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Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du quatorzième jour qui succède à la nuit
au
deuxième mois de la décade :
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Arès ! |
Main
puissante, |
Porte-sceptre
du courage faisant rouler ton char de feu
dans les Signes des sept
chemins de l'éther
où tes chevaux coruscants se tiennent
toujours au-dessus du troisième cercle.
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Le troisième cercle est celui de Mars parmi les sept comprenant les cinq planètes de la sphère solaire et les cinq cercles de la sphère sublunaire.
Mars est également consacré au troisième jour de la Semaine après les luminaires ou à la cinquième sphère quand on les compte à partir du firmament.
Leurs Signes forment les douze maisons zodiacales dans la sphère des étoiles fixes.
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Pour le nombre des demeures (720) nous avons vu qu'elles comprennent les 261 sphères des 28 mansions sidérales avec les 366 jours des 52 semaines et des 13 mois sidéraux ...
... dont quatre-vingt ont un caractère sabbatique comprenant le septième jour des cinquante-deux semaines et la treizième semaine des quatre saisons avec les quatre jours complémentaires qui se trouvent autour du Solstice d'hiver.
Leur décade (72) correspond aux phases de la Seconde comprenant trente-six pâmes et trente-six syncopes telle qu'elle apparaît aussi autour du centre des quatre cercles de la matrice qui distribue les produits des huit premiers nombres (8²) :
- Le premier cercle distribuant ces nombres dans des ordres croissant et décroissant
- Le deuxième en distribuant six autour des axes (+) en nombres pairs et impairs
- Le troisième distribuant les triples de la décade entre leurs quatre ennéades
-
Le quatrième alternant les sept (7) et les deux (2) autour de leur
centre :
4 x 4 = 16 = 7 |
4 x 5 = 20 = 2 |
5 x 4 = 20 = 2 |
5 x 5 = 25 = 7 |
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Écoute !
Toi qui secours les mortels !
Toi qui rends la jeunesse hardie !
Toi qui propage ta lueur sur notre existence avec force !
Ôte de ma tête la sinistre couardise,
dompte l'élan de mon âme qui trompe mon esprit
et retiens la fureur excessive de mon cœur
qui me pousse à me lancer dans la mêlée tumultueuse
Bienheureux !
Apprends-moi la confiance
Apprends-moi
à rester paisible dans des liens tranquilles
loin des ennemis et
loin de toute violence homicide
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Hymne
homérique (VIII) pour Arès
ne comprenant que dix-sept vers
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Nous avons vu que limiter le nombre des épouses au nombre des âges (4) revient à les limiter au nombre des générations (3) qui coexistent pendant les trois premiers – le quatrième âge – l'enfance – n'étant pas impliqué dans une telle possibilité.
Nous avons vu que ces générations limitent les différences d'âge à une quinzaine d'années qui correspondent à la constitution des classes d'âge pendant les cinq premières du premier âge en limitant l'accès à cette possibilité à la quinzième de leur existence.
La possibilité d'un deuxième mariage ne doit donc pas nécessairement être limitée par les quarante années du premier âge mais l'est assurément par les trente années d'une première génération qui doit toujours être comptée à partir de la dixième.
La possibilité d'un troisième mariage l'est aussi avec les mêmes réserves par rapport aux soixante années des deux premières générations ou par rapport aux septante années des deux premiers âges toujours avec les mêmes écarts dans les différences d'âge.
Si on modifiait ces écarts en fonction des âges les premiers n'excéderaient pas une vingtaine d'année et les seconds la quinzaine induite par les générations avant d'être réduits pour le troisième âge à la dizaine qui caractérise le quatrième.
Mais dans ce cas on ne serait plus quel écart appliquer pour toutes les possibilités qui se situeraient entre deux âges. Ce qui n'est pas le cas si on s'en tient aux générations.
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« L'école bouddhiste de la Grande Exposition – « Vaibhashika » – l'une des écoles du Petit Véhicule [ le « Theravada » ] affirme que le « Mahaparinirvâna » – l'étape finale du Nirvâna atteinte par un être éveillé – ...
« ... n'est pas au moment de la mort physique un état de seule libération des facteurs perturbateurs mais également de libération de l'esprit lui-même.
« Pour ces adeptes, il n'existe pas de continuité de la conscience. Selon cette interprétation, Bouddha Shakyamuni n'est plus aujourd'hui qu'une figure historique. Il n'a plus d'existence.
[ Ce qui est vrai d'un point de vue strictement phénoménal. ]
« Nagarjuna a quant à lui nié cette conception affirmant que ce que nous appelons Nirvâna ou Libération est un état où l'esprit est totalement libéré de tout facteur perturbateur de l'esprit, ...
« ... ce qui ne signifie pas [ du point de vue nouménal des intelligibles ] que l'esprit lui-même cesse alors d'exister.
« Il a dû exister un individu ayant réalisé cet état de Nirvâna dont Nagarjuna a discuté précisément le statut. »
[ Tenzin Gyatso identifie ensuite ces points de vue à des niveaux de réalités « relative » et « ultime » qui transcendent du point de vue de leur absolu la dualité relative induite par les quatre Noble Vérité entre « les facteurs perturbateurs » et le « Nirvâna ». ]
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« Quant [ les « Conséquentialistes » de « la Voie du Milieu » – le « Madhyamika » ] parviennent à la conclusion que l'essence d'un phénomène ne peut être trouvée par une recherche analytique, ...
« ... cela n'indique pas sa non-existence mais plutôt son absence d'existence inhérente.
« Comme nous l'expose l'introduction du « Traité Fondamental sur la Sagesse » de Nagarjuna, l'examen d'un phénomène qui sur le plan conventionnel a pour propriété d'apparaître et de disparaître nous amène à réfuter l'existence intrinsèque de celui-ci. »
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« Dans son « Traité Fondamental sur la Sagesse », Nagarjuna réfute l'assertion selon laquelle le Bouddha ne détenait pas l'omniscience parce qu'il n'avait pas répondu à certaine questions.
« Selon Nagarjuna, ce fait même prouve au contraire l'omniscience du Bouddha. Ceci sous-entend qu'il est préférable de se taire lorsque les mots ne sont d'aucune utilité.
« En effet, toutes les paroles prononcées doivent être profitables. Tenir des propos futiles est une des dix actions non-vertueuses. »
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« Nagarjuna [ situé ici en 150 de l'ère chrétienne mais que nous situons en 280 ] :
« Annoncé par le Bouddha, il fut le principal propagateur du Mahayana, le théoricien de la profonde philosophie de la Voie du Milieu – [ le ] « Madhyamika » ; ...
« ... celui qui a décelé les « Sûtra » de la perfection de la Sagesse placés sous [ la ] bonne garde des Nagas » [ animaux fabuleux – mi-hommes mi-serpents – qui protègent le Dharma et qui sont ici les garants de son économie cyclique. ]
Cf. Tenzin Gyatso – Sa Sainteté le XIVe Dalï-Lama – Vivre la méditation au quotidien (1991) - le glossaire doit être de l'éditeur (1993)
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Ayant eu la vision de Manjushri – OM . WAGI . SHVARI . MOUM – le bodhisattva ocre de la Sagesse, il nous fut présenté dans notre vision comme Avalokiteshvara – OM . MANI . PADME . HOUM – le bodhisattva blanc de la Compassion.
Sans doute sous l'action de son mantra car nous ne pouvons pas nous expliquer autrement notre confusion. Quoi qu'il en fut nous les prîmes comme acolytes en nous concentrant sur Vajradhara – AH – l'Adi Bouddha primordial du Dharmakâya.
Il nous apparut alors sous la forme d'Amitâbha – OM . AMI . DEWA . HRI – le Bouddha qui règne sur l'Occident dans la Terre Pure du Sambhogakâya d'où émane les trois bodhisattvas du Nirmâṇakâya.
Leur reconnaissance s'est manifesté pour nous – toujours sous l'effet de notre confusion originelle – de troisième – Nichiren – au second – Padmasambhava – et de celui-ci au premier – Nâgârjuna – dans la Lumière infinie du Bouddha Shakyamuni.
OM
. MOUNI . MOUNI . MAHA . MOUNIYE . SVAHA
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