...
Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du deuxième jour qui succède à la nuit
au huitième
mois de la décade :
●
Le Principe de la dîme
c'est la décime
et la décade
c'est le Tout de la dîme
La dîme croît vers le Tout sur neuf décimes
et le seuil des décimes décline à partir du Tout
●
Tranches |
Parts de la dîme |
Seuils |
1 |
0 |
1 |
2 |
[ 1 / 10 ] |
[ 9 / 10 ] |
3 |
[ 2 / 10 ] |
[ 8 / 10 ] |
4 |
[ 3 / 10 ] |
[ 7 / 10 ] |
5 |
[ 4 / 10 ] |
[ 6 / 10 ] |
6 |
[ 5 / 10 ] |
[ 5 / 10 ] |
7 |
[ 6 / 10 ] |
[ 4 / 10 ] |
8 |
[ 7 / 10 ] |
[ 3 / 10 ] |
9 |
[ 8 / 10 ] |
[ 2 / 10 ] |
10 |
[ 9 / 10 ] |
[ 1 / 10 ] |
11 |
1 |
0 |
« Σ 10 / 10 » |
●
Le
nombre des sphères célestes en rapport avec les mansions
lunaires
qui correspondent aux lettres arabes dans l'ordre sidéral
de leur rotation est
« (3 x 7) + (3 x 8) + (4 x 9) + (18 x 10) »
« 81 + (18 x 10) »
« 261 »
Cf.
La hiérarchie des lettres dans la science des lettres
des
Illuminations de La Mecque du Sheykh al-Akbar par Denis Gril (1988)
●
Pour
le sixième climat qui est celui du Retour
seules les premières
sphères célestes (81) ont été attribuées
jusqu'à la deuxième
sphère de la deuxième lettre (Bâ)
pour les secondes (180)
●
Rappelons
que le nombre des mansions (28) est un nombre parfait
comme
celui des jours de la Semaine :
« Σ 7 = 28 » & « Σ 3 = 6 »
« 1 + 2 + 4 + 7 + 14 » & « 1 + 2 + 3 »
●
L'ordre
des attributions pour les dix premières lettres est celui de
l'alphabet arabe :
« Alif + Zây + Lâm » + « Nûn + Ṣad » + « 'ayn » + « Ḍâd » + « Sîn + Ghayn + Shîn »
« 1 + 7 + 30 » + « 50 + 60 » + « 70 » + « 90 » + « 300 + 900 + 1.000 »
« 1 + 7 + 12 » + « 14 + 15 » + « 16 » + « 18 » + « 21 + 27 + 28 »
« (3 x 7) + (2 x 8) + (1 x 9) + (1 x 8) + (3 x 9) »
« 33 08 »
●
« Le cœur [ ... ] est le trône de la Miséricorde : « De même que dans le monde extérieur le trône est l'épiphanie du Nom de la miséricorde ...
« .. de même dans le monde intérieur c'est le cœur qui en est l'épiphanie.
« À chaque souffle, à chaque respire du Miséricordieux, Dieu se manifeste en une nouvelle théophanie dans le cœur du croyant. »
Cf. Daryush Shayegan citant une « gnose spéculative » de Lahîjî
« Dans le contexte du soufisme et de l'expérience métaphysique de Hâfez, les deux aspect de cette même expérience [ la crainte révérencielle en islam – « khawf » – et la douleur existentielle dans les religions orientales : hindouisme et bouddhisme ] ...
[ Cet existentialisme douloureux dont la dénomination – « duhkha » – est spécifiquement bouddhique est de toute façon en dehors du contexte présupposé. ]
« ... sont liés aux quatre noms primordiaux de Dieu : le Premier – « al-Awwal » – le Dernier – « al-Âkhir » – l'Exotérique – « aẓ-Ẓâhir » – et l’Ésotérique – « al-Bâṭin ».
« Ces quatre noms sont selon les soufis les Mères des noms et résument synthétiquement l'unicité du nom « Allâh ».
« Ils sont en outre liés aux deux arcs de descente – « azal » – et d'ascension – « abad ».
« Les noms Premier et Exotérique sont des noms pré-éternels – azalî – donc fondateur du monde et les noms Dernier et Ésotérique sont des noms post-éternels – abadî – donc annihilateurs [ sic ] du monde. »
Cf. Daryush Shayegan – L'âme poétique persane – Hâfez ou la mise en suspens du temps entre « azal » et « abad » (2017)
Ces catégories sont a mettre en relation pour Shayegan avec « le concept angoisse d'un Kierkegaard » et « l'expérience existentiale [ sic ] du Néant chez Heidegger ».
Nous cessons de corriger les néologisme : « humanitas » pour « humanité » dans « la mise en suspens du temps », « ex-stasis » pour « extase » dans « le temps social de l'homme cultivé » ou « instantanéiste » pour « instantané »...
Disons plus simplement que ces paires de noms ne peuvent être démembrées et qu'on peut les mettre en relation avec la Somme de la décade : « Σ 10 = 55 ».
Il y a donc cinq paires à cet édifice : « (1 + 9) + (2 + 8) + (3 + 7) + ( 4 + 6) + (5 + 5) = 50 » et une quintessence (5).
La quintessence (5) est identifiée à « al-Ḥaqq bi al-Ḥaqq » par la prière de l'Ouverture sur le Sceau des prophètes et la paire centrale (5 + 5) à « ar-Raḥmân ar-Raḥîm » sur le Trône de la Fâtiḥa quand on l'identifie au Cœur du Pôle et à son Secret.
Les quatre paires périphériques peuvent varier dans cette évocation des quatre Piliers mais nous n'avons aucune raison de ne pas accepter celles qui nous sont proposées ici :
« al-Awwal al-Âkhir » wa « aẓ-Ẓâhir al-Bâṭin »
L'angle du quatrième pilier – celui de l'Imân – correspond à « al-Ḥayy al-Qayyûm » : le Vivant qui ne meurt pas.
Et le premier des quatre – celui du Messager d'Allâh – à celle la « Ḥawqala » – « al-'Aliyy al-'Adhîm » : l’Élevé l'Immense.
C'est du moins ce qui nous est parvenu quand nous avons soulevé le voile de l'analogie qui séparait les nombres et les noms.
La théandrie est la conjonction de l'humain et du divin dans la réalisation de l'Identité suprême.
Celui qui soulève le voile entre Lui et le Saint-des-saints – « al-Quddûs » – ne doit pas détruire le Temple mais revenir vers son prochain de ce périlleux voyage.
C'est au moment du retour que Sagesse et Clémence nous sont apparues sur les bords d'un chemin où nous avions délaissé toute existence :
« Le long chemin va de la créature au créateur ; ...
« ...c'est un dépouillement progressif, une théologie [ apophatique ] qui parcourant le désert de la séparation aboutit au climat de l’Être ...
« ... pour que s'annihilant [ ... ] le mystique renaisse [ dans l'unité du Saint Esprit ] et refasse son voyage du créateur à la créature
« ... et [ pour qu'il ] puisse [ ... ] à présent [ voir ] Dieu en toute chose grâce à [ une ] théologie [ positive. ]
« Celui qui meurt et [ qui ressuscite ] est un gnostique. [ ... ]
« [ Le gnostique ] est le point d'équilibre [ entre les ] contraires : ...
« ... ayant [ réalisé ] l'extinction de l'union, il parvient à la séparation ...
« ... et s'étant [ annihilé ] dans [ cette séparation, ] il s'éveille à [ la ] vision [ contemplative de la prophétie. ]
« [ Le gnostique ] voit l'un dans le multiple et le multiple dans l'un, ...
« ... le [ dogmatique ] – « tashbih » – dans [ l'apophatique ] – « tansîh » – et celui-ci dans celui-là » [ que Shayegan qualifie de théologie « négative » ou « affirmative ». ]
« Nous sommes les pèlerins du sentier de l'Ami aux confins du néant. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire