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Les
Muses aux yeux qui scintillent chantent pour les fils de Zeus,
les
Tyndarides – les enfants de Léda aux fines chevilles.
Castor dompte les chevaux et Polydeukès est sans reproche.
C'est
à l'ombre du Taygète – la Montagne immense,
après qu'ils
eurent fait l'amour dans de sombres nuées
qu'elle enfanta les
deux fils du Kronide.
Ils
sauvent les bateaux rapides et les hommes d'ici-bas
quand les
vents de l'hiver déferlent sur la mer.
On
les supplient en leur promettant de beaux agneaux blancs,
rassemblés
sur la poupe quand la fureur des vagues les submerge.
Et
eux – fendant l'air de leurs ailes safran,
ils font cesser les vents
en apaisant les vagues.
Signes
heureux pour les marins sur la mer blanche,
leur délivrance les
console et les contente.
Réjouissez-vous
– les Tyndarides – du galop de vos chevaux
et que leur
souvenir soit aussi celui d'un autre chant.
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