...
Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du cinquième jour qui succède à la nuit
au huitième
mois de la décade :
Si
te rends au pays de Han
Mire
la coiffe de Mélusine
Qui serpente au fond du ruisseau
Où
l'ondine y somme le heaume
Sur la tête de son Géant
Et la
crinière de ses chevaux
☼
L'or
des laures là s'en fit l'écho
L'onde s'avance sans dire un
mot
Les lanières de ses six carreaux
Ont pris l'animal au
lasso
Elles agitent le miroir des eaux
Où s'ébroue le for
écheveau
●
Je
vais chanter la Terre
la Mère de tous les êtres
la
Bien-Assise
l'Ancienne
la Nourricière
Tout
ce qui chemine sur son sol sacré
Tout ce qui vole dans les
airs
Tout ce qui vogue sur la mer
se nourrit de sa substance
C'est par elle que s'épanouissent leurs progénitures
Souveraine
c'est
elle qui donne et ôte la vie aux mortels
Elle prends soin de ceux qu'elle aime
Rien ne serait leur être refusé
ni
le blé lourd des champs
ni les pâtures des bêtes grasses
Sa
demeure est pleine d'abondance
Et
ceux qu'elle rassasie rendent la Justice
dans des villes où les
femmes sont belles
Ils règnent dans la joie et l'agresse
Leurs
enfants jubilent
dans
un perpétuel contentement
Leurs filles en liesse fleurissent des serments
sous
la bienveillante efficience de son pouvoir
Réjouis-toi
Mère
des dieux
Femme d'un Ciel plein d'étoiles
et
rétribue moi pour mon chant
en donnant à mon cœur une vie qui
s'en souvienne
qu'en j'entonnerai un autre chant
●
Hymne homérique pour la Terre
et pour tous les êtres
qui ne comprend que
dix-neuf vers
(H XXX)
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