dimanche 31 mars 2024

Félix Arabia

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Retour vers les demeures du Sabbat

Pour la demeure de la deuxième semaine sidérale
qui vient avec le Sabbat :

« En Asîr méridional, les hauteurs [ du district ] de Dhahrân [ et du district de Farshah ] sont divisées en deux régions aux caractères bien définis.

« L'une comprend les riches vallées de la région côtière de [ la province de ] Jizan à l'Ouest et au Sud-Ouest ; l'autre – à l'Est – est la région de l'oasis du pays de [ la province de ] Najran.

« La plus fertile de toutes les régions d'Asîr est peut-être celle de l'oued Najran qui coule vers l'Est pour s'arrêter au Bilâd Yâm, le long de la lisière des grands sables de l'Empty Quater – le Rub' al-Khâlî.

« Une communauté juive y a prospéré jusqu'à notre siècle, peuple – je l'affirme – qui représentait l'ultime témoignage du Judaïsme dans son pays d'origine.

« Parallèles à l'oued Najran, vers le Nord, se trouvent les vallées moins fertiles de l'oued Ḥabûnâ et de l'oued Îdimah avec leurs oasis habitées. Ces deux vallées, comme celle de l'oued Najran, aboutissent au pays de Yam [ au Yémen ]. »

Cf. Kamal Salibi – La Bible est née en Arabie – Le pays d'Asîr (1985)

« Juda – yhwdh – le nom est encore porté aujourd'hui par plusieurs tribus arabes, parmi lesquelles les Wahâdîn [ ... ].

« Deux villages nommés Wahdah existent dans le Rijal Alma'. Il y a aussi un Wahdah sur l'oued Aḍam, un autre dans la région de Bâḥah, un troisième dans la région de Nimâs ; et aussi un Wihâd sur l'oued Bishah.

« Quand les Philistins attaquèrent le pays de Juda à l'époque de Samson, ils attaquèrent Lehi  [ ... ] sur l'oued Aam [ ... ]. Cela indique que le pays de Juda originel a dû se trouver là. [ ... ]

Cf. Kamal Salibi – La Bible est née en Arabie – Preuve onomastique concernant les douze tribus d'Israël en Arabie occidentale (1985)

En-deçà de la savante onomastique de Kamal Salibi, les 'Âd de l'oued Aḍam auraient anthropomorphisé les cultes sabéens du Yémen.

Du Soleil et de la Lune, ils auraient fait Salomon ; des constellations, les tribus d'Israël. Les retrouver dans ce paysage est peut-être illusoire.

Mais ce mirage est aussi moins délirant que la cartographie tracée par les scribes d'Esdras pour l'Idumée syro-phénicienne.

Quant à l'attaque des Philistins, elle s'inscrit en-deçà du couloir iduméen qui mène vers Jaffa depuis les rivages de la mer Rouge du golfe d'Aquaba.

   

    

samedi 30 mars 2024

Les jardins d'Adonis

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du trente-septième jour qui succède à la nuit
au deuxième mois du Janus :

« [ Dans le « Dialogue avec Tryphon » ] Justin Martyr [ + 165 ] décrivait comment ceux qui transmettent les mystères de Mithra ont été poussés par le diable à appeler « grotte » le lieu de leurs initiations.

« Ils semblaient ainsi accomplir des prophéties de Daniel et d’Isaïe annonçant la naissance de Jésus dans la grotte de Bethléem.

« On sait que Jérôme [ de Stridon ] [ + 420 ] dans une lettre au prêtre Paulin ne devait pas tarder à rappeler de son côté les prophéties annonçant la naissance du Christ à Bethléem pour déplorer que la grotte de la Nativité ait été occupée ...

« ... après la naissance du Christ par les rituels adressés à Tammuz alias Adonis : les pleurs d'un rituel de deuil adressé à l'amant de Vénus finiront ainsi par résonner dans la grotte où autrefois vagissait l'Enfant [ Jésus ]. »

« On ne peut qu'admirer [ c'est Borgeaud qui admire ] cette habilité du diable à brouiller la chronologie et à compromettre ainsi le trajet progressif d'une histoire providentiel.

« Le démon s'amuse à contester le cadre temporel de la Révélation qui fait de l'histoire universelle une histoire de la religion. [ Mais c'est Jérôme qui brouille la chronologie en l'historicisant. ] »

Cf. Philippe Borgeaud – Aux origines de l'histoire des religions – Christianisme et histoire des religions. Variations sur la lumière naturelle – L'imitation diabolique (2004)

« Les Adonies ou fêtes d'Adonis furent célébrées en Syrie et en Égypte puis en Grèce.

« Elles avaient lieu au printemps et duraient deux jours : le premier était consacré aux pleurs et au deuil, le second à la résurrection.

« Ce jour là, le catafalque du dieu étaient entouré de vases où se trouvaient rassemblés toutes les fleurs [ ... ] du printemps représentant – disait-on – les jardins d'Adonis. »

Cf. Gilles Lambert et Roland Harari – Dictionnaire de la mythologie grecque et latine : Adonis (2000) [ Nous paraphrasons : ]

« En temps dû, l'écorce de l'arbre à myrrhe s'ouvre pour laisser passage à Adonis. »

   

    

jeudi 28 mars 2024

La Semaine Sainte

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du sixième jour qui succède à la nuit
au premier lois du Janus :

Très-Haut, Tout-Puissant, Bon Seigneur
à Toi la louange, la gloire, l'honneur et toute bénédiction,
à Toi seul, ils conviennent, ô Très-Haut
et nul homme n'est digne de Te nommer.

[ Dimanche ]

Loué sois-Tu, mon Seigneur
avec toutes Tes créatures,
spécialement pour messire frère Soleil
qui est le jour et par qui Tu nous illumines.
Il est beau, rayonnant d'une grande splendeur
et de Toi, le Très-Haut, il nous offre le symbole.

[ Lundi ]

Loué sois-Tu, mon Seigneur
pour sœur Lune et les étoiles
dans le ciel Tu les as formées, claires, précieuses et belles.

[ Mardi ]

Loué sois-Tu, mon Seigneur
pour frère Vent et pour l'air et le nuage et le ciel serein
et tous les temps
par lesquels à Tes créatures tu donnes soutien.

[ Mercredi ]

Loué sois-Tu, mon Seigneur
pour sœur Eau qui est très utile et très humble,
précieuse et chaste.

[ Jeudi ]

Loué sois-Tu, mon Seigneur
pour frère Feu par lequel Tu illumines la nuit
et il est beau et joyeux et robuste et fort.

[ Vendredi ]

Loué sois-Tu, mon Seigneur
pour sœur notre mère la Terre qui nous porte et nous nourrit,
qui produit la diversité des fruits avec les fleurs diaprées et les herbes.

Loué sois-Tu, mon Seigneur
pour ceux qui pardonnent par amour pour Toi,
qui supportent épreuves et maladies.
Heureux ceux qui les supporteront en paix
car par Toi, le Très-Haut, ils seront couronnés.

[ Samedi ]

Loué sois-Tu, mon Seigneur
pour notre sœur la Mort corporelle
à qui nul homme vivant ne peut échapper.
Malheur à ceux qui meurent en péché mortel.
Heureux ceux qu'elle trouvera dans Tes très saintes volontés
car la seconde mort ne pourra leur nuire.

Louez et bénissez mon Seigneur.
Rendez-Lui grâce et servez-le en toute humilité.

Hymne au Seigneur du Poverello
conformé au Christ par un séraphin en 1224
sur la Verne du mont Penna dans la province d'Arezzo en Toscane

le Soleil

la Mort

la Lune

la Terre

le Vent

le Feu

l'Eau

Cette cosmographie ne manque pas de remettre en question ce Dieu que Grégoire de Nazianze situe « au-delà de tout » et qui pourrait n'être qu'un dieu en-deçà du Tout dont la totalité est totalement transcendante – le dieu de Grégoire en somme.

Ce Tout est pour nous la décade de l'Un qui précède la dyade où Il n'apparaît qu'en Premier sans que cette préséance ne fasse l'objet d'une idéologie qu'il conviendrait alors de taire en faisan monter vers Lui avec les créatures « un hymne de silence ».

Les créatures ne sont pas seulement pour François les intelligences que Grégoire veut faire taire pour Le célébrer dignement mais aussi ces intelligibles que les intelligences voudraient mettre en mouvement mais et qui se meuvent d'elles-mêmes.

Ce que nos cœurs énoncent en silence quand les intelligences montent vers Lui, c'est une volition où la prière du monde prend conscience d'elle-même. Mais c'est la nuit. Il n'y a plus pour nous de dieu extérieur à nous-même.

« Ô Toi l'au-delà de tout !
N'est-ce pas tout ce qu'on peut dire de Toi !
Quel hymne peut te célébrer
Toi qu'aucun mot ne peut exprimer ?
[ ... ]
Vers Toi les créatures douées d'intelligence
font monter un hymne de silence. »

Grégoire de Nazianze
en exergue d'un livre de Sœur Agnès Égron
consacré à la Prière de feu
dans la tradition monastique des premiers siècles chrétiens

En l’occurrence, le siècle de Grégoire n'est que le quatrième parmi les premiers et celui que les trois cents Pères de l'église orthodoxe ont voulu hisser au centre de leur cohorte. La primogéniture du Théologien est une intelligence prophétique qui s'identifie au Phœnix.

« T »
   

    

mercredi 27 mars 2024

Le septième sceau

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingt-sixième jour qui succède à la nuit
au dixième mois de la décade :

« Et puis ils aiment la musique, follement. [ Nous sommes en février 1938. ]

« Ce sont des admirateurs de Bruckner et ensemble, il évoquent parfois son langage musical dans les bureaux de la chancellerie, là où s'est déroulé le congrès de Vienne, le long des couloirs où Talleyrand traîna ses brodequins pointus et sa langue de vipère.

« Schuschnigg et Seyss-Inquart parlent de Bruckner dans l'ombre de Metternich, cet autre spécialiste de la paix ; ils parlent de la vie d'Anton Bruckner, de sa vie de piété et de modestie.

« À ces mots, les lunettes de Schuschnigg s'embuent, sa voix s'enroue. Il pense peut-être à sa première épouse, au terrible accident de voiture, aux années de remords et de tristesses.

« Seyss-Inquart relève ses petites lunettes de scarabée et rumine de longues phrases en rasant les fenêtres du hall. Il chuchote avec une certaine émotion que Bruckner a été – le malheureux – interné pendant trois mois ; ...

« ... Schuschnigg baisse alors la tête ; et Seyss-Inquart – songeur – avec au front je ne sais quel battement de veine raconte qu'Anton Bruckner durant ses longues, très longues et monotones promenades comptait les feuilles des arbres, ...

« ... que dans une sorte d'acharnement secret et stérile, il passait d'un arbre à l'autre et voyait avec angoisse croître le nombre qui le tourmentait.

« Mais il dénombrait aussi les pavés, les fenêtres des immeubles et lorsqu'il causait avec une dame, il ne pouvait s'empêcher de compter rapidement les perles de son collier. Il comptait les poils de son chien, les cheveux des passants, les nuages dans le ciel.

« On qualifia cela de névrose obsessionnelle ; c'était une sorte de feu qui le consumait.

« Ainsi ajoute Seyss-Inquart en fixant les lustres du grand hall, Bruckner isolait ses thèmes musicaux par des ricanements de silence. Et il semblerait même que ses symphonies procèdent d'un agencement savant, une succession régulière de thèmes.

« On y trouve murmure Seyss-Inquart en laissant traîner sa main sur la rampe du grand escalier, des particularités d'enchaînement obéissant à un soubassement logique si ferme, si implacable qu'il lui fut presque impossible d'achever sa Neuvième Symphonie.

« Il dut abandonner son dernier mouvement pendant deux ans ; et son travail incessant de correction à parfois laissé derrière lui jusqu'à dix-sept versions d'un même passage. »

Cf. Eric Vuillard – L'ordre du jour – Comment ne pas décider (2017)

« ... il y eut dans le ciel un silence d'environ une demi-heure. »

Dans le décompte apocalyptique, cette demi-heure pourrait être une période de 180 ans et cet « à-peu-près » un solde de douze ans qui s'étendrait avec elle entre la dernière cohorte du kali yuga et la quarantaine davidique – cf. Ap VIII 1.

Cette évaluation dépend de la valeur que prend la moitié d'un jour semblable à celle d'un temps de 360 ans aux chapitres XI et XII de l'Apocalypse – cf. Ap XI 9 et 11 puis XII 14 : « un temps, des temps et la moitié d'un temps » soit « 3,5 x 360 = 1.260 ans ».

Mais cette analogie avec le début du chapitre XI pour les quarante-deux mois de trente jours – donc 1.260 jours – doit plutôt s'entendre ici comme la moitié de l'heure d'un jour de 360 ans soit environ sept ans et demi ou « 180 / 24 ».

Reste cet « à-peu-près » qui l'environne entre sept et huit et que la dixième Centurie de Nostradamus (72) situe autour de Septembre 1999 à partir de Mars que la demi-heure apocalyptique fait commencer en 1992.

Cet environnement a la même fonction que le déploiement géodésique que nous accordons à l'année 482 jusqu'au Solstice d'été où nous suivons la Prophétie des papes en passant des demis au quart. On ne saurait être plus précis.

   

    

mardi 26 mars 2024

L'assignation à comparaître

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du quatorzième jour qui succède à la nuit
au neuvième mois de la décade :

Par-delà les sept sacrements théorisés par le Catéchisme, nous en recensons une douzaine que nous organisons sous quatre rubriques :

- Théurgie de l'Esprit Saint et règlement judiciaire extraordinaire

1. la Consolation des néophytes par la bénédiction presbytérale des anciens

2. le Baptême des catéchumènes ou l'Exorcisme des énergumènes

3. la Pénitence extraordinaire des récalcitrants

- Agrégation des baptisés qui ont reçu la bénédiction presbytérale des anciens

1. la Communion eucharistique reprenant les deux formes ordinaires de la théurgie

2. le Mariage conjugal interprété comme une Communion ou comme un Sacre

- Onction sacramentelle des élus qui ont communié dans le Seigneur

1. la Confirmation baptismale des laïcs reprenant la Consolation des néophytes

2. le Sacre royal exprimant une forme extraordinaire de la théurgie

3. l'Ordination diaconale des officiants ouverte à la vie conjugale

4. l'Ordination sacerdotale des prêtres formée par le célibat

5. la Consécration épiscopale des apôtres conforme à l’endura des gnostiques

6. l'Extrême-Onction des agonisants ou la Sanctification des anciens

- Baptême par le feu comme adoubement à la consécration suprême du pontificat

1. la Conformation au Christ par un séraphin ou par la colombe de l'Esprit Saint

Cette Conformation fait explicitement référence au Christ pour celle de François, de Colomban ou de Grégoire dans leur vie laïque, religieuse ou sacerdotale.

Mais la littérature monastique l'identifie également à une forme de réalisation spirituelle qu'elle se représente comme une sorte de mariage mystique.

Mariage mystique avec l'hypostase que nous distinguons pour l'identité suprême de la réalisation cyclique de sa déité.

La discipline ecclésiastique subdivise encore le ministère diaconal en six fonctions hiérarchiques : Diacre, Sous-diacre, Acolyte, Exorciste, Lecteur et Portier.

L'archidiacre assume le vicariat auprès de l'épiscopat. C'est lui qui est intervenu pour notre assignation à comparaître devant la Transfiguration du Seigneur.

Nous avons voulu réserver le caractère initiatique de ces sacrements à l'Onction avant de l'étendre à la Bénédiction constatant sa présence dans toutes les formes sacramentelles.

Dès lors, nous ne voyons pas que l'épiscopat soit leur seul source de grâce comme c'est expressément le cas pour la Conformation et implicitement pour toute bénédiction.

Reste à définir ce caractère initiatique qui est plus qu'une simple catéchèse mais la restauration d'un état de grâce initial troublé par une concupiscence originelle.

   

    

samedi 23 mars 2024

De la coupe aux lèvres

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du onzième jour qui succède à la nuit
au premier mois du Janus :

Æterne rerum conditor
noctem diemque qui regis
et temporum das tempora
ut alleues fastidium

Praeco diei iam sonat
noctis profundae peruigil
nocturna lux uiantibus
a nocte noctem segregans

Hoc excitatus Lucifer
soluit polum caligine
hoc omnis errorum chorus
uias nocendi deserit

Hac nauta uires colligit
pontique mitescunt freta
hoc ipse petra ecclesiæ
canente culpam diluit

Surgamus ergo strenue
gallus iacentes excitat
et somnolentos increpat
gallus negantes arguit

Gallo canente spes redit
aegris salus refunditur
mucro latronis conditur
lapsis fides reuertitur

Iesu, labantes respice
et nos uidendo corrige
si respicis lapsus cadunt
fletuque culpa soluitur

Tu lux refulge sensibus
mentisque somnum discute
te nostra vox primum sonet
et vota soluamus tibi

Hymne à l’Éternel créateur du monde
Ambroise de Milan
386

Pour la tradition médiévale, Lucifer – c'est-à-dire Jésus pour l'hymnologie ambrosienne – est le médiateur du Graal que Seth doit rapporter sur terre à la fin des temps de son séjour paradisiaque. Ce séjour doit durer quarante ans.

Origène parle des quarante jours qui précèdent la résurrection du Christ mais l'identité entre les temps apocalyptiques et les jours d'obscurité du chapitre onze de l'Apocalypse de Jean suggère qu'il s'agit d'une même réalité – « 3,5 x 360 = 1.260 ».

Elle montre aussi que son horizon eschatologique devant le Seigneur de la Terre s'arrête alors au XIIIe siècle et suppose une prolongation liée à l'implication du Roi du Monde qui doit précéder la résurrection du Christ.

Cela suppose également que cette résurrection s'identifie autant à la Parousie finale dans laquelle nous nous trouvons engagés qu'à celle des trois jours du Phœnix que nous associons aux Maîtres des abeilles dans un cycle de cinq mille ans.

Nous avons d'ailleurs fait valoir que le « Trideum » pascal à laquelle se réfère la tradition judéo-chrétienne ne dure que trois phases du Vendredi soir au Dimanche matin et n'a donc qu'un sens plutôt accessoire face à sa variante légendaire.

De même, l'implication du Roi du monde engagée avec Sri Kalkî dans une théorie orientale des âges où il représente un dernier avatar est reconnaissable dans la prophétie du Grand Monarque que Césaire d'Arles adresse à l’avènement de Grégoire-le-Grand.

Nous voilà donc avec une quarantaine qui ne correspond plus à la fin des temps apocalyptiques mais à celui d'une cohorte orientale de six cent ans qu'il faut majorer au XIXe siècle d'un solde de 192 ans.

Ce solde met fin au cycle adamantin dont Seth est l'héritier et qui correspond à la matrice arithmétique d'un « kalpa » de 64.800 unités où s'inscrit un « manvantara » de 25.920 ans dont Adam fut le « Manou » – son prototype anthropologique.

C'est ce « kalpa » que le récit biblique de la Création identifie aux six jours de Semaine mais qui s'inscrivent en dehors du « kali yuga » (1/10) comme une série de cycles de cinq cents ans qui sont ceux du Phœnix aux six mille lunaisons (36.000).

Le « kali yuga » doit être considéré à la fois comme le dixième de la décade du « manvantara » (2.592) et comme le Sabbat de cette Semaine de 64.800 lunaisons sur une durée théorique de 2.400 ans auxquels manquent notre solde de 192 ans.

L'héritage de Seth est de 112 jours par an ou de 112 ans sur la totalité du cycle d'Adam, ce qui en met quatre-vingt de côté sur ce solde de 192 ans qui sont comme les quatre-vingt jours de Sabbat pour l'année.

Et bien sûr ces 112 jours qui couvrent seize semaines en laissent trente-six pour Adam qui sont comme les 36.000 lunaisons pour les six jours de la Création qui en laissent 28.800 pour le jour du Sabbat où apparaît la première enceinte (800) devant la seconde (80).

C'est sur cet héritage qu'on en retranche quarante qui sont comme en dehors du cycle dans la région paradisiaque où se trouve le Graal et septante-deux qui à rebours de l'Axe où ils se succèdent rejoignent la manifestation du Quṭb az-Zaman en 1920.

Nous avons calculé ailleurs le nombre des facettes qui façonnent l'émeraude dans laquelle fut taillé le Graal et qui correspond à un nombre de lunaisons dans le cycle du Phœnix compte tenu des jours complémentaires qui complètent les années.

Ce nombre prend également en compte les jours bissextiles distribués au gré des années (1/4) et des siècles (1/100) à l'intérieur du cycle (1/500) jusqu'à la quatrième décimale qui est celle de la myriade du Vivant pour le Maître des abeilles (6.173,1111).

Le Christ qui apparaissait sur la Croix comme un ange déchu dans l'ombre d'Abel sous le fratricide de Caïn apparaît désormais « dans les pas de Seth » comme l'héritier d'un royaume promis au fils de l'Homme – cf. Jean III 13 à 17 :

« Personne n'est monté au Ciel si ce n'est celui qui en descend
et comme Moïse a élevé le Serpent dans le désert,
il faut que le fils de l'Homme soit élevé
[ sur la Croix ] [ ou ] [ vers le Père ]
afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle

[ ... ]
et que le monde soit sauvé. »

« Lors de la révolte de Lucifer et [ de ses ] légions, quand [ ... ] l'archange rebelle fut précipité dans l'abîme, une émeraude se détacha de sa couronne et tomba sur la terre. [ ... ] L'émeraude [ ... ] fut taillée en forme de vase par un ange fidèle. [ ... ]

« Ainsi fut créé le Graal que l'ange donna à Adam dans le Paradis terrestre où il demeura quand [ il ] en fut chassé. [ ... ] Seth fut [ autorisé ] à [ y ] pénétrer [ et ] y resta [ pendant ] quarante ans [ ... ] le nombre de l'expiation.

« [ Puis ] il [ en ] rapporta [ le Graal ] dans le monde des hommes. »

Cf. Victor-Émile Michelet – Le secret de la chevalerie légendaire (1985)

On peut considérer les Paroles cachées du Christ à son didyme, le Noble Coran et la Prophétie des papes comme autant de corpus sethiens en raisons du nombre de leurs logia (114), de leurs sourates (114) ou de leur devises pontificales (113).

« 130 + 912 - 930 = 112 »

Pour la généalogie biblique de Seth et d'Adam.

La dernière devise (113) – celle de Pierre le Romain – introduit celle d'un Juge redoutable pour le Jour du jugement où elles correspondent avec les deux dernières sourates « dans les pas de Seth » selon l'expression du Sheykh al-Akbar.

Seth apparaît comme le fils d'Adam dans sa généalogie biblique et comme le Sceau des engendrés dans le vocabulaire akbarien. C'est-à-dire comme le fils de l'Homme et le prototype du Nouvel Adam pour la Parousie du Christ.

Il apparaît également dans la littérature patristique en compagnie d’Élie comme l'un de ceux qui doivent revenir avec le Christ où il prend alors la place d'Hénoch que l'Islam identifie à Idriss en le situant par rapport au retour d'al-Khidr à la fin des temps.

Nous considérons par respect pour d'aussi nobles traditions qu'al-Khidr est une représentation cyclique du Vivant sous l'aspect de l'Ancien des jours que la mystique dionysiaque identifie à Pan – le fils d'Hermès.

Cette figure est donc toujours d'une certaine façon celle d'Hénoch qui préside avec le Janus du Quadrivium aux triades de la réalisation prophétique ascendante et de la lieutenance califale que Jean voit très justement descendre du Ciel.

On peut également considérer que cette version hénochienne ou hermétique du mythe sethien reste à l’œuvre à travers celui de la Rose-Croix malgré les déviations que l'intelligence prophétique d’Élie est tenue en quelque sorte de corriger.

Mais nous pouvons également supposer avec la mystique du Sacré-Cœur que ces deux ombres tutélaires que les Pères de l’Église considérait aussi comme les deux témoins de l'Apocalypse se corrigent l'une et l'autre au gré de leurs échéances périodiques.

Ils n'ont pas tort du point de vue de cette perspective eschatologique même si ces deux témoins sont d'abord et avant eux le Christ et le Sceau des prophètes dont les préséances s'inversent avec la Parousie du premier succédant au second.

On ne peut guère considérer du point de vue formel que nous empruntons les arcanes majeures du Tarot de Marseille comme un corpus sethien mais leurs lames accompagnent incontestablement ce retour – ici « 21 x 30 » à partir de 1400.

   

    

vendredi 22 mars 2024

La campagne de Samarie

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du cinquième jour qui succède à la nuit
au premier mois du Janus :

« Après [ que Jésus se vit refusé l'accès d'un village de Samarie ] le Seigneur désigna encore soixante-dix disciples et les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller. »

« Les soixante-dix revinrent avec joie en disant : « Seigneur, mêmes les démons nous sont soumis en ton nom ». Et Jésus vit Satan tomber du ciel comme l'éclair !

Cf. Luc X 1 et 17 – Certains manuscrits disent « septante-deux » note Thompson. Ce qui est logique s'ils vont « deux par deux » dans les trente-six directions d'un cercle dont Jésus est le centre.

Cette caractéristique dans la modalité du voyage n'est pas sans rapport avec les phases du jour et de la nuit qui rappelle celle des pauvres chevaliers du Temple de Salomon – rappelons que la triade salomonique inclut celles des deux témoins de l'Apocalypse.

La campagne de Samarie dont il ne reste pas grand chose dans les évangiles synoptiques est néanmoins au cœur du récit johannique entre deux séjours à Jérusalem – celui où Jésus exprime sa colère contre les marchands du Temple et celui où il subit sa Passion.

Luc en garde la trace capitale pour la perspective de la prédication paulinienne – rappelons que Paul est un Galiléen qui a acquis la citoyenneté romain à Tarse quand sa famille à fuit l'occupation juive de son pays.

Jean en fait un récit métaphorique qui n'en garde pas moins son caractère central puisque que c'est la Samaritaine qui désaltère Jésus au puits de Jacob tandis qu'il lui promet l'eau vive qui étanche toute soif – cf. Jean IV 1 à 42.

De tout ceci il ne reste rien dans la tradition judéo-chrétienne des premiers évangiles synoptiques si ce n'est – toujours chez Luc – la parabole du bon Samaritain et chez Jean, le reproche ou le soupçon des juifs – cf. Luc X 29 à 37 et Jean VIII 48 et 49 :

« N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain et un possédé. »

Ce à quoi Jésus qui réfute la seconde proposition se garde bien de répondre à la première en déclarant qu'il honore son Père tandis qu'on le déshonore.

Par rapport à son origine, l'ordre des écritures canoniques marche à l'envers et il ne reste plus chez Luc des deux ans de célébration dionysiaque que l'Année de grâce promise à Israël par Isaïe – cf. Luc IV 17 à 19 pour Isaïe LVIII 6.

Le récit des Nazaréens commence alors par la fin avec le baptême du Christ dans le Jourdain, la descente de l'Esprit Saint et la fondation d'une secte apostolique qui répond à l'échec du projet sadducéen face aux Romains.

Nous ne disons pas que Jésus n'a pas choisit cette issue ou pour le moins qu'il n'y a pas consentit mais sa résurrection n'est peut-être que celle de Lazare qui semble avoir consommé sa rupture avec la plupart d'entre-eux.

La plupart puisqu'il est notable que Jude refuse d'y croire pour une raison qu'on ne s'explique pas tandis que la campagne de Samarie se retrouve au milieu du récit dans un va et vient parfois incongru entre Jérusalem et la Galilée – cf. Luc XVII 11.

D'une certaine façon quand on répartit le récit johannique sur trois ans, on articule une première période de deux ans et une seconde plus théorique d'un an qui correspond à celle des premiers récits. Mais de la première, il ne reste presque rien.

   

    

jeudi 21 mars 2024

L'octogone occidental

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingt-deuxième jour qui succède à la nuit
au premier mois du Janus :

Les quatre triades de l'Octogone

et les deux témoins de l'Apocalypse *
   

Pythagorique

Chrétienne

Akbarienne

Aḥmadienne

Pythagore

Auguste

'Isâ ibn Maryam *

Grégoire

Colomban

Muḥammad *

François

Muḥyi'd-Dîn

Aḥmad

I H Σ O Y Σ  =  8 8 8

   
« 1.260 = 42 x 30 = 3,5 x 360 = 2 x 630 »

[ Ap XI 1 à 13 ]

EGO SUM

VIA

VERITAS

ET VITA

[ Jean XIV 6 ]

NAṢIRI

AL-ḤAQQ BI AL-ḤAQQ

WA AL-HÂDÎ ILÂ IRÂ AL-MUSTAQÎM

[ al-Fâtiḥi wa al-Qâtimi ]

À cette perspective islamo-chrétienne, il faut intégrer la manifestation en 1920 du Quṭb az-Zaman de Nioro qui dort à Montluçon.

La triade orientale dont Vajradhara est le Pôle est au centre de l'octogone et de la décade dont Muḥammad est le Sceau. C'est Jésus qui se tient au centre de leurs plérômes.

Jésus est le Vivant dans l'ordre de la lieutenance califale d'Adam.

   

    

mardi 19 mars 2024

Rapport à la nonciature

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingtième jour qui succède à la nuit
au premier mois du Janus :

Dans la Spirale prophétique de Parvulesco, l'holocauste des cathares (1244) est en relation avec l'eschatologie adventiste (1844) à travers un cycle de six cents ans qui n'est qu'une réplique des cohortes du kali yuga.

Ces cohortes sont au nombre de quatre pour un kali yuga de 2.592 ans avec une période résiduelle de 192 ans qui correspond en 1992 à la fin d'un manvantara de 25.920 ans dont il représente le dixième de sa décade dans sa quadrature.

Mais les cycles de la Rose-Croix (1604) prolongent cette eschatologie à travers deux temps apocalyptiques de trois cent soixante ans où son échéance se retrouve aux deux tiers du deuxième anneau de leur enchaînement pour aboutir en 1964.

Le premier tiers de cet anneau correspond à la fondation d'une maçonnerie spéculative (1724) par la Rose-Croix à partir de la cause dynastique dont elle s'inspire tandis que sa moitié la prolonge jusqu'en 2024.

On voit alors apparaître ici un petit cycle de soixante ans qui prolonge les temps apocalyptiques de la Rose-Croix jusqu'à la Parousie du Christ où s'achève la quarantaine qui commence en 1992.

La fonction providentielle de cette quarantaine reste pour nous un mystère qui coordonne cette mystique rosicrucienne avec les réalisations cycliques de l'intelligence prophétique dans les cohortes du kali yuga à la fin du manvantara.

Cette coordination n'est évidemment pas sans rapport avec une mystique du Sacré-Cœur qui inspire la Spirale prophétique de Parvulesco et son Rapport à la nonciature en la corrigeant sur un déplacement de soixante-neuf ans à partir de 1673.

Ce déplacement n'est que le cycle de soixante ans qui prolonge les temps apocalyptiques de la Rose-Croix jusqu'à la fin de la Parousie compte-tenu de la soustraction d'un an établie dès 1792.

1244

[ 600 ]

[ 360 ]

1844

1604

[ 120 = 1/3 ]

[ 360 ]

1964

[ 180 = 1/2 ]

[ 60 ]

2024

   

    

lundi 18 mars 2024

Junon sur Loison

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du cinquante-huitième jour qui succède à la nuit
au deuxième mois du Janus :

DECADE THEOLOGALE DE JUVIGNY

NARTEX

FIDES

CALICE

N

E

F

COLOMBE

TEMPARANTIA

SPES

ANCRE

ANGELOT

OBEDIENTIA

CHARITAS

PELICAN

BALANCE

JUSTITIA

MANSUETUDO

AGNEAU

LION

FORTIDO

PATIENTA

BŒUF

COURONNE

PERSEVERANTIA

CHŒUR

AUTEL PRIVILEGIE DE LOUPPY

ROSA MYSTICA

DOMUS AUREA

FŒDERIS ARCA

STELLA MATUTINA

LES CARYATIDES DU BER

FIDES

CHARITAS

SPES

UT IN OMNIBUS GLORIFICATUR DEUS

Si les dix colonnes du temple arpentant les trois nefs sans qu'aucun transept ne viennent rappeler la Croix est une disposition plutôt commune, leur dénombrement par les trois Vertus théologales et les sept dons de l'Esprit Saint est singulière.

Les trois nefs sont orientées vers un autel majeur dédié au Christ dans le chœur de la nef centrale et vers deux autels mineurs pour les nefs latérales dédiées à la Vierge à la droite du chœur et généralement à un saint pour la nef orientale – ici Saint Denis.

Le nartex des néophytes avec son baptistère est un espace transversal qui sépare les porches de l'édifice du vaisseau principal au niveau des nefs communément chargées des quatorze stations du chemin de Croix et d'une chaire de Vérité.

Mais ces ornements sont des ajouts secondaires consacrés par le concile de Trente aux exercices de piété des ouailles et à la prédication des prêtres autrefois relégués au niveau du chœur dans des chapelles latérales situées derrière les autels mineurs.

La nef centrale était alors séparée du chœur par un banc de communion qui permettait la distribution des espèces aux baptisés sous une forme corporelle, le viatique des calices étant réservé aux prêtres et aux diacres – leurs officiants.

Tels sont du moins les dispositions générales de temples aujourd'hui désertés par les anges et à présent livrés à l'abomination des désolations annoncées dans leurs livres sacrés.

   

    

vendredi 15 mars 2024

Le Cœur de Zohra

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingt-septième jour qui succède à la nuit
au huitième mois de la décade :

Nous venons d'évoquer les « Mu'awwithathân » pour établir un parallèle avec les sourates « al-Muzzammil » (73) et « al-Muddathir » (74) en rapport avec les sections de la Prophétie des papes distribuées autour de la devise pontificale de Sixte Quint (73) :

« 73 »

« 72 » ◄ « Axis in medietate signi » ► « 40 »

1585 ◄ X ► 1590

1143 ◄ 1/4 + « 444 » ◄ 1587 ► « 444 » + 1/4 ► 2032

« 888 »

- « X » est l'instant du Solstice de décembre en 1587

- « 112 » (72 + 40) est une référence vétérotestamentaire à l'héritage de Seth

- « 888 » est une référence au Saint Nom de Jésus dans les trois « ættir » runiques

Les « Mu'awwithathân » (113) et (114) apparaissent ici comme un redoublement de la devise pontificale du pape émérite (113) avec la venue d'un Juge redoutable.

Et ce redoublement des sourates « al-Falaq » (113) et « an-Nâs » (114) apparaît dans la sourate « al-Ḥijr » (15) comme celui qui accompagne les sept versets de la première d'entre-elles (1) – cf. S 15 V 87 :

« Nous t'avons révélé les sept redoublés et le Coran Sublime. »

Rien n'indique que ce redoublement ne soit que la répétition des versets de la « Fâtiḥa » (1) si ce n'est pour leur redoublement à titre inaugural.

De même, le Coran Sublime qui préfigure ici le Noble Coran est celui qui apparaît au premier verset de la sourate « Qâf » (50) – cf. S 50 V 1 :

« Qâf. Par le Coran Sublime ! »

Où la lettre isolée est une représentation subtile du Cœur – « Qalb » – pour la Montagne polaire d'un Phœnix ponant identifiable à Sayyidina 'Isâ ibn Myriam.

Cette lettre apparaît aussi au deuxième verset de la sourate « ash-Shûrâ » (42) dans un ensemble de cinq lettres – cf. S 42 V 1 à 3 :

« Ḥâ – Mîm.

'Ayn – Sîn – Qâf.

C'est ainsi que Dieu [ « al-'Azîz – al-Ḥakîm » ] te fait des révélations ... »

La « Fâtiḥa » (1) et les « Mu'awwithathân » (113) et (114) sont les limites contingentes de ce Noble Coran que le Coran Sublime transcende.

Et dans les limites contingentes de ce Noble Coran que le Coran Sublime transcende, le « Lam Yakun » du « Taḥwid » de « l'Ikhlâṣ » (112) est l'Arbre de la limite entre ces deux réalités si tu es de ceux qui s'inclinent – cf. S 112 V 4 :

« ... wa lam yakun lahû kufuwan 'aḥad. »

C'est par rapport à la réalité polaire de la lettre « Qâf » (100) que « l'Ikhlâṣ » (112) est le Pôle – « Quṭb » (111) – de la « Fâtiḥa » (1) si tu es de ceux qui entendent la réalité subtile des lettres arabes : « Qâf » (100) + « Ṭâ » (9) + « Bâ » (2) pour « Qub ».

Raison pour laquelle nous l'avons qualifié dans cette audition de « Qutb Alif » pour faire entendre dans la langue des oiseaux la lieutenance de sa réalité califale. Et le Phœnix n'est-il pas le roi des oiseaux ?

C'est ici que le Cœur de Zohra la Blanche se fend car tu constateras que le mot qui désigne l'organe en arabe – « Qalb » (132) – reprend les lettres et les nombres du nom qui l'accompagne en latin : « Alif » (1) + « Lâm » (30) + « Bâ » (2) pour « Alba ».