...
Pour
la huitième des vingt-huit mansions lunaires
comprenant les deux
cent soixante et une sphères célestes :
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« ... si l'on considère que le froid augmente la densité des corps en les contractant alors que la chaleur les dilates et les subtilise, on reconnaîtra sans peine que la corrélation de la chaleur et du froid avec le leu et l'eau respectivement ...
« ... se trouve comprise – à titre d'application particulière et de simple conséquence – dans la théorie générale des trois « gunas » et de leur répartition dans l'ensemble du domaine élémentaire. »
[ « Les trois « gunas » doivent se trouver en chacun des éléments comme en tout ce qui appartient au domaine de la manifestation universelle ; ...
« ... mais ils s'y trouvent en des proportions différentes établissant entre ces éléments une sorte de hiérarchie qu'on peut regarder comme analogue à la hiérarchie qui [ d'un ] autre point de vue incomparablement plus étendu s'établit de même ...
« ... entre les multiples états de l'existence universelle bien qu'il ne s'agisse ici que de simples modalités comprises à l'intérieur d'un seul et même état. » ]
Cf. René Guénon – Études sur l'hindouisme (1970) – La théorie hindoue des cinq éléments (publié dans le Voile d'Isis en août 1935)
Pour illustrer son propos Guénon trace un cercle somme toute assez proche de l'année de notre calendrier perpétuel où « rajas » – le « guna » caractérisé par l'état d'équilibre que nous identifions à la période hivernale – s'étend sur l'horizon de son diamètre.
Dans les deux hémisphères délimités par ce diamètre, « sattwa » et « tamas » caractérisés par un mouvement d'ascension et de précipitation que nous identifions aux deux périodes réparties autour du Solstice d'été s'élève et s'abaisse vers leur périmètre.
La figure de notre calendrier perpétuel est donc sensiblement différente puisque sa base s'étend sur seize semaines tandis que les arcs de notre ellipse monte et descend vers leur Zénith sur deux périodes égales des dix-huit semaines.
L'état d'équilibre de sa base est comme celle de la Balance le propre de la Justice qu'on lui attribue entre les extrémités des deux périodes attribuées à la Paix et à la Concorde tandis que celles de son Nadir rendent compte des autres phases de son cycle.
La figure des trois « gunas » chez Guénon introduit celle des cinq éléments répartis autour de l'air – « vâyu » – entre le feu – « tâjas » – et l'eau – « ap » – dont l'élévation et la précipitation s'élève jusqu'à l'éther – âkâsha – et s'abaisse jusqu'à la terre – « prithvî ».
Cette hiérarchie des éléments est celle qu'on retrouverait chez Platon ou chez Empédocle compte-tenu de leur méconnaissance pour son élément primordial le plus indifférencié – l'éther – au sommet de sa représentation dans le sens de leur élévation.
Mais ce n'est pas celle des Védas ni celle des cinq radiants hélicoïdaux de la Kundalini-Yoga où le cœur de l'Ishwara est la demeure du feu entre l'eau et l'esprit telle que l'image de sa Colombe le représente dans son élément aérien.
Puisque le feu est ici un élément médian contraire à la mystique chrétienne qui en fait un élément sommital quelque peu passionnel, on peut se demander pourquoi Guénon choisit néanmoins d'en faire état.
Il nous semble que la théorie des « gunas » s'applique aux saisons originelles du cycle annuel mais reste impropre à la représentation des cinq éléments. Ce qui est probant pour celle des trois grâces et du Printemps chez Botticelli.
Mais ces grâces ne sont-elles pas également afférentes aux vertus théologales chez saint Paul dont nous avons démontré qu'elle s'inscrivent dans une décade quand elles recueillent les six dons de l'Esprit Saint dans la Crainte de Dieu.
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Les sept portes vers la Maison dorée :
La foret
1
La vallée
2
La clôture
3
Le cloître
4
La basilique
5
La liturgie
6
L'oraison
7
La longue porte se trouvait dans la foret à l'entrée du val.
Elle semblait ne mener nulle part mais offrait incontestablement un passage.
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