...
Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du trentième jour qui succède à la nuit
au premier
mois du Janus :
●
Trois
mille six cents fois par heure,
la
Seconde chuchote :
[ ... ]
Remember !
L'horloge de Charles Baudelaire
1861
●
De la liturgie des heures canoniales :
« Sept
fois par jour,
je te loue pour Tes justes sentences. »
Ps CXIX 164
« Je
béni l’Éternel qui s'est fait mon conseil :
la nuit même
mon cœur m’exhorte. »
Ps XVI 7
« Heureux
l'homme qui se complaît dans la Loi de l’Éternel
et la
psalmodie jour et nuit. »
Ps I 2
●
Crépuscule |
Minuit |
Aube |
▼ |
▼ |
▼ |
Complies |
Vigiles |
Matines |
6 x 60 = 360 minutes |
Nadir |
Aurore |
Zénith |
▼ |
▼ |
▼ |
Vigiles |
Prime |
Sexte |
Levant |
Avant |
Midi |
Après |
Couchant |
▼ |
▼ |
▼ |
▼ |
▼ |
Prime |
Tierce |
Sexte |
None |
Vêpres |
18 x 3.600 = 64.800 secondes |
Angélus |
||
Matin |
Midi |
Soir |
▼ |
▼ |
▼ |
Prime |
Sexte |
Vêpres |
●
72 ans x 360° = 25.920 ans = 4 / 10 de 64.800 unités
pour la grande année cosmique du cycle de l'écliptique
dans la matrice arithmétique où chaque seconde des huit heures canoniales
comprend 36 pâmes et 36 syncopes soit 72 phases
●
« Parmi les mystiques du XVIIe siècles, Jean de Bernières (+ 1659) est une grande figure laïque. Son importance et la profondeur de sa vie intérieure égalent celles de figures religieuses qui le précèdent de peu : ...
« ... le franciscain capucin Benoît de Canfield (+ 1610), l'évêque pasteur des âmes François de Sales (+ 1622), le grand carme Jean de Saint-Samson (+ 1636), l'ursuline amie Marie de l'Incarnation fondatrice au Canada (+ 1672). »
« L'influence spirituelle et mystique de « Monsieur de Bernières » s'étendit non seulement auprès de ses dirigés mais par ses écrits qui arrangés et publiés peu après sa mort rencontrèrent un succès inattendu.
« L'intérieur chrétien » devenu « Le chrétien intérieur » bénéficia d'innombrables éditions. Cette influence très large a pu être comparée à celle exercée par « L'introduction à la vie dévote » de l'évêque de Genève. [ François de Sales ]
« Bernières figure ainsi parmi les auteurs de spiritualité les plus lus au XVIIe siècle. L'un des éditeurs du « Chrétien intérieur » dit en avoir imprimé trente mille exemplaire. »
« Déjà de son vivant, il fut une personnalité forte et appréciée. Trésorier de France, il collabore à la fondation de nombreuses œuvres à Caen avec Jean Eudes et le baron Gaston du Renty.
« Il est membre influent de la Compagnie du Saint-Sacrement. Dans une ville où les protestants et les jansénistes occupent une place importante et qui connut de nombreux troubles politiques liés à la misère – en 1639 les [ vont ] « nu-pieds » se révoltent – ...
« ... Jean [ de Bernières ] est reconnu comme un catholique artisan de paix.
« Mais alors que l'autre Jean (Eudes) fut canonisé, le fondateur de l'Ermitage devint suspect. Son œuvre fut rattachée « post-mortem » en 1689 au corpus quiétiste mais lui-même ne fut pas mis en cause.
« Il fut condamné au moment même d'une tentative de béatification à Rome ; ceci en compagnie de Benoît de Canfield – [ le ] confesseur de Monsieur Vincent [ de Paul ] – et de Jean-Joseph Surin. »
« En effet entre la disparition en 1659 de monsieur de Bernières et la fin du siècle, la méfiance vis-à-vis des expressions mystiques s'accroît.
« Le crépuscule des mystiques » – titre évocateur donné par Louis Cognet [ en 1995 ] à sa célèbre étude de la crise quiétiste – marque un tournant dans l'histoire de la spiritualité et dans l'histoire des mentalités : ...
« ... un univers « dionysien » laisse place à l'exercice d'une rationalité moderne peu adaptée aux expressions d'un christianisme intérieur. »
[ Jusqu'à ce qu'Henri Brémond le remémore au début du XXe siècle (1923-1930) dans son « Histoire littéraire du Sentiment religieux ». ]
Cf. Jean-Marie Gourvil et Dominique Tronc – Redécouvrir Jean de Bernières – Rencontres autour de Jean de Bernières (1602-1659) – Mystique de l'abandon et de la quiétude (2013)
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