dimanche 29 mai 2022

La vivification du Laurier

Pour le troisième cycle du Janus
quand la nuit absorbe le jour :

La reddition des cathares à Montségur en mars 1244 et leur bûché fut incontestablement un holocauste, un sacrifice propitiatoire et une attestation foi.

Nous avons dit la place qu'elle occupe dans la mystique protestante avec l'invention fabuleuse du tombeau de Christian Rosenkreutz par Johann Valentin Andreæ en 1604.

La période de trois cents soixante ans qui sépare ces deux événements constitue un anneau sur lequel s’enchaîne un cycle qui en est l'image projetée sur un miroir.

Ce miroir a des propriétés magiques qui lui permet de capter les éons, d'organiser sous son pouvoir le nombre des années qui s'y trouvent engagées.

Le délai qui s'écoule entre la mort du héros et la découverte de sa sépulture nous invite à subdiviser le cycle qu'elle inaugure en trois périodes de cent vingt ans.

L'anneau de la Rose+Croix passe alors par l'inauguration de la maçonnerie spéculative de 1724, par l'eschatologie adventiste de 1844 et par la réforme moderniste de 1964.

Cette mise en perspective de la projection est incontestable mais il est peu vraisemblable que les cathares aient pu anticiper une anticipation du XVIIe siècle.

La vivification du Laurier dont il est question dans la légende du catharisme n'engage qu'un nombre de siècles qui sont semblables aux jours de la semaine.

Et compte-tenu du jour sabbatique où Il reverdit, elle correspond à la cohorte des six cents ans qui rejoignent l'échéance eschatologique des adventistes du septième jour.

Des adventistes du septième jour et donc de la révélation du Bayân persan qui est celle du Vivant – « al-Ḥayy » – en vue du « Now Ruz » le jour du printemps.

La vivification du Buisson ardent et le délai octroyé pour la reddition des insurgés visaient en mars de cette année là des repères célestes que leur offrait leur forteresse.

Le sort des sorcières dans les sarts brûlait un peu de ce feu là sur les essarts où périrent les derniers templiers en mars 1313 – soixante-neuf ans après celui du Prat des Cramats.

Cette corrélation funeste de la providence les fit accusés des mêmes turpitudes et inspira une révision du miroir magique dans lequel l'anneau tournerait jusqu'en 2033.

Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay n'étaient pas mort en vain.

L'anneau du pouvoir passerait désormais par la manifestation du Sacré-Cœur de Jésus en 1673 et par la nouvelle ère révolutionnaire de 1793.

L'échéance de 1913 est moins évidente mais on peut y voir l’arrimage de la loge des modernes par celle des anciens et un premier avènement pour les témoins de Jéhovah.

   

    

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