mercredi 19 juin 2024

Les runes d'Odin

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Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la quatrième sphère
parmi les huit sphères célestes de la quinzième lettre :

« Ṣâd »

Si on ne trouve guère d'artefact ou d'inscription rupestre pré-chrétien pour les runes, c'est qu'il devait s'agir à l'origine d'une écriture naturelle et non-humaine selon l'interprétation traditionnelle et religieuse de leur provenance.

Qu'elles aient été tracées par la foudre ou par l'érosion n'en change pas le caractère sacré dont la reproduction en-dehors des sites où elles sont apparues a pu paraître sacrilège et prométhéen – leur dénombrement n'ayant dès lors guère de sens.

Et leurs recensements pour celles qui semblaient avoir un sens évident dans la narration des récits légendaires a pu apparaître dans le jeu des nombres comme un démembrement en rapport avec la décade et son quaternaire – « Σ 4 = 10 ».

Ces récits légendaires sont aussi bien sûr ceux qui se réfèrent aux constellations et qui donnent au Ciel un sens en rapport avec ces nombres pour expliquer le mouvement des astres fixes – les cinq planètes – et des luminaires.

Ce que nous disons de la préséance des nombres sur les lettres qu'elles représentent dans une approche spéculative de leurs signes est donc relative à ces recensements qui dénaturent leur caractère magique et oraculaire.

« Une merveilleuse légende chrétienne raconte les luttes de saint Pierre avec un des prophètes de ces sectes venues d'Orient qui enseignait aux citoyens de Rome sa façon bien particulière d'atteindre d'atteindre un salut qui n'avait rien de gratuit.

« L'extraordinaire Simon dit Simon le Magicien et qui se faisait appeler « la Puissance de Dieu » venait de Samarie ; ...

[ La simonie allusive du mage qui nous apparaît ici comme celle d'un prêtre zoroastrien. ]

« ... non seulement il accomplissait des prodiges mais ses pouvoirs de lévitation lui permettaient de voltiger gracieusement à travers l'espace.

« Il avait reçu le baptême chrétien [ ... ] et n'avait pas tardé à adapter la plupart des rites de l’Église à sa cause et à son profit.

« Il [ aurait ] même offert à l'apôtre Pierre de lui racheter son pouvoir sacré pour élargir un peu son petit fonds de commerce en farces et attrapes mais [ se serrait ] fait vertement remettre à sa place en une seule réplique ». [ Cf. Actes VIII 23 ]

« Sans se démonter pour autant, Simon comme Pierre vint à Rome accompagné de la belle Hélène qu'il déclarait avoir arrachée aux lubriques Levantins de Tyr après avoir reconnu en elle « le Premier Principe de Toute Chose ».

[ Il s'agit sans doute d'une prêtresse arrachée à un culte licencieux. ]

« Hélène que les chrétiens surnommaient la Putain était en quelque sorte la Marie de Magdala de Simon.

[ Ce qui fait de Jésus le Simon de Marie-Madeleine ! ]

« Il se trouva plus tard quelques méchantes langues pour dire que Simon était un personnage de fiction, une charge fielleuse dirigée contre saint Paul !

[ Ce n'est guère crédible puisqu'il s'en prend à Pierre. ]

« Toujours selon la légende, c'est à Rome que Simon le Magicien devait littéralement tomber de son haut.

« Un jour qu'il voletait au-dessus du Forum, les prières de saint Pierre mirent fin à ces pieux exercices de gymnastique lévitatoire [ sic ] et le firent choir, la cheville brisée.

« Sous sa forme de plaisante allégorie, l'histoire laisse voir la très réelle et très sérieuse menace que Simon et ses collègues faisaient peser sur l’Église des chrétiens ...

« ... car les prédicateurs qui rivalisaient avec Pierre n'étaient pas tous des truqueurs ou des funambules de cirque, loin de là !

« Il se trouvait parmi eux des érudits et des dévot qui croyaient en Jésus et en Dieu mais dont la pensée théologique s'écartait de la doctrine de l'apôtre. »

« C'est ainsi qu'en Égypte, l'hiéroglyphe « Ankh » qui signifie « Vie » devint la Croix du Christ, symbole de toute renaissance. »

[ Expliquant par là-même le passage de la croix phénicienne dite de Saint André que nous identifions à la lettre « Khi » au « Tau » grec que nous identifions au Crucifix. ]

« X »  ►  « T »

« Il est dit qu'après une période de persécutions, les fidèles de Jacques [ le Juste ] vinrent se réfugier en Syrie où ils prirent pour texte sacré leur propre évangile connu plus tard dans l’Église des gentils sous le nom d’Évangile selon les Hébreux. »

[ Ce qui nous fait considérer l’épître aux Hébreux attribuée à Paul comme le texte le plus récent du Nouveau Testament en le situant à la fin du premier siècle. ]

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – Jésus et le Nouveau Testament – Harpes tordues et mœurs dissolues... (2006)

   

    

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