vendredi 31 janvier 2025

La troisième lettre du Bayân

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du douzième jour qui succède à la nuit
au deuxième mois de la décade :

Je chante d'abord Dionysos
le vibrant
aux cheveux de lierre

le fils lumineux de Zeus
et de Sémélè la magnifique

Les nymphes aux long cheveux
l'on nourri [ de leurs seins ]

Son père – leur Prince – l'avait posé dans leur giron
pour qu'elles prennent soin de lui
dans les cavernes de Nysa

Il grandit loin de son père
dans la grotte [ de la nativité ]
mais on le comptait parmi les dieux

Puis quand les nymphes l'eurent élevé

– leurs hymnes sont pour lui –

Il erra dans les forêts
des hautes vallées
paré de lierre et de laurier

Les nymphes le suivaient
là où il les conduisait
et la forêt vibrait

Réjouis-toi Dionysos
aux grappes
[ des vendanges ]

Donne-nous de voir revenir dans la joie
les saisons
et avec les saisons les années

Hymne homérique (XXVI) pour Dionysos
qui ne comprend que treize vers
mais un autre (VII) en comprend cinquante-neuf
alors que du premier (I) il n'en reste que vingt-et-un :

C'est sur le Drakanon
ou dans Ikaros
ou à Naxos
ou dans les tourbillons du fleuve Alphée
que Sémélè t'a enfanté
fils de Zeus à la foudre amère

[ que le Kroniôn a retiré du ventre de sa Mère
pour le faire naître de sa cuisse ]

Ce qui l'identifie à saint Roch et saint Roch à dieu le Père
Dionysos étant né deux fois :
du ventre de sa Mère et de la cuisse de Jupiter.

Ce qui l'identifie au fils de Dieu que l'hymne qualifie d'enfant « cousu ».

D'autres disent que tu es né à Thèbes
mais ils mentent
puisque le Père t'a enfanté
caché d'Héra
aux bras blancs
sur la haute montagne
de Nysa
couverte de futaies
loin de la Phénicie
près des eaux d’Égyptos

Le Nâzir de Bethléem serait de Nazareth près du Tabor
mais les eaux du Jourdain descendent de l'Hermon vers l’Égypte
et Nysa la fabuleuse est au sommet de la Phénicie.

Ils dressent pour toi des statues dans les temples

Tous les trois ans puisque domine le trois
ils t'offrent des hécatombes
que le Kroniôn approuve d'un signe de ses sourcils noirs

Backès signale que les fêtes dionysiaques ont lieu tous les deux ans
mais les Grecs disent « triétéris » en passant d'une célébration à l'autre.

Ce qui serait la norme des trois Pâques johanniques
pour l'année de Grâce du messianisme synoptique.

L'une des trois qui se tient entre les deux autres en Samarie
pourrait n'avoir jamais eut lieu.

Pour la décade de la Parousie
on ajoute trois mois à ses deux années
en partant du baptême du Christ à l'épiphanie.

La référence vétérotestamentaire à propos du règne de David
compte pour la quarantaine trente-trois et sept ]
ou [ sept ans et demi qui correspondent à la demi-heure de l'Apocalypse :

1 R II 11 + 1 Ch XXIX 27 ] ou [ 1 Ch III 4 + 2 S II 11 et V 5

et Ap VIII 1 pour « 360 / 48 » :

« environ une demi-heure » c'est-à-dire « entre sept et huit ».

Les signes de la fin des temps dans les hadiths disent : « sept, huit ou neuf »
en reprenant l'année de Grâce du messianisme synoptique
de mars 2023 à mars 2025 jusqu'en mars 2032.

Les cheveux parfumés du prince
flottent autour de sa tête immortelle

Il y eut un grand bruit dans l'Olympe
quand Zeus le Sage approuva

Protège nous
enfant de dieu né de dieu
par sa cuisse
toi qui aime les femmes

Nous te chantons
pour commencer et pour finir
sans qu'on puisse t'oublier
sans oublier le chant sacré qu'on t'a consacré

Réjouis-toi Dyonisos
enfant de dieu né de dieu
par sa cuisse
avec Sémélè que l'on appelle aussi Thyonè

Les trois cent soixante cinq Cardinaux qui apparaissent chez Saint-Yves d'Alveydre augmentent de cinq « Bagwandas » le nombre des trois cent soixante Maîtres de la Société des fraternités blanches chez Franz Bardon.

Ces cinq surnuméraires correspondent pour notre Calendrier perpétuel aux jours complémentaires de l'année qui se regroupent autour du Solstice d'hiver entre la décade des mois synodiques de trente jours et les soixante jours du Janus.

Notons que Saint-Yves ne fait que reprendre à cette occasion une tradition gnostique – celle de Valentin et de l'Abraxas – qui évoque déjà un plérôme des trois cent soixante cinq éons dans le monde des émanations.

Quand ils ne sont que quatre, ces éons correspondent aux jours sabbatiques qui complètent un treizième mois sidéral autour du Jour de la détermination qui est l'un des deux ou trois jours incommensurables en dehors des mois et des semaines.

Ces quatre là entrent dans le décompte des dix-huit avec celui des imams duodécimains et des deux immaculés qui désignent dans l'hagiographie imamite le Sceau des prophètes et le Pôle des gens de la Maison qui sont sous son manteau – Fatima Zohra.

En s'identifiant au centre du septénaire, le Jour de la détermination met au début du Janus le dernier des jours – le Jour sabbatique – là où la dernière lettre du Vivant – le « Yâ » (10) de « al-Ḥayy » – suit la première après le dernier Jour dominical de la décade.

Il est alors avéré qu'en dehors des cinq jours complémentaires on commence le Janus par la fin et on termine la décade des mois par le début d'une semaine où le Jour dominical préfigure le Premier d'une année qui commence après l'équinoxe du Printemps.

Or cette dernière lettre est aussi la médiane du Bayân qui en compte trois avec le « Nûn » final tandis que la première qui pour le Vivant est le « Ḥâ » (8) de « al-Ḥayy » devient celle du « Bâb » quand il se définit comme le Point du Bayân.

Le Point du Bayân compte par ailleurs les quatre Bâb de la tradition qui accompagnent la petite occultation du douzième imam au nombre de ceux (18) parmi lesquels il apparaît comme une cinquième porte pour la voyelle de leur Nom divin – « al-Ḥayy ».

Le nombre cinq apparaît alors comme celui du Bâb dans une iconographie bayânie que les bahâ'is qualifient de bâbie et qui est d'abord celle que nous identifions avec le pentagramme à l'étoile de David (5) en l'opposant au sceau de Salomon (6).

Leurs nombres représentant le microcosme (5) et le macrocosme (6) pour ceux des deux luminaires – Sol ▲ et Man ▼ – sont au cœur de la décade avec Jules (5) et Auguste (6) pour la tradition romaine – celle d'Orphée, de Numa et de Pythagore pour Saint-Yves.

La troisième lettre du Bayân (N) apparaît elle aussi au centre d'un alphabet de vingt-sept lettres comme celle qui la précède (M) quand elles ne sont que vingt-cinq et ensemble si on distingue le « V » du « W » dans cet ensemble (26).

Il ne peut s'agir du centre des mansions sidérales (28) dans un cycle lunaire qui apparaît avec les lettres de l'alphabet arabe comme surnuméraire mais qui fait bien référence à la treizième lettre (M) selon l'initiale et le nombre de leurs treize lunaisons annuelles.

On doit par conséquent l'identifier au graphisme d'un signe solaire ʘ tracé par l'étrange figure des dix-neuf mois de dix-neuf jours (361) que Sayyid 'Alî Muḥammad a donné à sa manifestation et dont les nombres sont quatorze et cinquante.

Quatorze pour le nombre de la lettre finale du Bayân (N) qui est aussi celui des immaculés dans l'imamisme duodécimain et cinquante pour la valeur que prend cette lettre dans le système rabbinique et alexandrin reprise par l'abjad.

Aux trois cent soixante et un jours du « Nûn » (19²) qui sont aussi ceux du « Go » ou du Damier pour son palindrome (10²) on en ajoute quatre ou cinq qui sont ceux de la lettre « Hâ » (5) dans une symbolique qui nous ramène aux cinq jours complémentaires.

Et c'est le sens que nous pouvons donner aux cinq mille « Pandavan » qui apparaissent chez Saint-Yves ou aux cinquante jours du Janus de Romulus qui rappelle les cinq cors du Cerf blanc quand ils désignent les siècles du Phœnix ponant.

   

    

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