mardi 18 novembre 2025

Le Triangle parfait

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du Mercredi qui est au centre des cinq jours complémentaires
quand il apparaît entre la décade des mois et les soixante jours du Janus :

« La légende conte que Pérille – prince asiatique qui possédait le Graal – vint s'établir en Gaule, y fit bâtir un magnifique temple sur le modèle du Temple de Salomon et y déposa le Vase sacré. » [ Montsalvat à Salvaterra ]

Cf. Louis Charpentier – Les mystères templiers – La gaste forêt (1967)

La demeure du Mercredi au centre des cinq jours complémentaires est la demeure du Solstice d'hiver entre les quatre portes solsticiales où se trouve l'Arbre de la limite au-delà duquel il n'y a plus de passage pour la lumière du Solstice d'été.

L'arbre de la Lumière se trouve alors entre la décade des mois et les soixante jours du Janus sous l'Astre de la décade que le Graal du mont Salvat nous présente comme la onzième décade du Carré de quatre sur le lieu du Crâne.


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La matrice arithmétique du Carré de quatre possède ici les mêmes propriétés géométriques que la Pyramide avec ses quatre Delta (Δ) générant les huit décades de son Octogone sur les quatre colonnes et les quatre rangées de son échiquier.

La permutation des nombres de son enceinte centrale permet d'en générer deux autres sur le damier de ses diagonales autour d'une décade centrale constituée par les limites du Delta sous la forme de deux paires de « 1 » et de « 4 ».

La décade centrale du Carré de quatre est donc à la fois la neuvième de son échiquier et la dixième de son damier. Quant à sa relation avec le crâne du Golgotha, il faut se reporter pour l'appréhender vers l'origine asiatique du Siège périlleux.

L'astre de la décade est une étoile à cinq branches qui représente la base (4) et le pyramidion (1) de la Pyramide représentée ici par les deux enceintes du Carré de quatre et par l'Arbre de la limite qui se trouve entre les quatre portes solsticiales.

Cette limite est encore une porte qui mène vers les étoiles puis vers l’Inconnaissable qui ne s'ouvre pour les vivants qu'une fois tous les cinq mille cinq cents ans avant l'équinoxe du Printemps et pour chacun d'entre-nous le jour notre mort.

On ne la compte pas parmi les demeures du Sabbat qui sont au nombre de quatre-vingt (52 + 28) contrairement aux quatre qui l'entourent quand elles nous mènent vers Celui qui l'habite dans l'ombre de cet au-delà.

C'est pourquoi nous la qualifions d'incomparable en l'identifiant au retour de la lumière vers Sa lumière où seule l'équinoxe Lui est comparable au Printemps quand elle reçoit la visite du Phœnix ponant et du Cerf blanc sous le Lotus d'or du Maître des abeilles.

Il n'y a donc que deux ou trois jours incomparables par année et un quatrième qui reste au-delà de toute épiphanie cyclique dans le Mystère de la réintégration des déités quand elles achèvent la pérégrination des ancêtres.

Ce Mystère, leur divinité ne l'a confié qu'aux fleurs et qu'aux abeilles qui nous l'ont fait connaître pour que nous sachions que dans l'ombre de la Porte qui ne s'ouvre pas Sa myriade est celle du Vivant qui ne meurt pas.

Là un ange est descendu vers nous pour nous dire de ne pas entrer dans la pénombre et de nous tenir en-deçà avant de la traverser quand notre heure viendra car beaucoup d'âmes se sont perdues en transgressant la limite du seuil de cette demeure là.

« Reghini compare longuement le ternaire « 1.2.3 » qui est le seul ternaire de nombre successifs dont la somme [ Σ ] des deux premiers (1 + 2) soit égale au troisième nombre (3) avec le ternaire égyptien « 3.4.5 », ...

« ... seul ternaire de nombre successifs [ dont ] la somme [ Σ ] des carrés [ ² ] des deux premiers (3² + 4²) soit égale au carré du troisième nombre ().

« S'ensuivent des considérations sur [ le passage de ] la géométrie à une dimension – symbole de la manifestation linéaire – à la géométrie à deux dimensions – symbole de la manifestation en surface – qui conduit à la prise de possession de la terre.

« Il explique aussi par le passage du ternaire « 1.2.3 » au ternaire « 3.4.5 » le fait que les Loges du 1° degré sont éclairées par le Delta lumineux à trois pointes [ Δ ] et que celle du 2° degré le sont par l’Étoile flamboyante à cinq branches. » [ * ]

[ « ... on remarquera que la lettre grecque « Delta » est la quatrième lettre de l'alphabet, qu'elle a la forme d'un triangle [ Δ ] et qu'elle est l'initiale du mot « Deka » – dix. »

Raison pour laquelle nous la jugeons impropre à la représentation des Sommes triangulaires (Σ) où elle ne désigne que celle de la Tétraktys : « Σ 4 = Δ = 10 ».

Quand Lucien écrit : « Regarde ! Ce que tu crois être quatre, c'est dix et le Triangle parfait [ pour ] notre Serment », il ne désigne pas seulement le Delta (Σ 4) mais aussi la décade qui accompagne sa quadrature dans l'expression de leur Nombre parfait (14).

Et ce qui en haut (0) est comme ce qui est en bas (Δ). ]

« D'autres considérations sont possibles sur les nombres « 3 », « 4 » et « 5 » dont les figures géométriques correspondantes [ serait ] le triangle, le carré et le cercle. »

[ La figure géométrique du cercle dans le macrocosme correspond à la première base des système sexagésimal (6) tandis que sa figure arithmétique correspond à la seconde qui est celle de la décade (0) pour les degrés (°) du décan qui s'inscrit dans son carré ().

Cinq n'est ici que le nombre du microcosme qui correspond à la quintessence de la décade répartie sur les cinq dizaines de sa Somme (Σ 10 = 55) quand sa quintessence s'inscrit dans le cercle de son macrocosme comme le vingt-quatrième de son unité.

« ... les traditions juive et musulmane considèrent le nombre « arithmétiquement » tandis que le Pythagorisme [ et la Maçonnerie ] les considère [ en relation avec les ] formes géométriques » [ mais ces considérations sont évidemment complémentaires. ]

« Y.H.W »

« Qu'y a-t-il dans le sanctuaire de Delphes ? »

« La sainte Tétraktys parce que c'est l'harmonie des sphères où résident les Sirènes. »

[ Instruction aux Pythagoriciens acousmatiques ]

« Reghini cite encore le silence [ initiatique ] commun aux ordres pythagoricien et maçonnique [ ... ] : les néophytes pythagoriciens restaient trois ans, parfois cinq en gardant le silence et en s'instruisant.

« Et ces nombre [ (3) et (5) ] peuvent rappeler les âges de l'Apprenti et des Compagnons qui sont assujettis au silence [ probatoire ] pendant leur temps de probation. »

[ C'est les huit ans (3 + 5) qu'il faut attribuer à la Parousie du Christ pour le Silence apocalyptique qu'une des références vétérotestamentaires au roi David a réduit entre sept et huit à « environ une demi-heure » (360 / 48) – cf. Ap VIII 1 et II Samuel II 11. ]

Cf. Denys Roman – René Guénon et les destins de la Franc-Maçonnerie – Pythagorisme et Maçonnerie (1995)

   

    

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