La vallée des grâces

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du huitième jour qui succède à la nuit
au premier mois de la décade :

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Hestia

[ Toi ] qui prends soin [ du sanctuaire ] où passe [ un ] Prince

Apollon [ dans ] le Lointain [ près du Python ]

Tous les jours une huile [ onctueuse ] coule sur les boucles [ de ta chevelure. ]

Viens !

Entre dans [ le sanctuaire ]

Viens avec la Sagesse dans le cœur de Zeus et verse aussi ta grâce sur mon chant

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Hymne homérique (XXIV) pour Hestia
qui ne comprend que cinq vers

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[ Toi ] qui partout demeure à jamais
dans de célestes sanctuaires

dans la maison des dieux qui ne meurent pas
et dans celles des hommes qui périssent ici-bas

ta présence honore ceux qui s'en réjouissent :
Leur vin est comme un miel qu'ils répandent en premier et en dernier sut toi.

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Hymne homérique (XXIX) pour Hestia
et pour Hermès Argeïphontès
qui en comprend treize
dont six pour l'une que voilà et sept pour l'autre

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Hestia

[ Souveraine ]

première-née de Kronos [ à la ] Pensée tortueuse
et la dernière [ des cinq ] à demeurer sous l'égide de Zeus

[ le Kronide Suprême ]

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Hymne homérique (V) pour Aphrodite
comprenant 293 vers
dont ces deux-là (22 & 23) consacrés à d'Hestia

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Hestia

Déméter

Héra

Hadès

Poséidon

Zeus

Les enfants de Rhéïa dans cinq vers (453 – 457) de la Théogonie d'Hésiode

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Ci-gît [ près de Villefranche-sur-Saône ] Louis-Charles de France [ baron de Richemont – duc de Normandie ] Né à Versailles le 27 mars 1785 Mort à Gleizé le 10 août 1853 ● 1785 Nul ne dira sur sa tombe : Pauvre Louis Que tu fus à plaindre ! 1853 Priez Dieu pour lui. [ 1853 : dernier roi de fait ]

Ici repose [ aux Pays-Bas ] Louis XVII Charles-Louis – duc de Normandie [ Louis-Joseph de France ] Roi de France et de Navarre [ Karl-Wilhelm Naundorff ] Né à Versailles le 27 mars 1785 [ 1781 ] Décédé à Delft le 10 août 1845 ● [ Aux 10 août : 1792 : fin de la monarchie française 1845 : dernier roi de droit ]

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« Esprit tourmenté dont les orages furent illuminés par des éclairs de génie, Zacharias Werner (+ 1823) eut une enfance douloureuse, une jeunesse débauchée et une vieillesse mystique.

« Son œuvre littéraire est inégale. Il fit partie du groupe de Coppet [ réuni autour de Mme de Staël entre la Révolution et la Restauration. ] Il fut ensuite ordonné prêtre catholique. »

« Zacharias Werner – initié – nous a laissé une œuvre clef : Les fils de la Vallée où il reprend sous une autre perspective les révélations de Goethe sur les Renonçant et de la Société de la Tour.

[ Cf. « Les années d'apprentissage [ et ] de pèlerinage de Wilhelm Meister » (1795-1796) ]

« Cette pièce de théâtre grandiose mais injouable se situe au Moyen Âge et évoque l'Ordre du Temple. »

« Zacharias a exprimé sous les voiles scéniques les idées forces de la Stricte Observance Templière, du Régime Écossais Rectifié [ et ] de la Synarchie traditionnelle. »

« Des Fils de la Vallée nous ne retiendrons que quelques traits. L'action se déroule au début du XIVe siècle dans une vallée mystérieuse.

« Le pouvoir temporel a détruit l'Ordre du Temple et occis les dignitaires de l'Ordre. Mais Philippe le Bel sans s'en douter a ainsi servi le dessein justicier des Fils de la Vallée qui sont les vrais maîtres spirituels du Temple ; ...

« ... ils restent invisibles alors que les Templiers visibles s'étant mêlés au monde profane ont été contaminés par lui et ont forfait à leur idéal.

« C'est pourquoi ils ont été dispersés [ et ] détruit. Mais les Fils de la Vallée préparent une nouvelle mission pour la Société future – celle du XIXe siècle. »

« Selon Werner, il existe trois classe de Templiers :

1. « Les Apprentis : les simples chevaliers ; ...

2. « Les Compagnons : frères initiés sachant quelque chose mais non point l'essentiel ; ...

3. « Les Maîtres qui ayant atteint la perfection initiatique séjournent dans la Vallée et commandent télépathiquement les deux grades inférieurs. »

« Zacharias laisse deviner qu'en tout temps la société humaine est régie par des Fils de la Vallée ou si l'on préfère [ par ] des Supérieur Inconnus ... [ les « Poires » de Guénon ]

« ... qui selon le temps et les circonstances dirigent comme on tire des ficelles de marionnettes ceux qu'on croit les maîtres du Monde.

« Que des robots cessent d'obéir et ils sont remis dans la boîte de l'éternité comme les pièces d'un échiquier sont rangées quand la partie est terminée.

« Les adeptes [ qui peuvent désigner les Alchimistes ou les Rose-Croix ] ont percé les ultimes secrets des nombres selon l'adage : ...

« ... le nombre imparfait est exalté par le nombre parfait » [ dans lequel Mariel voit le présage d'une ] actuelle hégémonie de mathématiciens technocratiques [ conforme à l'idée qu'il se fait de la Synarchie « traditionnelle ». ]

« Qu'on en juge par cet extrait dont la traduction – hélas – freine l'admirable élan du texte original :

« L'homme peut tout à condition de s'oublier lui-même et de se dépouiller d'abord des apparences des sens [ auxquelles la théologie mystique ajoute celles de l'intelligence et de la volonté des croyants. ]

« Le premier acte de cette marche [ vers ] la Lumière est la purification ; ...

« ... le dernier est la Mort [ ou l'anéantissement ] qui nous rend au Grand Tout. La putréfaction annonçant le couronnement de l’œuvre. »

[ Mais le putride ne saurait parvenir au couronnement du Grand Œuvre. ]

« ... La science des nombres et l'art de les utiliser à l'infini voilà la vraie science du Compagnon de la Vallée.

[ Cette figure de style est celle du Grand Tout quand elle s'identifie à la décade de la monade ou à son trente-septième rejeton pour les quatre ennéades de la myriade. ]

« L'analyse de la matière y est enseigné. Sa décomposition nous accorde la toute-puissance... [ qui est plutôt celle du pacte faustien avec le diable quand vient la fin. ]

« Si tu veux dominer la matière transmue ton propre Moi par l'ascèse...

[ Mais ne faut-il pas alors que le Renonçant ait aussi renoncé à la toute-puissance ? ]

« Lorsque l'esprit et [ la ] matière [ ... ] ne seront plus [ pour toi ] que [ les ] apparences [ d'une réalité ] se mirant dans l'infini alors tu seras la Volonté cosmique... » [ à laquelle sans doute le démiurge eut mieux fait de renoncer. ]

Cf. Pierre Mariel – Les sociétés secrètes mènent le monde – Synarchie et Germanisme – Zacharias Werner (1973)

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« ... concernant le courant augustinien aux XVIIe et XVIIIe siècle en France [ et la quatrième des cinq ruptures paradigmatiques du catholicisme qualifiées d'apostolique, de patristique, de scolastique, d'ultramontaine et de moderniste ] ...

« ... il n'y a jamais eu dans les documents officiels de l’Église aucune trace de condamnation « expressis verbis » de la prétendue hérésie « janséniste » par le Magistère romain.

« Il n'est pas le lieu ici [ ... ] d'entrer dans les nombreux détails des événements historiques qui firent suite à la publication en 1653 de la bulle pontificale « Cum occasione » d'Innocent X, ...

« ... le « Formulaire » d'Alexandre VII publié en 1656 n'ayant été qu'une simple reprise de la bulle d'Innocent X.

« De même, la célèbre bulle « Unigenitus » que le pape Clément XI accorda à Louis XIV en septembre 1713 pour condamner l'oratorien Pasquier Quesnel (1634-1719) [ dans une alliance coupable avec le gallicanisme qui allait le prendre à revers ] ...

« ... se contenta de déclarer fausses et hérétiques les 101 propositions extraites des « Réflexions morales » – ouvrage de Quesnel paru en 1692 – mais resta d'un absolu silence à propos d'un imaginaire mouvement qui porterait le nom de « jansénisme ».

« Ainsi, les opposants déterminés à la bulle « Unigénitus » dont l'enregistrement fut annulé par la Sorbonne et rejetée par les Universités de Nantes et de Reims choqués par les procédés romains et royaux ...

« ... se définirent plutôt eux-même à juste titre comme des disciples fidèles de saint Augustin. »

Cf. Jean-Marc Vivenza – Martinès de Pasqually et Jean-Baptiste Willermoz – Un pieux catholique lyonnais gallican marqué par l'augustinisme – Mgr de Malvin de Montazet (1713-1788) et le jansénisme lyonnais (2020)

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« Le gallicanisme participe d'une longue histoire en France – il puise ses racines dans l'opposition de Philippe le Bel (1268-1314) au pape Boniface VIII qui en 1302 à l'occasion d'un concile des prélats français à Rome publiera la bulle « Unam Sanctam » ...

« ... rappelant la suprématie absolue et surnaturelle de l’Église et l'obligation en raison de ce « droit divin » puisqu'institution fondée par Jésus-Christ pour toute âme chrétienne en ce monde d'être soumise au souverain pontife légitime successeur de saint Pierre – ...

« ... mais c'est au XVIIe siècle qu'il prit une forme quasi officielle et organisée lorsque Bossuet (1627-1704) alors évêque de Meaux s'appuyant sur les décisions arrêtées lors du concile de Constante (1414-1418) ...

« ... qui soutenaient [ par un précédent à celui de Vatican II (1962-1965) ] que le concile œcuménique représentait l'instance supérieure en matière d'autorité juridictionnelle et dogmatique de l’Église, ...

« ... rédigea les « quatre articles gallicans » – « Déclaration des Quatre articles adoptée en 1682 par l'assemblée extraordinaire du clergé du royaume de France affirmant en ses articles 3 et 4 : ...

« Le concile œcuménique – réunion de tous les évêques de la chrétienté – prend des décisions qui ont une valeur supérieure à celle du pape dont son autorité est donc limitée par celle des conciles généraux. ...

« En matière de dogme, le pape n'est infaillible qu'avec le consentement de l’Église universelle. » [ L'autorité pontificale est au-contraire celle des Sceaux et des Bodhisattvas qui se sont conformés à celle de leur modèle dans leur triade. ]

Cf. Jean-Marc Vivenza – Martinès de Pasqually et Jean-Baptiste Willermoz – Un pieux catholique lyonnais gallican marqué par l'augustinisme – Mgr de Malvin de Montazet (1713-1788) et le jansénisme lyonnais (2020)

Vivenza note ensuite le rapprochement des pseudo-jansénistes et des gallicans « au point que les deux courants en arrivèrent à s'unir en bien des points ». Ce qui devait néanmoins conduire à la destruction de Port Royal en 1711.

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« [ L'augustinisme ] condamnait très sincèrement tout ce qui s'écarte de la règle, de la foi et des mœurs et ne recevait que ce qui est conforme à l’Évangile et à la doctrine de l’Église catholique.

« La nécessité de la pénitence, de la retraite, de la mortification, l'obligation de porter la croix, d'être pauvre d'esprit, doux et humble de cœur, charitable envers tout le monde, sensible aux maux de ses frères et zélé pour leur salut, ...

« ... d'imiter la simplicité, la candeur, l'innocence des enfants étaient le sujet le plus ordinaire de ses méditations.

« Il répétait sans cesse qu'il faut beaucoup prier pour parvenir à l'intelligence [ qu'une analogie identifie avec la mémoire et la volonté à une présence de la Sainte Trinité dans les facultés de l'âme humaine ] et à l'amour de la vérité ...

« ... étant bien persuadé que celui qui plante et celui qui arrose ne sont rien ; ...

« ... que c'est Dieu qui donne l'accroissement et que quand Il n'amollit pas le cœur par l'onction intérieure de Sa grâce, les exhortations et les grâces extérieures ne servent qu'à l'endurcir davantage. »

Cf. G. Berger (1993) sur l'apostolat de l'abbé François Chavanne (1749-1804) par l'abbé François Jacquemont (1757-1835) cité par Jean-Marc Vivenza (2020) à propos de Mgr de Malvin de Montazet (1713-1788) et du jansénisme lyonnais