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Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du huitième jour qui succède à la nuit
au quatrième
mois de la décade :
●
« Ils ne l’ont pas tué ni crucifié.
Ce
n’était qu’une illusion [ ou ] une apparence
et ceux qui se
sont livrés à des controverses en sont réduits à des
conjonctures.
En vérité, ils ne l'ont pas tué mais Dieu l’a élevé vers Lui car Il est le Puissant le Sage !
Il
n’y aura personne parmi les gens du Livre qui n’aura foi en lui
avant sa mort ;
et le jour du Jugement, il ressuscitera pour
témoigner contre eux.
C’est
en raison de leur iniquité et du nombre de ceux qu’ils ont
détourné de la Voie
que Nous leur avons interdit des fruits
légitimes
et à cause de leur pratique de l'usure par laquelle
ils accaparent les biens d'autrui.
Aux
mécréants Nous avons préparé un terrible tourment
mais à ceux
qui sont établit dans la connaissance et dans la foi,
qui se
prosternent et s’acquittent de la dîme,
qui croient en Dieu et
au jour du Jugement
Nous leur donnerons une juste récompense. »
Cr S 4 V 157 à 162 + 163 et 164
La
foi dont il est question concerne ici les révélations faites à
Muḥammad
mais aussi les révélations d'autrefois.
[ 12 ]
Les
versets suivants qui en citent douze citent Noé et les [ seize ]
prophètes,
[ Isaïe, Jérémie, Ézéchiel, Daniel et les douze
]
Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les [ dix ] apôtres des douze
tribus,
[ où les quatre évangélistes sont en quelque sorte
préfigurés par les quatre patriarches ]
Jésus, Job, Jonas,
Aaron, Salomon et David auquel fut révélé les psaumes du Zabûr
[
où Jonas est nommé parmi les douze en raison de son lien avec le
premier ]
et Moïse à qui Dieu s'adressa de vive voix.
[ 16 + 14 + 6 ]
Ce
qui en fait trente-six entre Noé et Moïse nonobstant l'ubiquité de
Jonas
qui témoigne à la fin des temps pour le Christ
comme
Salomon témoigne pour le Sceau des prophètes
parmi les 124.000
prophètes de l'Islam
dont nous avons vu qu'ils désignent les
vingt-quatre prophètes du Noble Coran
la Centaine étant celle
des nonante-neuf Noms divin.
[ 24 ]
Les
« Fusus al-Ḥikam » en ajoutent trois :
Luqman
dont la Sagesse [ « Hikma » ] est proverbiale,
'Uzayr
[ Esdras ] qui occupe le centre du plérôme
et Khâlid qui eut
été prophète avant Muḥammad si son peuple ne l'avait pas
rejeté.
[ 27 ]
Mais
Élisée n'est pas reprit par ce plérôme où Adam est le premier
et
qui mentionne Seth en seconde position.
[ 1 + 24 + 2 ]
●
Nous laissons ici de côté les noms mythologiques que nous donnons à certains personnages [ « Abba Râ-Amon » et « Abba Râ-Mosis » ] faute de pouvoir leur supposer une existence réelle dans le corpus coranique de l'Islam.
Ce pourquoi nous identifions aussi Salomon à la conjonction des luminaires [ « Sol » & « Man » ] en supposant que le reine du Midi quand elle s'identifie à la Lune (▼) représente aussi la souveraine du Yémen dans la tradition sabéenne.
Leur union magnifiée par le Cantique des cantiques présuppose l'existence de cette tradition solaire (▲) représentée par Moïse et par Abraham dont la représentation cosmique en s’anthropomorphisant acquière une dimension poétique et politique.
Rappelons que la Poétique et l’Arithmétique résument les arts libéraux où le Trivium et le Quatrivium caractérisent la réalisation prophétique sur l'arc ascendant et ses lieutenances califales sur l'arc adjacent où l'astronomie occupe sa position la plus basse.
Abd al-Waḥid Yaḥyâ a fait de cette conjonction salomonique une conjonction adamantine dans le Triangle de l'androgyne où Ève assume la fonction de la reine de Saba quand on place les lettres du Verbe solaire « A.W.M » face à celles de l'Unité divine « A.H.D ».
La base de l'angle constitué par leurs deux versants « D.A.M » est alors celle du triangle « A.D.M » qui comprend les sommets du triangle « H.W.A » en leur opposant des initiales qui pour Abd ar-Razzâq Yaḥyâ sont aussi celle d'Adam, de Dâwûd et de Muḥammad.
Or pour les généalogies bibliques et coraniques, c'est bien évidemment David qui apparaît comme le générateur de la conjonction salomonique tandis que celle de Muḥammad ne peut être à la suite d'Adam que celle du Christ avec Marie de Magdala.
●
Si nous prenons en compte la présence de Jonas parmi les douze petits prophètes du corpus biblique qui ne sont « petits » que par rapport aux quatre qui les précèdent, nous devons compter l'un des deux laissés pour compte de l'un à l'autre.
Et l'autre comme le détenteur de la Myriade au terme des quatre ennéades (4 x 9) qui sont comme les anges qui proclament le « Taḥwid » avec ceux qui détiennent la Science des lettres en faisant régner la Justice – cf. Cr 3 V 18.
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Encore fallait-il citer ces passages à partir des deux premières négations que nous avons d'abord lu « il n'est pas mort sur la croix » niant la mort mais pas la crucifixion pour démontrer que ce n'est pas cette controverse qui fait l'objet d'une réprobation.
Lecture que la troisième négation – « ils ne l'ont pas tué » – rend toujours possible puisqu'elle fait état de la première sans la seconde – « ils ne l'ont pas crucifié » – que les versets précédents (155 et 156) ignorent également.
Notre négation ne vient pas du texte coranique mais des évangiles synoptiques – « que celui qui me suit se renonce à lui-même et se charge de sa Croix » – interprétés selon la Science des lettres – cf. Mt XVI 24 + Luc IX 23 et Marc VIII 34.
C'est en effet d'un « Tau » syro-phénicien (X) interprété comme une Croix de Saint-André ou comme le « Khi » (600) grec des Chrismes romains et carolingiens dont il est question avant d'évoquer les armes de la Passion.
Cette Science dont le Théologien du corpus johannique ne fait plus mention est celle de l'élévation et de l'immensité de la « Hawqala » que l'âme de la poétique persane met encore en relation avec certains Noms divins :
aẓ-Ẓahir |
► |
al-Bâṭin |
▲ |
al-Ḥaqq |
▼ |
al-Awwal |
▲ |
al-Âkhir |
On peut néanmoins supposer que la négation de la Crucifixion dans le Noble Coran a du faire l'objet d'une incise puisque que c'est l'affirmation d'une Ascension qui constitue son Kérygme avec pour corollaire un Jugement vers la fin des temps.
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