vendredi 27 mai 2022

Les trente-trois mille lunaisons

Pour le premier cycle du Janus
quand la nuit absorbe le jour :

Nous venons de voir que la répartition des jours bissextiles est inhérente aux cycles du Phénix qui regroupent les siècles par groupe de cinq sur des ensembles de six mille lunaisons à raison de douze lunaisons synodiques par an.

Ces groupes de cinq sont à leur tour regroupés par décade pour former cinq périodes de cinq mille ans sur des ensembles de soixante mille lunaisons qui recouvrent les 25.920 ans du cycle de l'écliptique en laissant un solde de 920 ans à la fin du cycle.

Ces 920 ans résiduels sont en quelque sorte semblables aux 192 ans qui excèdent le décompte des quatre cohortes de six cents ans qui organisent un kali yuga de 2.592 ans dans la quadrature du cycle de l'écliptique par sa trétraktys.

Ce rapport entre le kali yuga et son manvantara qui est celui de l'unité et de sa décade est également celui de la triade orientale qui s'organise sur le cycle du Phénix par rapport aux cinq périodes du cycle de l'écliptique.

Et le solde des cinq périodes de cinq cents ans qui s'étendent depuis le nirvana du bouddha jusqu'en 1780 pour l'ère chrétienne est à sont tour complété par un temps résiduel de 250 ans qui s'étend jusqu'en 2030 sur le même principe.
   

Sri Budha

500

500

500

500

500

250

 Sakyamuni 

 Vajradhara 

Padma
 Sambhava 

Nichiren
 Dai Shônin 

 Amitâbha 

720 - 220

780 - 1280

1280 - 1780

1780 - 2030

33 000 lunaisons

2 750 ans

   
Par triade orientale, nous entendons ici les principaux développements du bouddhisme mahâyâna reprenant l'esprit du bouddha dans son dharmakâya et les deux bodhisattvas du nirmâṇakâya jusqu'au rayonnement infini de leur sambhogakâya.

Pour le plérôme des dix avataras du manvantara que la bhakti du vedânta identifie à Vishṇu, il n'est ici question que de Sri Budha que nous identifions au Mercure comme l'une des nombreuses manifestations sapientiales de l’Hermès trismégiste.

Elle constitue la triade centrale d'un ensemble de cinq triades où Sri Kalki – le dixième avataras que nous identifions à Genghis Khan – a pris en charge le témoignage oriental des deux témoins de l'Apocalypse – le Messie d'Israël et le Sceau des prophètes.

Le témoignage occidental revient à l'Imâm du Tawḥid et au Sceau des saints muḥammadiens – le Sheykh al-Akbar et le Qutb al-Maktum – avec ceux du Grand Monarque et de l'Alter-Christus – Grégoire-le-Grand et le poverello d'Assise.

La triade qui les précède et qui rejoint à sa façon la source sapientiale du bouddhisme originel est celle de la tradition romaine et pythagorique qu'incarne le sage de Samos et l'empereur Auguste avec Grégoire-le-Grand.

Ce qui en fait onze pour cinq si on tient compte du fait que le Muyḥid-Dîn comme le Souverain Pontife pouvait se revendiquer d'un double héritage – celui des deux témoins – semblable au Grand Moghol et à l'Empereur Céleste pour celui du Bogdo Khan.

   

    

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