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Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du dix-neuvième jour qui succède à la nuit
au
premier mois du Janus :
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La durée de vie des Patriarches et les nombres de l'Alliance :
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13 + 2 + 2 = 17 |
Elohim |
52 |
13 x (2 x 2) |
13 x 4 |
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11 + 3 + 3 = 17 |
Abram |
99 |
11 x (3 x 3) |
11 x 9 |
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7 + 5 + 5 = 17 |
Abraham |
175 |
7 x (5 x 5) |
7 x 25 |
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5 + 6 + 6 = 17 |
Isaac |
180 |
5 x (6 x 6) |
5 x 36 |
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3 + 7 + 7 = 17 |
Jacob |
147 |
3 x (7 x 7) |
3 x 49 |
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1 + 8 + 8 = 17 |
Israël |
64 |
1 x (8 x 8) |
1 x 64 |
- « 180 » – Genèse XXXV 28 et 29 – « Isaac » :
« Isaac vécut 180 ans Il expira et mourut. »
- « 175 » – Genèse XXV 7 et 8 – « Abraham » :
« La durée de la vie d'Abraham fut de 175 ans puis il expira. »
- « 153 » – Jean XXI 11 – « Σ 17 » :
« Simon Pierre monta dans la barque et tira le filet plein de 153 gros poissons à terre ; malgré leur grand nombre, le filet ne se déchira pas. » – Cf. Matthieu XIII 47 :
« Le royaume des cieux ressemble à un filet jeté dans la mer qui ramène des poissons de toutes sortes. »
- « 147 » – Genèse XLVII 28 – « Jacob » :
« Jacob vécut 17 ans en Égypte et la durée de sa vie fut de 147 ans. »
- « 99 » – Genèse XVII 1 et 5 – « Abram » :
« Lorsque Abram fut âgé de 99 ans, l’Éternel apparut à Abram et lui dit : « Je suis le Dieu tout-puissant. Marche devant moi et sois intègre. »
« On ne t'appellera plus Abram, mais ton nom sera Abraham, car Je te rends père d'un grand nombre de nations. »
- « 64 » – Genèse XXXII 28 et 29 – « Israël » :
« 10 + 21 + 20 + 1 + 12 » = 64 = « Yod + Shin + Resh + Aleph + Lamed »
« Il lui demanda : « Quel est ton nom ? » Il répondit : « Jacob. »
« Il ajouta : « Ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël, car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes et tu as été vainqueur. »
- « 52 » – Exode III 15 – « Elohim » :
« 1 + 12 + 5 + 10 + 24 » = 52 = « Aleph + Lamed + Hé + Yod + Mem final »
« Dieu de vos ancêtres, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob m'envoie vers vous. Tel est mon nom pour toujours, tel est le nom sous lequel on fera appel à moi de génération en génération. »
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Gandillot utilise ici une numérotation hébraïque traditionnelle de vingt-sept lettres (22 et cinq finales) qui ne reprend pas les trois ennéades de la kabbale alexandrine.
Sous leurs formes finales « Kaph » (23), « Mem » (24), « Noun » (25), « Phé » (26) et « Tsadé » (27) ont la même fonction que les cinq voyelles dans le décompte des cinquante lettres du Janus de Romulus – « (22 x 2) + 5 » et une muette.
Décompte auquel correspondent aussi les vingt-cinq italiques de l'alphabet latin une fois établies des majuscules et des minuscules sous des formes hiératiques et cursives qu'ignore l'idéographie de l'hébreu carré.
Le code de Gandillot ne fonctionne que sur des nombres premiers où il écarte les deux nombres impairs de la série – « 9 » et « 15 » – qui sont pourtant congruent avec la clef – « 17 » – qu'il propose.
Cf. Benoît Gandillot – La Bible, la Lettre et le Nombre – La durée de vie des Patriarches (2021)
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15 + 1 + 1 = 17 |
8 + 6 + 1 |
15 |
15 x (1 x 1) |
15 x 1 |
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9 + 4 + 4 = 17 |
12 x 12 |
144 |
9 x (4 x 4) |
9 x 16 |
- « 15 » – Genèse I 27 – « Ève » : « HVA » + « ADM » = 44 = « 15 » + « 29 »
« Het + Vav + Aleph » + « Aleph + Dalet + Mem final » = « 8 + 6 + 1 » + « 1 + 4 + 24 »
« Dieu créa l'homme à son image. Il le créa à Son image. Homme et femme, Il les créa. »
- « 144 » – Apocalypse VII 4 – « le Sceau de Dieu » = « 100 + 44 » :
« Puis j'entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués de l'empreinte du Sceau de Dieu. Ils étaient 144 000 de toutes les tribus d’Israël. » = « (4 x 3) x 12 x 1.000 »
Le multiplicateur qui étend Son empreinte sur toutes les tributs est celui des Principautés archangéliques qui les imposent aux six anges de chacune d'entre-elles.
C'est celui des trois grues couronnées sur les quatre piliers dans les réceptacles théophaniques.
Le Dieu d'Abba Râ-Amon est toujours celui de la Centaine (99 + 1) pour la Fraternité Blanche de la Centurie d'Or qui agit sur le millésime.
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Les douze adeptes du Conseil de l'Ancien, les soixante-douze sages et les trois cents soixante maîtres de la Fraternité forment le nombre « 444 ».
L'ancien du Conseil désignait le pontife d'Urga – le Bogdo Khan – qui était le vicaire le plus éminent de Sri Kalki – le dixième avatar de Vishnu parmi les dix du « Manvantara ».
Les deux témoins de l'Apocalypse – le Christ et le Sceau des prophètes – se tiennent devant le Seigneur de la Terre – le Roi du Monde ou le Khan du Go – cf. Ap XI 4.
La « Khalwatiyya » et les modalités de sa « khalwa » relèvent de leur Conseil :
- « 400 » pour « 40 » et « 4 » – c'est-à-dire « 360 » et « 40 » et « 4 » : la quarantaine du Carême précédant les treize lunaisons sidérales (364) pour l'Année sabbatique.
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Les maîtres de la « White Brotherhood of Golden Centuria » sont au nombre de trois cent soixante.
Ce qui en fait « 444 » avec les septante-deux sages et les douze adeptes du Conseil de l'Ancien.
L'ancien du Conseil – le « Mahatma » – n'est pas pris en compte dans ce décompte :
- « 360° x 72 » = 25.920 ans pour le cycle de l'écliptique du « Manvantara »
- « 360 + 72 + 12 » = « 444 » pour la hiérarchie des quarante : « 28 » et« 12 »
- « 400 » pour « 40 » et « 4 » = « 360 + 40 » et « 4 » pour les treize mois de 28 jours
- « 44 » pour le nombre de l'Androgyne originel : Adam (29) et Ève (15)
- « 44 + 28 » = « 72 » et « 12 » pour compléter la hiérarchie des 360
L'unité sommitale (1) n'est présente qu'au Conseil des douze et parmi les sages.
- « 60 » est aussi le nombre de l'Androgyne : Adam (45) et Ève (15)
Le « Mem » final vaut en effet « 24 » et « 40 » quand il est au centre.
- « 60 » et « 12 » sont alors les nombres de l'Androgyne et du Conseil parmi les sages.
Le « Mem » final s'est alors déplacé de seize jours pendant lesquels tous les membres de la Fraternité sont appelés à participer à la quarantaine qui s'étend du dixième au cinquantième jour du Janus qui en compte soixante.
La « White Brotherhood of Golden Centuria » et la « Khalwatiyya » sont les membres séparés par les vicissitudes du temps et de l'espace de la Fraternité blanche que les Nobles voyageurs de la Rose-Croix n'ont cessé de relier pour les maintenir ensembles.
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« Nous ne nous arrêterons que brièvement au cheval ailé en dépit du rôle majeur qui lui est attribué dans la tradition des Soninké qui le considèrent comme l'ancêtre des chevaux de guerre.
« Il apparaît pour la première fois chevauché par une femme – Niamey – [ dont la capitale du Niger tire son nom ] elle-même ancêtre de Dinga et héroïne de ce que M. Tata Cissé appelle « le premier Wagadu ».
[ Il y en a donc un second caractérisé par l'introduction des chevaux de guerre dont les créatures célestes sont les ancêtres et qui reste en rapport avec la chute de l'Atlantide suite à la catastrophe de 1226 avant l'ère chrétienne.
Le premier qui précède ce Wagadu protohistorique reste en relation avec la créature céleste qui fonde sa mythologie tandis que certains récits fantasmés confondent les Atlantes avec les Templiers au moment où ils disparaissent ensembles. ]
« Le cheval ailé [ « Sambadyimbe » : l'Alezan sorti des profondeurs du Grand Ciel ] apparaît ainsi comme une sorte de « protecteur céleste » des Soninké et de leur empire et c'est du reste ainsi qu'il est encore perçu de nos jours. [ ... ]
« ... le domaine de la manifestation subtile [ où il se manifeste ] indique bien la nature et la fonction de cette monture céleste que l'on retrouve aussi dans d'autres formes traditionnelles, notamment dans la Grèce ancienne avec le mythe de Pégase » ...
[ ... et dans « la tradition islamique » où le cheval céleste porte en arabe le nom d'al-Burâq. ]
Cf. Abd ar-Razzâq Yaḥyâ – Le Maître de l'Or. Aperçus complémentaires sur la tradition hermétique – Les grues couronnées (2016)
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À ce haras fantastique ajoutons la Licorne qui trahit son lien avec le Narval en l'identifiant au poisson primordial qui dans la théorie hindoue des cycles représente un premier avatar comme contenu cyclique du Graal dans le monde celte.
Mais c'est à l'Aigle et au Dragon, au Phœnix et à l’Amphisbène que son caractère céleste doit faire penser dans la galerie des chimères où son Caducée le rattache à une autre réalité cyclique – celle du Maître des abeilles et du Cerf blanc aux cinq cors.
Ce Serpent à plume qu'indique le Verbe du Lotus aux limites du Temps est celui que Bida qui s'apparente plus au Python delphique du pythagorisme qu'au Boa bantou avec lequel il se confond tient de son Père – Dinga – et de son Jumeau – Diabé Cissé.
Les fondements mythologique de ce Wagadu mythique sont par conséquent les nôtres compte-tenu de leur origine assouane qui les inscrit dans ce paysage égyptien où l'ancêtre des pharaons devient l'empereur qui préside aux cycles des cohortes.
L'aigle et le Serpent amérindien le surprend dans un combat qui les réuni mais où ils tentent de se dissocier : l'un représentant le cycle de l'écliptique que sa décade décline en 25.920 ans, l'autre distribuant les jours bissextiles sur onze cycle de cinq cents ans.
Mais l'issue des combats titanesques n'est jamais sûr dans le monde des chimères où ils génèrent souvent des créatures hybrides qui finissent par se reproduire. C'est pourquoi il est bon d'en raconter l'histoire qui les départage.
Sambadyimbe est l'une de ces créatures paradisiaques que le Serpent vert peut chevaucher dans son ascension céleste où ils s'apparentent à la foudre et au tonnerre quand ils reviennent sur terre.
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« Rappelons que huit est le nombre de l'équilibre – notion étroitement associée à celle de Justice [ que René Guénon identifie au premier cube (2³) comme limite à toute manifestation ontologique. ]
« Ajouté au nombre sept, il représente le monde terrestre ou corporel en tant que celui-ci procède directement du domaine de la manifestation subtile.
« Par là il peut être considéré aussi comme étant le nombre de la forme individuelle intégrale qui réalise la perfection de l'état humain.
« Huit apparaît ainsi comme un des symbole de l'Empire ; c'est d'ailleurs pourquoi la semaine du Wagadu était composée de huit jours [ quand revient le premier des sept dans la tradition celtique.
Sa gémellité est alors celle du « 1 » et du « 8 » et avec le retour du premier celle d'un second dans l'ordre de la dyade qui forme avec lui un doublon. ]
« ... l'adjonction d'une unité au septénaire peut-être entendue aussi dans un sens supérieur. Le huitième symbolise alors directement l'unité [ primordiale ] et peut être envisagée comme la synthèse ou [ ... ] comme le maître des sept autres. »
Cf. Abd ar-Razzâq Yaḥyâ – Le Maître de l'Or. Aperçus complémentaires sur la tradition hermétique – Les mystères kabiriques (2016)
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Abd ar-Razzâq achève néanmoins son œuvre en reprenant l'erreur commise par Jean Robin auquel il s'oppose pourtant à propos du « 1 » et du « 9 » dans l'organisation de la décade où il ne voit pas que le « 9 » ne symbolise que la pulpe de la « tariqa ».
C'est pourtant bien la décade qui représente ici l'écorce de la « sharia » et la monade qui représente le noyau de la « haqiqa » tandis que l'ennéade qui se caractérise par le déploiement de sa symétrie dans l'univers des nombres organise le lieu du miroir.
Du point de vue de cette symétrie, c'est bien sûr le cinquième qui est au centre des axes qui délimitent le miroir et c'est lui qui organise avec la décade le doublon qui achève la série sans que l'Unique se soit impliqué dans son décompte.
Ce pourquoi le « II » peut aussi se lire « 11 ».

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