mardi 7 janvier 2025

L'enclos sacré

...

Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la troisième sphère
parmi les dix sphères célestes de la deuxième lettre :

« Bâ »

Pour une année de 365,242 jours et un mois de 29,5833 jours = (59/2) + (1/12) qui ne peuvent donner que 6.173 lunaisons :

« 365,242 x 500 = 182.621 »

Le nombre des jours complémentaires (2.621) pour le Phœnix aux six mille lunaisons de trente jours (180.000) ne nécessite aucune correction.

« 182.621 / 29, 5833 = 6.173,1111 »

Il serait périlleux de multiplier ou de diviser des jours, des mois et des années en passant d'un calendrier à l'autre sans leur donner ces valeurs génériques.

« Donne toujours plus que tu ne peux reprendre et oublie. »

L'émeraude aux 2.621 facettes qui serait l'attribut d'une treizième constellation sidérale enfuie dans la sphère sublunaire est celle qui se trouve sur le diadème de Notre-Dame de Paix et de Concorde célébrée sous la forme d'une arche au Solstice d'été.

La Paix et la Concorde étant les saisons de la période estivale réparties autour du Solstice.

Sa chimère associe le Serpent et le Phœnix dans une symbolique qui rappelle celle du Serpent à plume – Quetzalcóatl – et du Caducée d'Hermès.

C'est-à-dire du Christ et des sceaux de sa triade : Jésus – Colomban – François.

« ... l'espace visionnaire entre « azal » et « abad » englobe toute la topographie de l’Être, [ ... ] la hiérarchie ontologique des mondes superposés » [ dans cet espace. ]

Shayegan situe le monde visionnaire du sixième climat dans le « Jabarût » que nous qualifions de monde de la contrainte en regard de celui de l'unicité divine qui désigne le monde de la monade caractérisée par la négation de sa réalité apophatique.

Le « Jabarût » (2) correspond ici à la dyade de l'ascension et du retour définie comme sa pré-éternité perpétuelle – « azal » – et sa post-éternité – « abad » – qui se situe dans le monde des intelligences au-delà du monde des phénomènes sensibles.

La « post-éternité » ne peut évidement s'entendre que comme un abaissement qui succède à une ascension préalable en correspondance avec la « ubudiyya » akbarienne contrairement à ce que peut laisser entendre la déchéance du péché originel.

Cette déchéance originelle n'est pour nous que l'empreinte de la concupiscence de nos géniteurs qui correspond à une pré-existence en contact avec la myriade du Vivant à laquelle nous prêtons une durée tout à fais théorique de trois mois.

Ce qui permet alors de compléter les neuf mois de la vie fœtal dans la première année de notre existence en y insérant les neuf semaines de la vie embryonnaire qui ne peut pas bénéficier de la même protection juridique du point de vue sa vie sociale.

Le monde des phénomènes sensibles et celui de l'âme ou des archétypes de l'imaginal que nous identifions au « Nasût » (6) et au « Malakût » (4) correspondent à ce que nous disons du monde des formes – « Σ 3 = 6 » – et des présences – « Σ 4 = 10 ».

« ... d'une part le poète sait qu'il appartient au monde de « Malakût », qu'il y a son séjour – d'autant plus que toutes les épiphanies qu'il contemple ne cessent de l'y inviter ; d'autre part il sait qu'il est tombé dans la cage de l'existence terrestre. »

On ne doit donc pas chercher dans les cinq ou six climats de leur poétique un accès à des réalités transcendantes qui correspondent à la monade du « Lâhût » (1) et à son ipséité caractérisée dans le « Hâhût » (5) par la Troisième personne du singulier – « Huwa ».

Dans le monde de la transcendance, la décade caractérisée par la lettre « Yâ » du « Yâhût » (10) apparaît comme une première émanation de l'ipséité dans une parfaite égalité avec la valeur de ses lettres : le « Hâ » (5) et le « Wâ » (6).

Ce qui indique que du point de vue des nombres de la conjonction entre le microcosme (5) et le macrocosme (6) la décade (10) est en quelque sorte comme la matrice arithmétique de la monade (1) dont elle est sa première expression dans l'unité.

Que la décade précède la monade et la dyade toute réalisation initiatique dans le « Jabarût » (2) relève de la condescendance de l'Unique représenté par Son pronom quand il devient le Premier des dix à la suite d'un second.

C'est pourquoi le Livre du « Yi » qui décrit les soixante-quatre mutations des phases du « Yin » et du « Yang » porte leur nombre (2) plutôt que le nom du Tao qui les rassemble sur sa Voie avec son Principe.

Cf. Daryush Shayegan – L'âme poétique persane – Hâfez ou la mise en suspens du temps entre « azal » et « abad » – Les coordonnées esthétiques du monde visionnaire (2017)

« Cette topographie [ la topographie visionnaire du poète : [ celle ] du pays de l'Ami ] constitue la configuration humaine de cette terre de « Malakut » – [ la Terre ] de l'âme – à laquelle aspire le poète ...

« ... et par rapport à laquelle le monde [ de l'existence terrestre ] n'est qu'une illusion, un piège. »

Rappelons avec André Dhôtel que l’Ardenne – ce Pays où l'on arrive jamais – est littéralement – « Ard Anna » – la Terre de l'âme. La grande âme – Anna – d'où descendent la Vierge et le Christ-Roi – « al-Malik ».

« Les habitants de l'enclos sacré et du Malakut divin
[ les anges ]
Puisent à la même coupe que le pèlerin. »
[ pour s'enivrer ]
   

    

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