seigneur est comme mille ans selon votre manière de compter. »

« al-Ḥajj » – S 22 V 47 b

« ... ils n'étaient pas et ne pouvaient d'être d'esprit si critique et indépendant qu'ils pussent négliger totalement l'autorité du Bouddhisme historique ...

« ... et ils désiraient trouver d'une façon ou d'une autre un récit établissant que le Bouddha transmit le Zen à Mahâ-Kâshyapa ...

« ... et que la doctrine fut transmise de Mahâ-Kâshyapa au vingt-huitième patriarche, Bodhi-Dharma qui devint le premier patriarche du Zen en Chine.

« Une lignée de vingt-huit patriarches indiens fut ainsi établie par les historiens du Zen alors que d'après d'autres écoles, il n'y eut que vingt-trois ou vingt-quatre patriarches après [ ou avec ] le fondateur.

« Lorsque les historiens éprouvèrent le besoin d'une transmission spéciale du Zen par le Bouddha à Mahâkâshypa, ...

« ... ils sentirent [ aussi ] la nécessité de combler le vide entre le vingt-troisième ou vingt-quatrième patriarche et Bodhi-Dharma lui-même qui d'après-eux fut le vingt-huitième. »

[ Ce qui montre le caractère symbolique de cette lignée où quatorze générations suffisent à combler les mille ans qui séparent Shâkyamuni (- 720) de Nâgârjuna (280) ...

... tandis qu'il n'en faut qu'autant pour couvrir les 240 ans qui s'étendent entre Nâgârjuna (280) et Bodhi-Dharma (520). ]

« Les vingt-huit patriarches du Zen que les fidèles considèrent comme constituant la lignée orthodoxe de transmission sont les suivants :
   

1

Shâkyamuni (- 720)

15

Kânadeva

2

Mahâ-Kâshyapa

16

Arya Râhulata

3

Ananda

17

Sangha-Nandi

4

Shanavâsa

18

Sangha-Yashas

5

Upagupta

19

Kumârata

6

Dhritaka

20

Jayata

7

Micchaka

21

Vasubandhu

8

Bouddha-Nandi

22

Manura

9

Bouddha-Mitra

23

Haklenayashas

10

Bhikshu Parshva

24

Bhikshu Simba

11

Punya-Yashas

25

Vâshasita

12

Ashvaghosha

26

Punyamitra

13

Bhikshu Kapimala

27

Prajñatara

14

Nâgârjuna (280)

28

Bodhi-Dharma (520)

   
« Lorsque Bodhi-Dharma transmit tout son message à ses disciple on lui prête la « gâthâ » suivante :

« La véritable raison de ma venue dans ce pays [ en Chine ]
Fut de transmettre le Dharma afin de sauver ceux qui étaient plongé dans la confusion
Une fleur aux cinq pétales vient de s'épanouir
Et le fruit va venir de lui-même. »

[ On a pu identifier à posteriori les cinq pétales aux cinq premiers patriarches du Zen qui suivirent jusqu'à Houeï-Nêng (713) tandis que la fleur fait clairement référence à la transmission du Dharma de Shâkyamuni à Mahâ-Kâshyapa.
   

Houeï-K'o

Chêng-T'san

Tao-hsin

Houng-Jên

Houeï-Neng

   
Il est néanmoins plus vraisemblable à priori qu'elle faisait d'abord référence aux cinq cycles du Dharma (5 x 500) introduit après mille ans par Nâgârjuna. ]

Cf. D. T. Suzuki – Essais sur le Bouddhisme Zen (1972) – Histoire du Bouddhisme Zen de Bodhi-Dharma à Houeï-Nêng (520-713) – Les origines avant Bodhi-Dharma

Reste avec nous Seigneur Jésus
car la nuit vient et ce jour touche à sa fin.

« Il y eut un soir. Il y eut un matin ... »

Genèse I
   

    

samedi 26 avril 2025

Le Serpent Vert

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du dix-neuvième jour qui succède à la nuit
au sixième mois de la décade :

Les « Fusûs al-Hikam » inspirés par le Sceau des prophètes au Sheykh al-Akbar recensent les « 27 » sagesses du Noble Coran.

Les limites de leur plérôme sont celle d'Adam au début du cycle, celles de Khâlid et de Muḥammad à la fin – « I + 24 + II ».

Douze d'entre-elles président aux pôles des quatorze phases de la Semaine – « XII ».

Deux des douze alternent parmi les sénaires – (1) et (7)

Idrîs est le pôle sabbatique parmi les triades. Yûsuf est celui des douze parmi les phases.

1. La Sagesse divine du Verbe d'Adam

I Pôle du Jour de la Lune – « Qamar » le Lundi

2. La Sagesse incantatoire du Verbe de Shîth (Seth)

- N'est pas reprise par le Noble Coran ► Corpus de Dhû'l-Kifl

3. La Sagesse transcendante du Verbe de Nûḥ (Noé)

4. La Sagesse très-sainte du Verbe d'Idrîs (Hénoch)

II (1) Pôle du Jour du Soleil – « Shams » le Dimanche – « Yawm al-Aḥad »

II (7) Pôle de la Nuit de Jupiter – « Barjis » le Jeudi

5. La Sagesse éperdue d'amour du Verbe d'Ibrâhîm (Abraham)

III Pôle du Jour de Saturne – « Kaywân » le Samedi – « Yawm al-Sabt »

6. La Sagesse de vérité du Verbe d'Isḥâq (Isaac)

7. La Sagesse sublime du Verbe d'Ismâ'îl (Ismaël)

8. La Sagesse spirituelle du Verbe de Ya'qûb (Jacob)

IV Pôle de la Nuit du Soleil – « Shams » le Dimanche

9. La Sagesse lumineuse du Verbe de Yûsuf (Joseph)

V (1) Pôle du Jour de Vénus – « Zohra » le Vendredi – « Yawm al-Jumu'a »

V (7) Pôle de la Nuit de Mars – « Mirrikh » le Mardi

10. La Sagesse de vérité du Verbe de Hûd (le prophète des 'Ad)

11. La Sagesse des ouvertures du Verbe de Ṣâliḥ (le prophète des Thamûd)

VI Pôle de la Nuit de Saturne – « Kaywân » le Samedi

12. La Sagesse du cœur du Verbe de Shu'ayb (le prophète de Madyân)

13. La Sagesse de la force intense du Verbe de Lûṭ (Lot)

VII Pôle de la Nuit de la Lune – « Qamar » le Lundi

14. La Sagesse de l'assignation existentielle du Verbe de 'Uzayr (Ezra)

VIII Pôle de la Nuit de Mercure – « Utârid » le Mercredi

15. La Sagesse prophétique du Verbe de 'Îsâ (Jésus)

IX Pôle du Jour de Mercure – « Utârid » le Mercredi – « Yawm an-Nûr »

16. La Sagesse toute-miséricordieuse du Verbe de Sulaymân (Salomon)

X Pôle de la Nuit de Vénus – Zohra le Vendredi

17. La Sagesse de la réalité du Verbe de Dâwûd (David)

XI Pôle du Jour de Mars – « Mirrikh » – le Mardi

18. La Sagesse de l'âme du Verbe de Yûnus (Jonas)

19. La Sagesse secrète du Verbe d'Ayyûb (Job)

20. La Sagesse majestueuse du Verbe de Yaḥyâ (Jean le Vivant)

21. La Sagesse royale du Verbe de Zakariyyâ (Zacharie)

22. La Sagesse intime du Verbe d'Ilyâs (Élie)

23. La Sagesse de l'accomplissement parfait du Verbe de Luqmân

24. La Sagesse de l'Imâm du Verbe d'Hârûn (Aaron)

25. La Sagesse de l'éminence du Verbe de Mûsâ (Moïse)

XII Pôle du Jour de Jupiter – « Barjis » le Jeudi

26. La Sagesse du soutien universel du Verbe de Khâlid

- N'est pas reprise par le Noble Coran ► Hadith du Sceau des prophètes

27. La Sagesse incomparable du Verbe de Muḥammad

- La sourate « Ṣâd » mentionne également Alyasa' et Dhû'l-Kifl avec Ismâ'îl (7) parmi les meilleurs des serviteurs – cf. Cr S 38 V 48

- La sourate « al-Anbiyâ' » mentionne aussi Dhû'l-Kifl avec Idrîs (4) et Ismâ'îl (7) qui ont fait preuve d'endurance dans la grâce de Dieu parmi les vertueux – cf. Cr S 21 V 85

- La sourate « al-An'âm » mentionne encore Alyasa' avec Ismâ'îl (7) et Yûnus (18) et Lûṭ (13) parmi les élus – Cr S 6 V 86

28. Alyasa' est le disciple d’Ilyâs (22) que Dieu a mentionné dans la Sainte Bible. Il est repris dans l'index des vingt-quatre prophètes coraniques des éditions Tawḥid parmi les 124.000 prophètes de l'Islam. 'Uzayr (14) et Luqmân (23) ne s'y trouvent pas.

Dhû'l-Kifl est le didyme de 'Isâ (15) – Jude Thomas dit Thaddée ou Addaï au Shams et Yuz Asaf avec le Bouddha sous le nom de Josaphat à Sri Nâgâr.

Nâgârjuna est le fondateur de l'école des Mâdhyamika – sur la Voie du Milieu – et peut être identifié à Vajradhara pour la triade orientale des bodhisattvas du Mahâyâna.

Les onze sceaux des cinq triades du Kali-yuga sont alors au nombre des douze.

Rappelons que la triade orientale suit une périodicité conforme à celle du Phœnix aux six mille lunaisons (5 x 500) contrairement à celle des cohortes du Kali-yuga (4 x 600).

Perter Harvey (1990) donne pour Nagarjuna environ (150-250) – l'échéance formelle dans l'hagiographie du Bouddhisme étant 280 pour l'ère chrétienne.

Dans la tradition chinoise du Zen, Nagarjuna (14) est le juste transmetteur de la Loi entre Shâkyamuni (1) et Bodhi-Dharma (28) parmi les vingt-huit patriarches qui le précèdent.

Cf. D. T. Suzuki – Essais sur le Bouddhisme Zen (1972) – Histoire du Bouddhisme Zen de Bodhi-Dharma à Houeï-Nêng (520-713) – Les origines avant Bodhi-Dharma

« Un point intéressant [ ... ] est celui qui concerne la signification des lettre « S » [ et ] « I » interprétées le plus souvent par « Supérieur Inconnu » et qui en réalité ont servi à beaucoup de chose : ...

« ... nous avons déjà fait remarquer qu'elles sont notamment les initiales de la « Société des Indépendants » dont il est question dans le « Crocodile » [ de Louis-Claude de Saint-Martin ] ainsi que la « Société des Initiés » de Willermoz ; ...

« ... comme le dit M. van Rijnberk, on pourrait multiplier les exemples semblables ; ...

« ... lui-même remarque qu'elles sont aussi l'abréviation de « Souverain Juge » [ toujours en confondant le « I » et le « J » ] titre des membres du « Tribunal Souverain » des Élus Coëns ; 

« ... nous ajouterons que dans un autre rite de la même époque, il y eut un grade de « Sage Illuminé » et que dans le Rite Écossais Ancien et Accepté lui-même, il y a celui de « Secrétaire Intime » qui se trouve être le sixième, ...

« ... ce qui est assez curieux comme rapprochement avec les « six points » [ de l'hexagone ] et notons en passant [ ... ] que dans la Stricte Observance l'acte d'obédience aux « Supérieur Inconnus » était aussi en six points ; ...

« ... mais pourquoi ces deux lettres ont-elles joui d'une telle faveur ?

« L'auteur a tout à fait raison de penser qu'elles le doivent à leur valeur symbolique propre qu'il a d'ailleurs entrevue en se reportant à une des planches de Khunrath ; ...

« ... seulement, il a oublié de faire une distinction entre deux symboles connexes mais cependant quelque peu différents : ...

« ... celui du « serpent d'airain » qui donne en réalité les lettres « S » [ et ] « T » - initiales elle aussi de « Souvrain Tribunal », ...

« ... et celui où l'arbre ou le bâton autour duquel est enroulé le serpent est représenté uniquement par un axe vertical ; ...

« ... c'est ce dernier qui donne les lettres « S » [ et ] « I » dont une autre forme se retrouve dans le serpent et la flèche qui figurent sur le sceau de Cagliostro [ et au centre du sigle de la fraternité hermétique de Luxor. ]

« Puisque nous avons été amené à parler de cette question, nous ajouterons que [ ... ] la lettre « S » représente [ essentiellement ] la multiplicité et la lettre « I » l'unité ; ...

« ... il est évident que leur correspondance respective avec le serpent et l'arbre axial concorde parfaitement avec cette signification ; ...

« ... et il est tout à fait exact qu'il y a là quelque chose qui procède de « l'ésotérisme profond », bien autrement profond et authentique que la « Sainte Initiation » martisniste ...

« ... qui n'a certes pas plus de titre à revendiquer la propriété de cet antique symbole que celle nombre « 6 » et du sceau de Salomon ! »

Cf. René Guénon – Études sur la franc-maçonnerie et le compagnonnage (1971) – « Compte-rendu du livre de Gérard van Rijnberk sur « Un thaumaturge au XVIIIe siècle : Martines de Pasqually ... » publié dans les Études Traditionnelles en Juin 1939

Leur signe se retrouve au pied des chrismes carolingiens où nous avons cru pouvoir le faire correspondre aux cédilles d'un Digamma (6) dont la valeur est celle de ses Gamma (2 x 3) dans la réciprocité de leurs hémisphères avec les angles de leur carré.

Leurs cédilles s'y opposent comme pour les angles d'une Svastica où leur nombre se multiplie (4 x 3) sur le cadrant d'une horloge montrant les heures du Jour et de la Nuit.

    

     

mercredi 23 avril 2025

Le Régénérateur

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du quatorzième jour qui succède à la nuit
au neuvième mois de la décade :

Par-delà les sept sacrements théorisés par le Catéchisme, nous en recensons une douzaine que nous organisons sous quatre rubriques :

- Théurgie de l'Esprit Saint et règlement judiciaire extraordinaire

1. la Consolation des néophytes par la bénédiction presbytérale des anciens

2. le Baptême des catéchumènes ou l'Exorcisme des énergumènes

3. la Pénitence extraordinaire des récalcitrants

- Agrégation des baptisés qui ont reçu la bénédiction presbytérale des anciens

1. la Communion eucharistique reprenant les formes ordinaires de la théurgie

2. le Mariage conjugal interprété comme une Communion ou comme un Sacre

- Onction sacramentelle des élus qui ont communié dans le Seigneur

1. la Confirmation baptismale des laïcs reprenant la Consolation des néophytes

2. le Sacre royal exprimant une forme extraordinaire de la théurgie

3. l'Ordination diaconale des officiants ouverte à la vie conjugale

4. l'Ordination sacerdotale des prêtres formée par le célibat

5. la Consécration épiscopale des apôtres conforme à l’endura des gnostiques

6. l'Extrême-Onction des agonisants ou la sanctification des anciens

- Baptême par le feu comme adoubement à la consécration suprême du pontificat

1. la Conformation au Christ par un séraphin ou par la colombe de l'Esprit Saint

Cette Conformation fait explicitement référence au Christ pour celle de François, de Colomban ou de Grégoire dans leur vie laïque, religieuse ou sacerdotale.

Mais la littérature monastique l'identifie également à une forme de réalisation spirituelle qu'elle se représente comme une sorte de mariage mystique.

Mariage mystique avec l'hypostase de la divinité que nous distinguons pour l'identité suprême de la réalisation cyclique de sa déité.

La discipline ecclésiastique subdivise encore le ministère diaconal en six fonctions hiérarchiques : Diacre, Sous-diacre, Acolyte, Exorciste, Lecteur et Portier.

L'archidiacre assume le vicariat auprès de l'épiscopat.

« Depuis Adam jusqu'au déluge, on n'a compté que deux nations : ...

« Celle des Enfants de Seth établis au Nord [ et ] appelé Enfants de Dieu parce que sa Loi s'y était conservé, ...

« ... et celle de Caïn appelée les Enfants des Hommes relégué au Midi.

[ « Il était défendu aux enfants de Dieu de s'allier avec les enfant des hommes. » ]

« Les deux nations par le lieu de leur demeure figuraient les esprits pervers relégués au midi de la Création et l'esprit bon dans la partie Nord.

« On ne compte que deux nations venue d'Adam parce qu'Abel – son second fils – ne laissa point de postérité matérielle.

« Il n'est venu que pour opérer par sa mort la réconciliation de son père – Adam – et d'être le type [ christique ] de la Régénération universelle.

« Caïn et sa postérité fait le type des esprits pervers premiers émanés de leurs chefs ; ...

« Seth et sa postérité fait le type des mineurs ou de l'homme second émané mais devenu l'aîné dans l'ordre spirituel.

« Il faut remarquer que c'est dans cette postérité de Seth et d'Enos – son fils – que se sont passés tous les types spirituels survenus parmi les hommes pour leur instructions jusqu'à Noé. »

« Dans l'origine on voit Adam – père temporel de toute sa postérité – faisant le type du Créateur, Abel faisant celui du Régénérateur et Seth celui de l'Esprit qui instruit et dirige. »

« La postérité des hommes est sauvé par Noé, trouvé seul juste aux yeux du Créateur.

« Noé à l'événement du déluge – âgé de 600 ans – [ ce qui laisse penser que ce récit ne se situe que dans la première cohorte de l'âge de Fer ] fait le type du Créateur, ...

« ... flottant sur les eaux et conservant dans l'arche le germe de toutes les reproductions animal. » [ S'en suit une description de l'Arche d'Alliance et du Temple de Salomon en rapport dans leurs dimensions avec la Création universelle. ]

« Depuis Noé, il y a eu trois nations [ ... ] : Cham, Sem et Japhet.

« Cham – l'aîné – relégué dans la partie du Midi représente le type de Caïn et des premiers esprits émanés prévaricateurs. [ Celle des Nègres et des Shudras. ]

« Sem – père de la postérité des Israélites par Abraham – fait le type de celle de Seth. [ Celle des Arabes et des Vaishya. ]

« Japhet est le père de la troisième nation qui est celle des Gentils chez qui la lumière a été transportée par le mépris qu'en ont fait les Hébreux descendant de Sem en punition de leur abandon de la loi divine ... [ Celle des Hébreux et des Kshatriya. ]

« ... et les Chrétiens d'aujourd'hui ou les Gentils provenus de Japhet sont devenus par la pure miséricorde du Créateur les aînés dans l'ordre de la Grâce des descendant de Sem ; ...

« ... mais comme ces descendants de Sem ont été le peuple choisi par le Créateur pour y manifester Ses merveilles et Sa gloire et que ses décrets doivent s'accomplir, ils rentreront à la fin des temps dans leurs droits, ...

« ... et par une réconciliation entière, ils redeviendront les aînés des Gentils qui par l'abus de leurs lumières, connaissances et secours mériteront d'en être privés à leur tour, ce qui commence déjà dans le Siècle présent [ le XVIIIe ] à se manifester. »

Cf. René Guénon – Études sur la franc-maçonnerie et le compagnonnage (1972) – « Quelques documents inédits sur l'ordre des élus coëns » (1774) publiée dans la Revue Antimaçonnique en 1914 sous la signature du « Sphinx

Notre évocation des castes ne prend pas en compte les Harijanes qui sont pour ainsi dire rejetés en dehors de l'humanité parmi les Djinns du mazdéisme ni les Brahmanes en rapport au contraire avec le type abrahamique des prophètes.

Ce qui n'en laisse que trois hormis la caste originelle dont serait issus les Brahmanes, les Ksatriyas et les Vaishyas – celle des Shudras s'identifiant en quelque sorte à cette caste originelle avant une tripartition ultérieure.

La transposition des deux types adamiques – kaïnite et séthien – parmi les trois postérités noachites où les Hébreux occupe une position polaire en rapport avec le Nord n'entre pas dans cette perspective originelle où Noé récapitule le prototype régénéré par Abel.

L'ouvrage de Papus sur Martines de Pasqually présenté par Guénon donne les sept grades de son ordre en rapport avec le sénaire de ses « Instructions sur la création universelle matérielle temporelle » :

1. Apprenti Élu Coën

2. Compagnon Élu Coën

3. Maître Particulier Élu Coën

4. Maître Élu Coën

5. Grand Maître Coën ou Grand Architecte

6. Grand Élu de Zorobabel ou Chevalier d'Orient

Il manquerait à ce sénaire le septième et dernier grade que Guénon qualifie ici de « Rose-Croix » qu'il décrit comme le dixième en comptant les « grades du porche », c'est-à-dire « les trois grades symboliques ordinaires » précédant tous les autres.

Nous lisons « Réau-Croix » avec son étude sur l'ordre des Élus Coëns publiée sous le Voile d'Isis en Décembre 1929.

   

    

samedi 19 avril 2025

L'une des deux ou trois incommensurables

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingt-sixième jour qui succède à la nuit
au premier mois de la décade

En dehors du cycle des semaines

Nous partons des généalogies bibliques pour attribuer à Seth une période de 112 ans qui prolonge le cycle Adamantin à partir du « Quṭb az-Zaman » de Nioro au Sahel en 1920.

« 1920 + 112 = 2032 »

Nous identifions par ailleurs une période de 112 jours à la troisième saison, la période hivernale attribuée à la Justice qui s'étend du Samain tritogène – le troisième jour du neuvième mois de la décade – au jour des Prémices – le cinquantième du Janus.

« 16 x 7 = 112 »

Nous qualifions aussi de corpus séthiens les Paroles cachées du didyme de Jésus, le Noble Coran et la Prophétie des papes dont les loges, les sourates et les devises pontificales sont liés à ce nombre (112).

Pour la Prophétie des papes, l'identification de la dernière devise pontificale (113) à celle du pape émérite (111) rend le nombre de celui qui vient à la fin des temps – « in psecutione extrema » – conforme à la norme (112).

« Petrus Romanus » (113) et « Judex tremendus » (114) correspondent par conséquent à une paire qui vient fermer la série (112 + 2) telle qu'on la retrouve à la fin des arcanes majeures du Tarot au delà de la lame du Jugement (20).

Nous pouvons établir à partir de la valeur des lames (30) que celle du Monde (21) correspond alors avec celle du Mat à une période qui s'étend au-delà du terme établi par Nostradamus (X 72) pour le « Roy deffraieur » en Septembre 1999.

Peu importe ici que cette datation qui compte Mars 1992 + la demi-heure apocalyptique (360 / 48) pour parvenir à ce résultat (+ 7,5) soit en-deçà du terme (2032) qui ferme sa quarantaine en achevant la période paradisiaque (40) de Seth.

« 112 = 72 + 40 »

Pour le Noble Coran qui reprend aux loges des Paroles cachées du didyme de Jésus le nombre de ses sourates, il existe une variante qui met à part la première et les deux dernières – la « Fâtiḥa » (1) et les « Mu'awwidhatân » (113-114).

Cette variante rassemble également les sourates « 8 » et « 9 » dont la seconde – « at-Tawba » (9) – reste dépourvue de son entête liminaire – entête qu'on retrouve par ailleurs au trentième verset sourate « an-Naml » (27).

Cette disposition singulière qui préside à leur dissociation ne s'explique que par le dénombrement des sourate – dénombrement pour lequel nous disons que le Repentir (9) est venu vers nous comme « l'Iklâṣ » (112) est allé vers l'Imam du Tawḥid.

« al-Falaq » (113) wa « an-Nâs » (114) sont donc parfaitement identifiables à « Petrus Romanus » (113) et « Judex tremendus » (114) d'un point de vue numérique où encore aux lames du Monde (21) et du Fou pour les arcanes du Tarot.

L'Axe du symbole de Seth (72 + 40) que nous situons en 1992 et qui correspond à la devise pontificale (73) de Sixte Quint – « Axis in medietate signi » – correspond aussi à celle (72) de Grégoire XIII [ in ] « Medium corpus pilarum » » pour notre décompte.

Mais c'est bien le Milieu du pontificat de Sixte Quint en Décembre 1587 qui vient diviser la Prophétie en deux périodes de 444 ans et 1/4 entre Septembre 1143 et Mars 2032.

De même la sourate des « Djinns » (72) fait clairement référence au dernier verset de la dernière sourate (114) en précédant celles qui rappellent les « Mu'awwidhatân » : Celui qui s'enveloppe (73) et celui qui s'est Revêtu d'un manteau (74).

« al-Muzzammil » (73) wa « al-Muddaththir » (74) font sans doute référence aux deux témoins de l'Apocalypse johannique concernés par cet enveloppement qui les revêt : le Messie d'Israël et le Sceau des prophètes.

Le logion (72) des Paroles cachées du didyme de Jésus dit à son propos : « Qui a fait de moi un homme de partage ? » Puis encore : « Qui suis-je pour partager ? ». Nous empruntons la traduction de Jean-Yves Leloup (1986).

Le partage du symbole passe donc très exactement entre le dixième jour du Janus et la nuit du jour suivant non s'en remémorer aussi les dix jours qui ont été ajouté par Jules César aux cinquante du Janus de Romulus.

Quant aux « Mu'awwidhatân » des Paroles cachées, voici ce qu'elles nous disent :

« Ce n'est pas en le guettant qu'on verra venir le Royaume.

« On ne dira pas : Voici, il est là ou il est ici.

« Le Royaume du Père est répandu sur toute la terre et les hommes ne le voient pas. »

« Voici que je guiderai Marie afin de la faire Homme.

« Elle deviendra – elle aussi – un souffle vivant semblable aux Hommes.

« Toute femme qui se fera Homme entrera dans le Royaume de Dieu. »

« Qul : 'a'ûḍu bi-Rabbi al-Falaq

« min sharri mâ ḥalaq

« wa min sharri gâsiqin 'iḍâ waqab

«wa min sharri an-naffâṭâti fi'l-'uqad

« wa min sharri ḥâsidin 'iḍâ ḥasad. »

« Qul : 'a'ûḍu bi-Rabbi an-Nâs

« Maliki an-Nâs

« Ilâhi an-Nâs

« min sharri al-waswâsi al-ḥannâs

« allaḍî yuwaswisu fi ṣudûri an-Nas

« mina al-jinnati wa an-Nâs. »

« Petrus Romanus qui pascet oves in multis tribulationibus ;...

« quibus transactis, civitas septicollis diruetur et Judex tremendus judicabit populum. »

   

    

vendredi 18 avril 2025

Sophia Incogniti

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Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la quatrième sphère
parmi les dix sphères célestes de la deuxième lettre :

« Bâ »

Pour le règlement des travaux pratiques :

« On dit que trois heures suffisent pour apprendre les règles du jeu de Go
mais qu'il faut trois vies pour en acquérir la maîtrise. »

Cf. Emmanuel Carrère – Yoga – L'enclos – La Forme (2020)

Il faut en effet trois âges – entre dix et cent – pour parcourir trois générations.

« 40 + 30 + 20 » = « 3 x 30 »

C'est-à-dire trois vies avec celle des anciens qui sont morts avant cent
mais qui sont toujours parmi nous.

Les âges et les générations se comptent en années.

Si tu sais compter jusqu'à cent compte aussi les dix de l'enfance.

Sanctifie son germe et ne permet à personne d'y toucher.

Puis ajoutes-en cinq pour constituer sa classe d'âge.

Pour la catabase de l'apocatastase, on descend vers les anciens
le troisième jour du neuvième mois de la décade.

Et pour l'anabase, on élève les ancêtres aux Prémices sur l'autel de la Parentelle.

C'est la troisième saison.

Compte cent et douze jours – « 72 » et « 40 » – ou seize semaines

autour de l'Axe qui achève le dixième du Janus.

Divise les trente-six semaines qu'il te reste autour du Solstice d'été
et laisse un jour à part pour l'équinoxe du Printemps.

C'est le jour qui double avec le Phœnix aux six mille lunaisons.

« 365 < 365,25 > 365,24 < 365,242 »

« 1 x 500 »

Et c'est celui qui triple avec le Maître des abeilles.

« 365,242 < 365,2422 > 365,24218 »

« 11 x 500 »

C'est les premières saisons.

La Paix puis la Concorde avant la Justice.

On peut donc diviser l'année en deux, en trois ou en quatre.

« 52 » = « 16 + 36 » = « 16 + (2 x 18) » = « 4 x 13 » = « 52 »

« 364 » = « 112 + 252 » = « 112 + (2 x 126) » = « 13 x 28 » = « 364 »

La dernière façon de procéder est propre à l'âge de Fer (1)

Celle qui la précède à l'âge d'Airain (2)

Et celle qui précède l'éternel été (4) à l'âge d'Argent (3)

Où les saisons procèdent à rebours des âges pour le cycle des précessions.

« 10 » = « 4 + 3 + 2 + 1 » = « 1 + 2 + 3 + 4 » = « 10 »

La quadrature du cercle et la circulation du quadrant.

Où les quatre cohortes de l'âge de Fer correspondent à ses saisons
quand le Printemps remonte vers l’Été.

Été

Automne

Hiver

Printemps

Or

Argent

Airain

Fer

Janus

Saturne

Vénus

Jupiter

Dimanche

Samedi

Vendredi

Jeudi

« ... si Saint-Martin abandonna tous les rites maçonniques auxquels il avait été rattaché – y compris celui des Élus Coëns – ce fut pour adopter une attitude exclusivement mystique donc incompatible avec le point de vue initiatique ...

« ... et que par conséquent, ce ne fut certainement pas pour fonder lui-même un nouvel Ordre  [ « Martiniste ». ]

« En fait le nom de « Martinisme » usité uniquement dans le monde profane ne s'appliquait qu'aux doctrines particulières de Saint-Martin et à leur adhérents que ceux-ci fussent ou non en relation direct avec lui ; ...

« ... et qui plus est, il est arrivé à Saint-Martin lui-même de qualifier de « Martinistes » – non sans quelque ironie – les simples lecteurs de ses ouvrages.

« Il semblerait cependant que quelques-uns de ses disciples aient reçu de lui – individuellement – un certain « dépôt » qui d'ailleurs à vrai dire n'était constitué que « par deux lettres et quelques points » ; ...

« ... et c'est cette transmission qui aurait été à l'origine du « Martinisme » moderne ; ...

« ... mais même si la chose est réelle, en quoi une telle communication effectuée sans aucun rite aurait-elle bien pu représenter une initiation quelconque ?

« Les deux lettres en question, ce sont les lettres « S.I. » qui quelle que soit l'interprétation qu'on leur donne – et il en est de multiples – paraissent avoir exercé sur certains une véritable fascination ; ...

« ... mais dans ce cas présent d'où pouvaient-elles bien venir ?

« Ce n'était sûrement pas une réminiscence des « Supérieurs Inconnus » de la Stricte Observance ; ...

« ... du reste, il n'est pas besoin de chercher si loin car quelques Élus Coëns faisaient figurer ces lettres dans leur signature ; ...

« ... et M. [ Gérard ] Rijnberk émet à ce sujet une hypothèse fort plausible suivant laquelle elles auraient été le signe distinctif des membres du « Tribunal Souverain » chargé de l'administration de l'Ordre, ...

« ... et dont Saint-Martin lui-même fit partie ainsi que Willermoz ; ...

« ... elles auraient donc été l'indication non d'un grade mais simplement d'une fonction.

« Dans ces conditions, il pourrait malgré tout sembler étrange que Saint-Martin ait songé à adopter ces lettres plutôt que celles de « R.C. » par exemple si elles n'avaient eu par elles-mêmes quelque signification symbolique propre ...

« ... dont en définitive leur différents usages n'étaient que dérivés.

« Quoi qu'il en soit, il est un fait curieux qui montre que Saint-Martin y attachait effectivement une certaine importance : ...

« ... c'est que dans le « Crocodile », il a formé sur ces initiales la dénomination d'une imaginaire « Société des Indépendants » qui d'ailleurs n'est véritablement ni une société ni même une organisation quelconque, ...

« ... [ contrairement à la « Société des Initiés » de Willermoz ] mais plutôt une sorte de communion mystique. [ ... ]

« ... sans doute faut-il voir là une allusion non à quelque chose se rapportant à Martines [ de Pasqually ] personnellement ...

« ... mais bien plutôt au passage de Saint-Martin de la doctrine des Élus Coëns à ce mysticisme où il devait se renfermer pendant toute la dernière partie de sa vie ; ...

« ... et en communiquant à ses plus proches disciples les lettres « S.I. » comme une sorte de signe de reconnaissance, ...

« ... ne voulait-il pas dire aussi par là – d'une certaine façon – qu'ils pouvaient se considérer comme des membres de ce qu'il avait voulu représenter par la « Sociétés des Indépendants » ? »

Cf. René Guénon – Les études sur la franc-maçonnerie et le compagnonnage (1971) – « L'énigme de Martines de Pasqually » publiée dans les Études Traditionnelle en Juillet 1936