dimanche 28 décembre 2025

Le Khan du Go

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du quinzième jour qui succède à la nuit
au premier mois du Janus :

Les trois périodes de cent vingt ans du Temps apocalyptique qui caractérise l'anneau du Sacré-Cœur dans son enchaînement avec celui des Templiers autour de 1673 :

Templiers

Sacré-Cœur

360 ans

120 ans

120 ans

120 ans

1313

1673

1673

1793

1793

1913

1913

2033

   
Les trois périodes de cent vingt ans du Temps apocalyptique qui caractérise l'anneau de la Rose-Croix dans son enchaînement avec celui des Cathares autour de 1604 :

Cathares

Rose-Croix

240 ans

120 ans

120 ans

120 ans

120 ans

1244

1484

1484

1604

1604

1724

1724

1844

1844

1964

   
Le prototype de cette périodicité correspond à l'invention de la sépulture fabuleuse de Christian Rosenkreutz cent vingt ans après l'inhumation dans sa crypte en 1484.

Elle est semblable à celle de l'Empereur Charlemagne justifiant le sacre d'Otton-le-Grand sur le trône du Saint-Empire Romain Germanique :

120 ans

814

934

Il y a donc 670 ans entre les deux inventions sépulcrales :

670 ans

934

1604

Et 69 ans entre les deux enchaînements :

69 ans

1604

1673

Le deuxième enchaînement sera ensuite corrigé par le calendrier révolutionnaire :

240 ans

1792

2032

L'écart entre les deux enchaînements doit donc aussi être corrigé :

68 ans

1964

2032

   
Et cette correction doit être subdivisée en deux périodes représentant les minutes de l'Heure annoncée par la Rose-Croix et la Parousie du Christ :

60 ans

8 ans

1964

2024

2024

2032

   
Ces enchaînements entre les anneaux correspondent aux miroirs magiques sur lesquels ces mystiques – celle de la Rose-Croix et celle du Sacré-Cœur – ont projeté leurs programmations. La seconde étant une adaptation de la première.

Elles empruntent leur principe à leurs prédécesseurs – Nostradamus (1555) et Ciacconius (1588) – qui projetaient déjà sur une quadrature angélique (444) qu'on retrouve pour la hiérarchie de la Fraternité blanche de la Centurie d'or chez Franz Bardon (+ 1958) :

Nostradamus

Ciacconius

1111

1555

1999

1144

1588

2032

888 ans

888 ans

   
Nous ne notons ici que des années qui ne correspondent pas toujours aux mois compte tenu pour le second des limites (1/4) qui les accompagnent entre septembre et décembre pour 1143 puis entre décembre et mars pour 2031.

Notons que l'écart entre 1555 et 1588 n'est ici que de trente-trois ans et que les nombres de la hiérarchie – « 360 + 72 + 12 » – sont déjà dans l’Évangile de Luc (X) pour la campagne de Samarie en marge du collège apostolique des douze.

Douzaine majorée sur la décade par un double accordée à Jude Thomas – « Dhû'l-Kifl » – et par le premier des quatre – « Matthias » ou « Matthieu » – qui laisse le nombre de ces projections en-deçà de ceux (72) qui s'y répartissent deux par deux par décan (36).

Leur périodicité correspond à la durée des malédictions vétérotestamentaires non sans rappeler celle des Templiers qui s'étendait « jusqu'à la treizième génération » soit douze fois trente pour un cycle de trois cents soixante ans – cf. Exode XX 5 :

« Je punis la faute des pères sur les enfants
jusqu'à la troisième et la quatrième générations. »

120 ans

30

30

30

30

Ce qui correspond pour Genèse VI 3 à une limite dans la longévité de la vie humaine :

« L'homme n'est que chair. Il ne vivra que cent vingt ans. »

Longévité qui n'est d'ailleurs pas celle que nous retenons pour caractériser « les âges de la vie » dans leur centurie dont le nombre (4) ne peut pas être celui des générations.

Dans ce cas, on en retiendra que trois – « 40 + 30 + 20 = 3 x 30 » – en laissant la dizaine à l'enfance qui représente dans leur renouvellement cyclique le quatrième âge.

Les sceaux du Grand Orient de France indiquent trois dates commémoratives en utilisant la chronologie biblique de James Ussher à partir de 4004 avant l'ère chrétienne :

  • 1724 – [ 5728 ] – Fondement d'un Ordre maçonnique en Angleterre

  • 1732 – [ 5736 ] – Première Loge en France à Paris

  • 1769 – [ 5773 ] – Fondation du Grand Orient de France

Les dates profanes n'y sont pas indiquées. Le rite de York utilise une chronologie romaine à partir de 4000 avant l'ère chrétienne.

Par là on vérifie que la maçonnerie spéculative de 1724 est bien une échéance de la Rose-Croix congruente avec la cause d'une dynastie écossaise.

« Revenons au passage dans lequel Dieu fait Alliance avec Abraham à 99 ans et lui promet une descendance avec Sarah âgée de 90 ans.

« On se souvient qu'à cette occasion, Dieu change les noms d'Abram et de Saray – cf. Gn XVII 5 et 15 :

« On ne t'appellera plus Abram mais ton nom sera Abraham
car je te rends père d'un grand nombre de nations. »

« Dieu dit à Abraham :
« Quant à ta femme Saraï, tu ne l'appelleras plus Saraï car son nom est Sarah. »

« Le fruit de la promesse divine sera un fils : Isaac. À ce sujet, deux observations s'imposent : « ... Dieu à fait au Patriarche la promesse d'une nombreuse descendance.

« La cellule familiale qui résulte de l'accomplissement direct de cette promesse avant toute descendance future annoncée est constituée d'Abraham, de Sarah et de leur fils Isaac [ qui ] a pour valeur numérique « 153 » [ Σ 17 ] :

« A + B + R + (H) + M » + « S + R + (H) » + « Y + TS + Ḥ + Q »

« 1 + 2 + 20 + (5) + 24 » + « 21 + 20 + (5) » + « 10 + 18 + 8 + 19 »

« 52 + 46 + 55 »

[ « M » : Il s'agit d'un « Mem » final (24) déplaçant en vingt-quatrième position le « Mem » médian (40) qu'on retrouve en treizième position pour un alphabet de vingt-cinq lettres.

Mais la place médiane est ici déplacée sur celle du « Nûn » (50) tant parmi les vingt-sept lettres de cet alphabet que parmi les cinq lettres finales où elle occupe la vingt-cinquième position avec la valeur correspondante (25). ]

« La famille souche, la cellule germe prémices d'Israël a pour valeur numérique « 153 » le triangulaire de « 17 » [ qui reprend ici la fonction d'Amon comme Elohim du Véda. ]

« Selon la symbolique des nombres triangulaires, cette famille incarne donc bien l'accomplissement initial du « plan de Dieu » ; ...

« ... elle préfigure la réalisation en son principe, en son germe et non en sa totalité de la Promesse faite à Abraham : « 153 = Δ 17 ».

[ Gandillot utilise un Delta que nous réservons à la décade (Σ 4) pour indiquer la Somme de ce triangle qu'on retrouve par ailleurs dans l'évangile de Jean – cf. Jean XXI 11. ]

« ... le changement d'orthographe des deux noms n'a nullement impacté la valeur numérique du couple et donc de la famille :

« A + B + R + M » + « S + R + (Y) » = « A + B + R + H + M » + « S + R + H »

« 1 + 2 + 20 + 24 » + « 21 + 20 + (10) » = « 1 + 2 + 20 + 5 + 24 » + « 21 + 20 + 5 »

« 47 + 51 » = « 98 » = « 52 + 46 »

[ Le « Yod » (10) de Saraï remplacé par les « Hé » (5) d'Abraham et de Sarah devient ici celui d'Isaac qui lui sert d'initial. ]

« Selon une lecture strictement orthographique, Dieu retire le « Y » de Saray de valeur « 10 » et ajoute un « H » à chacun des deux noms : « H + H » de valeur « 5 + 5 ».

« Mais par cet habile changement [ de lettres ] la Torah nous invite à observer que si la vocation voulue par Dieu opère bien une transformation du couple « Abram et Saray » grâce à la fécondité comme donnée avec l'ajout des deux « H » ...

« ... ce changement était déjà intégré providentiellement dans le « plan divin » décidé, pensé, voulu de toute éternité – plan symbolisé lui par le nombre « 153 Δ 17 ».

« L'existence et l'accomplissement du Dessein divin signifié par le nombre « 153 » semble donc être l'un des messages mis en relief ici dans la Torah. »

Cf. Benoît Gandillot – La Bible, la Lettre et le Nombre – Nombres-Symboles et jeux numériques. Émergence d'un référentiel – De l'usage évident des nombres comme fil conducteur – ...

... Les affinités numériques « implicites » : quelques nombres cryptés – La valeur numérique d'Abraham, [ de ] Sarah [ et ] d'Isaac (2021)

Le plan divin montre ici l'inscription de Gandillot dans une perspective adventiste (1844) et en particulier dans l'héritage de Paul Drach (+ 1865) et de Gaston Bardet (+ 1989) pour l'invention et l’interprétation d'une numération hébraïque traditionnelle.

Numération traditionnelle qui complète ici la numération ordinale (22) avec ses cinq lettres finales (27) en omettant les ennéades incomplètes de la numération rabbinique (22) sur les lettres de la kabbale alexandrine (27).

Il s'agirait donc plus d'une alternative à la kabbale alexandrine que d'une invention ex-nihilo qui donnerait une raison de s'en méfier si elle ne produisait pas des interprétations intéressantes au-delà de la perspective qui la caractérise.

On se souvient en effet du goût immodéré de Raymond Abelio (+ 1986) pour les nombres premiers dans un système que Gandillot n'a pas pris en compte mais qui semble avoir laissé des traces dans la façon dont il interprète ses opérations.

Si la transformation du nom d'Abraham accompagne l’anthropomorphisme d'Abba Râ-Amon, celle du nom de Sarah rappelle l'origine supposée des sarrasins communément identifiés aux maures de Mauritanie.

« Sarras » qui tient lieu de château au Graal dans les Corbières de Salveterra et qui se confond avec cette généalogie sarrasine est un palindrome qui convoque le feu des essarts et la tête du Tsar avec la lettre Resh (20) sous le Khan du Go.

Le « Gog » (2 x 3) comme le « Wâw » (2 x 6), le « Mîm » (2 x 40) et le « Nûn » (2 x 50) est un palindrome dont la valeur numérique (6) est le noyau du « Nûn » (100) dans l'accentuation de la lettre « Wâw » (6).

Le damier du « Nûn » (10²) est le symbole solaire du « Sol » comme l'octogone du « Mîm » (80) est le symbole sabbatique de la sphère sublunaire attribuée au « Man » de ses mansions et le « Wâw » (12) celui des Maisons zodiacales.

Le « Gog » est par conséquent le point diacritique au centre de la sphère solaire (ʘ) et donc le Soleil au sommet du Monde identifié à l'Atlantide au sommet de la colonne d'Atlas abîmée dans la mer de Chronos avec le Phaéton des Métamorphoses d'Ovide.

Le lieu de sa chute et de ses métamorphoses qui l'identifient au Cygne des poètes et à la constellation du Serpent des mythologies sidérales se trouvait dans la mer du Nord entre le delta de l'Eider et l'île Sainte d'Héligoland.

Si la Magog qui entoure le « Gog » peut être identifiée à la circonférence formelle de la sphère solaire, la lettre « Mâ » qui symbolise la Mère évoque plutôt la sphère sublunaire sans le « N » du « Nûn » auquel elle se rattache comme attribut du « Man ».

En-deçà des réalités célestes, le « Gog » de la Magog symbolise le rapport qu’entretenait le Saint-Empire germanique et le Commonwealth anglo-saxon qui s'échangeront Héligoland contre Zanzibar dont Rimbaud fit font antipode.

Quelque soit la nature de cette relation apocalyptique qui devait les opposer à la fin des temps, la sphère céleste de l’écliptique qui ici bas est celle des Walles et des Wages dont Fès au Maroc est l'étoile polaire doit les réunir et les rassembler.

Le Roman du Graal donne à « Sarras » un sens analogue au « Gog » sous la forme du palindrome qui désigne la « tête » ou le « chef » au sommet du corps dans une imagerie en correspondance avec celle du Soleil de la Citée Sainte ...

... entre la chambre d'ambre et les monts bleus.

   

    

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