jeudi 4 septembre 2025

Les amis de la Vérité

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du huitième jour qui succède à la nuit
au quatrième mois de la décade :

Le « Scutum Fidei » est une figure rhétorique qui exprime le Symbole d'Athanase tel qu'il décrit la Sainte Trinité des Trois Personnes consubstantielles.

Sa représentation connaît des variantes qui expriment la monarchie du Père ou la dualité des Personnes dont procède l'Esprit – « ek monou tou Patros » ou « ex Patre Filioque ».

Mais sur sa variante la plus archaïque – plus archaïque que celles qui expriment les dogmes orthodoxe ou catholique – c'est le Fils qui procède du Père et du Saint-Esprit.

La grammaire syriaque donne par ailleurs à cette représentation un aspect tout fait à tantrique puisque l'Esprit y a le genre féminin de la parèdre du Père qui la confond avec la Mère de Dieu dans la maternité virginale de la Vierge Marie.

Ainsi le Christ serait né deux fois – non de la Cuise de Jupiter ou de Saint Roch comme Dionysos mais de l'Esprit du baptême en sortant des eaux du Jourdain après l'avoir été des œuvres de sa Mère à Bethléem.

Ici les eaux du Jourdain représentent la Vierge et la condition humaine du Christ qu'il assume en actant la divinité de sa déité.

De cette représentation primitive, nous théorisons le primat des Spirituels franciscains en l'opposant à celles du catholicisme et de l'orthodoxie.

Une représentation copte plus en phase avec celle du Noble Coran exprime la double précession du Verbe et de l'Esprit en dehors du schéma trinitaire.

Et enfin, le bestiaire du Saint-Esprit – le Concile de Trente (1563) ayant interdit sa représentation anthropomorphique – représente souvent sa colombe par une iconographie qui la situe dans la région la plus céleste de la Sainte Trinité.

Le symbole d'Athanase (322) hiérarchise l'engendrement du Fils et les précessions de l'Esprit :

« [ ... ] nous vénérons un Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'Unité,
sans confondre les Personnes ni diviser la substance [ ... ] »

« [ ... ] ut unum Deum in Trinitáte et Trinitátem in unitáte venerémur,
neque confundéntes persónas neque substántiam separántes [ ... ] »

« [ ... ] le Fils n'est issu que du Père [ ... ] »

« [ ... ] Fílius a Patre solo est [ ... ] [ sed génitus ] »

« [ ... ] le Saint-Esprit vient du Père et du Fils [ ... ] »

« [ ... ] Spíritus Sanctus a Patre et Fílio [ ... ] [ sed procédens ] »

Ce que nous pouvons suivre depuis l'origine où avant de nous parvenir par le Fils, il a fallu que l'Esprit le lui fasse parvenir de la part du Père pour reprendre ici la nomenclature de la primogéniture johannique.

Le Saint-Esprit n'a pas pu enfanter le fils de la Vierge mais seulement l'engendrer dès l'origine dans la filiation d'un Père céleste qui reste la représentation dionysiaque d'une Sagesse prophétique.

Il serait en effet excessif au stade propédeutique de la théologie chrétienne de prétendre que le Père du Fils ne serait encore que l'image de Zeus représentée par l'auteur de la Thora comme celle d'Abba Râ-Mosis.

« Il y avait donc dans le geste de Las Casas [ qui proposait aux Orients des Temples de remettre leurs archives à Savalette de Langes (+ 1797) alors Président et Conservateur des Archives du Régime des Philalèthes ] ...

« ... une sorte de camouflet directement dirigé contre Willermoz puisque les Philalèthes [ qui avaient été hostiles à son entreprise de rectification en s'opposant systématiquement aux Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte dans toutes les instances maçonniques ] ...

« ... « étaient totalement étrangers aux Élus Coëns tandis que les Chevaliers Bienfaisants comptaient un grand nombre de ces Élus, Willermoz ayant été un des disciples de prédilection de Martinès de Pasqually ». [ ... ]

« ... si [ Sébastien de ] Las Casas [ leur troisième Grand Souverain ] avait décidé de la fin de l'Ordre officiellement, il ne s'y serait pas pris autrement. » [ ... ]

« Les instructions de Las Casas furent exécutées dans le courant de 1781. »

Cf. Jean-Marc Vivenza citant Denys Roman et R. Le Forestier – Le dernier Grand Souverain [ ... ] décide de mettre la plupart des Temples de l'Ordre des Élus Coëns en sommeil [ en ] demandant les transfert des archives aux Philalèthes ( 2020) :

« Les Philalèthes – c'est-à-dire « les amis de la Vérité » – dont l'un des chefs – [ ... ] Savalette de Langes – était le Vénérable Maître et [ le ] fondateur à l'Orient de Paris de la loge [ des ] « Amis Réunis » rompirent quelques lances avec Willermoz, ...

« ... regardé comme un authentique adversaire au service des « papistes ».

Cf. Denys Roman (1995) – Op. Cit. Ibidem – Disparition dès 1779 du premier successeur de Martinès [ de Pasqually ] Caignet de Lester [ ... ] décisions en 1780 du dernier Grand Souverain [ et ] mise en sommeil des Temple Coëns (2020)

   

    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire