jeudi 29 août 2024

L'Avé et l'Amîn

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du treizième jour qui succède à la nuit
au premier mois du Janus :

Charbonneau-Lassay et René Guénon ont interprété le Saint Nom de Marie comme un monogramme trilitère semblable à la Salutation angélique de l’Avé Maria et à une version du Véda composé ici des lettres « AVM ».

Une occurrence relevée par Charbonneau-Lassay à Loudun et retrouvée à Foy où les colonnes de la lettre « M » sont sommées de points diacritiques doit être lue « I.M.I » avec le « A » final de « Maria » qui n'apparaît pas dans celui de « Marie ».

Il s'agit du triptyque « JÉSUS » . « MARIE » . « JOSEPH » où « Jésus » est retranscrit du grec « IHΣOYΣ » et du latin « IESOUS » avec une initiale « I » semblable à celles de « Joseph » sur le même principe.

Transcription malheureuse qui amène Colette de Callataÿ à confondre le « I » et le « J » au détriment de la place médiane du « M » parmi les vingt-cinq lettres de l'alphabet latin confirmée ici parmi les trois initiales du triptyque.

Cette place médiane suppose un nombre impair de lettres obtenu par l'identification du « Vav » (6) hébraïque au « Wâw » (6) arabe comme expression des cédilles (2 x 3) du Stigma (6) ou des angles (2 x 3) du Digamma (6).

La Syllabe germe du Véda « OM » reprend en sanskrit des équivalences pour les lettres « M » et « A » du Saint Nom de Marie reliées par la consonne de l'Avé « V » dont la voyelle sert ici de ligature aux lettres de sa triade « AUM ».

Cette ligature est celle du trait d'union de la lettre « A » qui n'apparaît pas toujours au centre du Saint Nom de Marie montrant par là qu'il peut s'agir d'une signe diacritique qu'on retrouve sous sa forme cyrillique au-dessus des lettres « M » et « A ».

Le Germe de la syllabe au sommet du « A » et la Matrice qui le reçoit dans le sein de la Vierge au centre du « M » identifie le Verbe incarné au Véda dans une figure inédite qui rappelle le triangle de l'Androgyne tracé par René Guénon.

Les déclinaisons du Verbe – « AMON » . « AMEN » . « AMÎN » – que recense Michel Vâsan dans son article de 1964 sur le Triangle de l'androgyne et [ la ] Monosyllabe indiquent par ailleurs un contexte grammatical où la voyelle intermédiaire perd sa fonction.

« Plusieurs auteurs contemporains racontent qu'après Léon IV – en 853 – une femme – Allemande de nation – occupa la chaire de saint Pierre et eût pour successeur Benoît III. »

[ Son pontificat eut donc lieu sous celui de Léon IV qui se termine en juillet 855. ]

« L'existence de la papesse Jeanne [ « si de l'an 853 à l'an 855 une femme a occupé le trône pontifical » ] est prouvée par un extrait des chroniques de l'ancien monastère de Cantorbéry – fondé par l'envoyé [ de ] Grégoire-le-Grand [ au début du VIIe siècle. ]

« Immédiatement après l'an 853 dans le catalogue des évêques de Rome, la chronique [ porterait ] ces mots : « Hic obiit Leo quartus cujustamen anni usque ad Benedictus tertium computatur eo quod mulier in papam fuit ».

« Et après l'an 853 : « Johanes. Iste non computatur quia femina fuit. Benedictus tertius. »

Ce monastère de Cantorbéry avait des relations fréquentes et intime avec Rome ; il est d'ailleurs suffisamment prouvé que les lignes [ transcrites ] furent portées sur le registre dans le temps même qui est marqué par les dates. »

[ Mais rien n'indique que Jeanne siège à Rome plutôt qu'à Bobbio dans le Nord-Ouest de l'Italie fondé par saint Colomban en 598. ]

« Marianus Scott – moine écossais mort en 1086 – raconte l'histoire de la papesse. » [ ... ]

« [ Bellarmin ] voit dans la légende la dérive d'une fable de Constantinople sur une femme patriarche à laquelle fait allusion le pape [ saint ] Léon IX en 1054 quand il écrit au patriarche Michel Cérulaire ; ... »

[ Se trouve peut-être ici la cause de la propension intrigante des pontifes léonins au XIXe siècle à utiliser la Prophétie des papes dans leur devise – celle de Léon XIII – et dans leur réalisation architecturale – celle de Saint-Paul Hors-les-murs pour Léon XII. ]

Il y a donc trois papesses :

- Jeanne au IXe siècle (853-855) probablement à Bobbio

- Manfreda de Pirovano au XIIIe siècle (1282-1300) à Milan

- Marie-Paule Giguère au XXIe siècle (2006-2015) au Québec

Du pontificat de Jeanne nous ne savons pas grand chose de sûr. Celui de Manfreda se veut sous la divinité du Saint-Esprit incarnée par Guillelma (1260-1282).

Marie-Paule assume conjointement et à posteriori le pontificat de Paul VI (1963-1978) et la divinité de la quatrième personne d'une Quinternité dont elle procède avec la Vierge Marie probablement dès 1971 en incarnant la Dame de tous les peuples.

Pour peu que de telles charges aient un sens et sans que les mariophanies d'Amsterdam (1945-1959) s'y trouvent impliquées, elles émanent peut-être de la première d'entre-elles en relevant d'un charisme de l’Église celtique.

   

    

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