...
Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du troisième jour qui succède à la nuit
au deuxième
mois de la décade :
●
Nausicaa
sur le rivage quand Ulysse fit naufrage
était la fille du roi
Octavie
confondant Cléopâtre
était la sœur d'Octave
Innombrables
dans
la Ka'ba de Zohra
sa Pierre d'angle c'est l'Amîn d'Amina
Et sous
un nom qui lui ressemble
Elsa valse et valsera
●
Apprenez-moi
à chanter la Lune
aux longues ailes
Muses
filles de Zeus
à
la voix douce
qui savez l'art du chant
C'est
d'elle que nous vient la lumière
qui s'épand
de
sa tête immortelle
dans les signes du Ciel
qu'elle étend
L'air
obscure
a ses reflets d'argent
d'ombre et d'ambre
qui
s’épanchent
vers l'Océan
Elle
a mis des habits séants
Sélènè
la déesse au bras
blancs
attelé des chevaux superbes
qui s'élancent
la
crinière au vent
Le
soir
au milieu du mois
elle rassemble ses croissants
qu'elle
croît et qu'elle décroît
scandant le temps
Le
Kronide qui lui a fait l'amour
a couché dans son lit
Devenue
grosse elle enfante
Pandéïè
plus que belle parmi les
Immortelles
Réjouie-toi
princesse bienveillante
déesse aux bras blancs et aux cheveux
bouclés
J'ai
commencé par toi
maintenant je vais chanter les demi-dieux
ceux
dont les aèdes remémorent les exploits
en servants les Muses
de
leurs bouches amoureuses
●
Hymne
homérique pour Sélènè
et pour Pandéïè
qui ne comprend
qu'une vingtaine de vers
(H XXXII)
●
Backès
juge la généalogie de la Lune aussi singulière que celle du
Soleil
qui diffère selon lui de celle d'Hésiode
estimant par
là-même qu'elles sont « de la même main ».
Nous
sommes de cet avis puisque nous y voyons la paire des
Luminaires
semblables aux Dioscures qui ferment les recueils.
Gémellité
des hymnes que confirme le nombre des vers
avec la lacune de
l'hymne au Soleil
et la présence deux fois singulières des
demi-dieux.
Mais
outre que Rhéïa et Théïa nous paraissent identiques
pour
l'hymne au Soleil et la Théogonie d'Hésiode
apparaît avec Pandéïè la parèdre du fils d'Hermès.
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