samedi 17 août 2024

L'ipséité divine

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du troisième jour qui succède à la nuit
au
dixième mois de la décade :

Les trois palindromes de la langue arabe et l'ipséité

« NûN » / « MîM » / « WâW »

- le « Nûn » (50) rassemble la base (10²) du damier – « ad-Da'im » – autour du « Wâw » (6) qui caractérise la dyade des angles (2 x 3)

- le « Mîm » (40) rassemble l'octogone des jours sabbatiques (80) autour du « Yâ » (10) qui caractérise la décade (10)

- le « Wâw » (6) rassemble les maisons de l'orbe zodiacale (12) autour du « Alif » (1) qui caractérise la monade (1)

L'ipséité de la monade – « Huwa » – rassemble la décade (10) et la monade (1) à partir de la conjonction du « Hâ » (5) et du « Wâw » (6) entre le microcosme et le macrocosme.

Les géométries du pentagramme (5) et de l'hexagramme (6) sont celles de l'étoile de David et du sceau de Salomon comme emblème des deux luminaires : « Sol » et « Man ».

Elle est alors au sommet de la hiérarchie des mondes telle qu'on peut se la représenter avec le Soleil comme un point au centre d'un cercle – « ʘ » – semblable à son Carré (6²) dont la Somme constante est celle du Pôle (111) :

« Hâ-hût »

le monde de l'ipséité

11

« Yâ-hût »

le monde de la décade

10 = Σ 4

« Lâ-hût »

le monde de l'unicité

1

« Jabbârût »

le monde de la contrainte

2

« Malakût »

le monde des présences

4

« Nasût »

le monde des formes

6 = Σ 3

   
Les archange et les esseulés sont au nombre 
de trois dans le monde des formes et de quatre dans celui des présences selon l'ordre des préséances qui varie avec la montée des grades et la descente des degrés.

On monte vers la réalisation prophétique de l'identité suprême qui reste en-deçà de la première émanation dans le domaine de la proximité et on descend vers la lieutenance dans la réalisation califale du Pôle.

Le Sceau des prophètes est alors au centre de la décade et le Sceau de la sainteté au centre de l'octogone tandis qu'Adam reste le détenteur de la forme universelle dans le microcosme.

« Telle chût – des poètes le dise – comme elle désirait voir
Visible le Dieu, sa foudre sur la maison de Sémélé
Et la divinement frappée donna naissance
Au fruit de l'orage, à Bacchus le sacré. »

« So fiel – wie dichter sagen – da sie sichtbar
Den Gott zu sehen begehrte, sein bliz auf Semeles haus
Und die göttlichgetroffne gebahr
Die frucht des gewitters, den heiligen Bacchus. »

« C'est au plus tard quand il invoque le mythe de Sémélé pour rendre sensible l'origine de la poésie qu'à dû s'imposer à Hölderlin la question de savoir si le poète [ ... ] est capable de supporter le feu céleste.

« N'a-t-il pas – lui aussi – à payer le prix que paya Sémélé réduite en cendres ?

« Sans aucun doute, l'Hölderlin tardif a expérimenté de plus en plus la force destructrice de la lumière divine qui à l'issue du voyage effectué dans la chaleur dévorante du Midi finit en 1802 par le pousser dans la nuit ; ...

« ... et à cette époque, il n'aurait certes pas osé espérer d'autre fin. »

Cf. Peter Szondi – Poésie et poétique de l'idéalisme allemand – L'autre flèche. Sur la genèse des derniers hymnes d'Hölderlin (1974)

Cette poussée dans la nuit correspond à la contrainte qui avec la dyade des phases suppose l'extinction des formes sensibles et des présences intelligibles dans la nuit primordiale de la monade qui précède le jour. Il s'agit bien sûr d'une image païenne du Christ.

la Svastika des gaules chevelues

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Inventaire du catholicisme romain (2011) :

1. le modernisme conciliaire qui est devenu avec l'antipape sa religion officielle

2. le contre-réformisme qui aurait voulu s'opposer aux décisions du Concile par des voies judiciaires et qui débouté dans ses recours s'est retourné contre l'islam en dévoyant l'héritage spirituel du père de Foucauld dont Massignon était légataire

3. le traditionalisme qui en préservant l'héritage liturgique de la tradition romaine en est venu au schisme avant d'être rédimé par la liturgie d'exception du pape Benoît XVI – celle de 1962

4. le sédévacantisme qui pour éviter le schisme brandi le sophisme de l'hérésie afin d'exposer la vacance du siège pontificale depuis le conclave de 1958

5. le sédéprivationnisme qui théorise l'amoindrissement de l'autorité pontificale comme forme moderne du conciliarisme depuis le conclave de 1963

6. le conclavisme qui à la suite du pontificat mystique de Clément XV prétend détenir une charge pontificale dans l'ordre du Carmel – celle de Grégoire XVII et de ses successeurs

7. le survivantisme qui théorise la substitution et la survie du Paul VI en attendant son retour

Inventaire de la foi bahâ'ie (2001) :

0. le sheykhisme qui théorise une médiation occulte entre le Bâb et l'Imâm caché

1. le bayânisme originel interprété par les bahâ'is comme un bâbisme

2. le bahâ'isme qui a aliéné les droits de sa branche cadette en se séparant de l'islam

3. les unitariens qui sont restés fidèles à l'héritage islamique de la branche cadette

4. les orthodoxes qui ont voulu préserver l'institution du Gardien de la foi

5. les indépendants qui se sont soustrait à l'autorité de la Maison Universelle de Justice

« L'expression « l'Homme-Dieu » que « Jésus » emploie occasionnellement dans les écrit de Maria Valtorta pour se désigner est maladroite sinon impropre : ...

« ... Jésus n'est pas l'Homme-Dieu, un homme qui serait devenu Dieu ou qui se serait révélé comme tel, il est Dieu fait homme, le Verbe incarné, le Logos que nous révèle Jean dans le prologue de son Évangile.

« L'expression « Homme-Dieu » rappelle le titre d'un roman de Gérald Messadié intitulé « L'homme qui devint Dieu » (1988) dont le projet rejoignait quoique dans une perspective différente celui de Maria Valtorta : ...

« ... combler les « lacunes » et les non-dits des Évangiles canoniques. »

Cf. Joachim Bouflet – Impostures mystiques – Maria Valtorta (1897-1961) Italie – Le Jésus « Homme-Dieu » de Maria Valtorta (2023)

Leur projet reste d'humaniser d'une façon souvent décevante mais irrépressible et comme à rebours la façon dont Jean divinise le Christ.

C'est ce que nous disons quand nous évoquons l'ordre des perfections et l'impossibilité d'y accéder par la base en franchissant les grades puisqu'elles ne se réalisent qu'à partir du sommet en descendant leurs degrés.

Nous parlons bien sûr de la plénitude de ces réalisations qui caractérise ces perfections dans l'ordre où elles nous sont données : le corps d'Adam, le cœur de Jésus – c'est-à dire son âme – et l'esprit de Muḥammad dans la lumière synthétique de l'unité.

Pour les personnages secondaires des Évangiles, Bouflet souscrit aux propos de Véronique Bélen concernant l'un d'entre-eux – cf. « Histoire de foi » (2022) :

« On notera aussi la confusion totale chez Maria Valtorta entre Marie de Magdala, Marie de Béthanie et la « pécheresse innommée » en Luc VIII 36-50. Ce qui est on ne peut plus contestable. »

C'est pourtant l’exégèse de Grégoire-le-Grand où sur un parallèle avec la compagne de Simon le magicien, on peut reconnaître chez Hélène la figure originelle d'une prêtresse mazdéenne s'adonnant à la prostitution.

   

    

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