jeudi 20 juin 2024

Les runes scandinaves

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Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la cinquième sphère
parmi les huit sphères célestes de la quinzième lettre :

« Ṣâd »

Nous avons théorisé les runes d'Odin et celles (12 + 2) qui en sont issues comme préliminaires à l'ancien futhark (22 + 2) et aux trente-deux voies de la Sagesse qui correspondent ensuite aux nombres (10) et aux lettres (22) hébraïques.

Les voies de la Sagesse hébraïque (32) comme les ættir du nouveau futhark (4 x 8) ont perdu leur diabolon (2) mais le dernier d'entre-eux est doté d'une rune qui en a la fonction.

Cette rune (33) dont nous ignorons le nom est alors comme les dioscures (33) qui succèdent aux luminaires (31) et (32) dans la suite des hymnes homériques.

Cette succession nous permet d'en dégager une autre où les dioscures (17) succèdent déjà à un nombre d'hymnes (16) semblable à une paire de ættir (2 x 8) tout en s'incorporant à la suivante.

On ne trouve rien de semblable dans le nouveau futhark et ce qu'on trouve dans l'ancien – les permutions du (13) et du (14) qui précèdent celles du (23) et du (24) – reste différent puisque ces permutations ne répètent pas la figure unique ou double du (33).

La répétition du motif à laquelle se prête les dioscures (17) et (33) introduit cependant un nouvel ensemble de runes que nous qualifions de scandinaves et qui ne comprend plus que leurs deux ættir.

La treizième constellation du zodiaque – celle du Serpent – qui était au Ciel dans le paysage sidéral de l'écliptique se subdivise en apparaissant sur Terre en-deçà des mouvements synodiques de la sphère sublunaire.

Soit l'une des douze se subdivise en absorbant la treizième comme c'est la cas pour les généalogies bibliques soit les deux surnuméraires apparaissent à part comme la langue bifide du Serpent qui ferme le cycle ou la série de leur univers.

Là dans cet entre-deux auquel certains se limitent, l'ancienne triade (3 x 8) des ættir terrestre, céleste et élémentaire apparaît avec celle du Saint Nom de Jésus (888) qui pour la Prophétie des papes annonce sa parousie entre 2024 et 2032 à partir de Mars.

Les limitations auxquels nous faisons référence sont celles des runes scandinaves (2 x 8), de la Rosace shintoïste (16) ou de la Croix de Jérusalem (4 x 4) qui ébauche la matrice arithmétique du Carré magique du Jupiter.

Celui-là même qui comme le Carré de quatre (11 x 10) présente une enceinte centrale pour la onzième occurrence de sa somme constante (11 x 34).

D'un simple point de vue graphique le nombre « 8 » apparaît bien comme un Serpent qui se retourne sur lui-même.

Le « I » et le « II » apparaissent alors comme les limites de ce retournement (11) qui délimitent ensuite celle de la quadrature de la décade (14) en rendant compte de son enceinte centrale.

« Il est dit dans les Actes des apôtres que Paul et Pierre ainsi que nombre des premiers prédicateurs du christianisme vinrent à Antioche et qu'en cette ville les nouveaux adeptes de la religion de Jésus prirent le nom de « chrétiens ».

« C'est à Antioche également que naquit le terme d’Église « catholique » – c'est-à-dire « universelle » – ce qui marque bien le but de ses fidèles était d'arriver à pénétrer le monde impérial des gentils. »

« De tous les textes évangéliques, celui de Matthieu est le seul pour lequel la tradition ne voit pas de lien direct avec la ville d'Antioche [ ... ]

[ Ce qui démontre qu'il est antérieur à ce lien et de fait le premier des quatre. C'est l'avis de Saint Augustin qui pour Romer comme pour l'étude critique des textes se trompe. En témoigne, une source inventée de toutes pièces comme l'archéologie de Robinson. ]

« Parmi les trois autres, c'est le texte de Jean qui traduit de la façon la plus fidèle le courant de pensée chrétienne qui prévalait à Antioche où d'ailleurs les premiers historiens de l’Église situent également la rédaction des récits de Marc et de Luc. [ ... ]

« Mais la tradition offre une autre version des faits : Pierre aurait bien dicté à Marc son Évangile mais à Rome et non pas à Antioche.

« Après le martyr de Pierre, Marc serait alors venu à Alexandrie pour achever un récit destiné au public et deux autres tenus secrets et qui ont disparu bien que des textes du IIe siècle y fassent référence.

[ Il ne peut s'agir que des deux épîtres johanniques attribuées à l'Ancien. ]

« Hélas ni l’Épître de Clément ni les premières annales de l’Église chrétienne de Rome ne font allusion à l’Évangile de Marc.

« Que Clément ait ignoré l'existence d'un ouvrage qui aurait été rédigé sur place semble indiquer que cet Évangile n'a pas été composé à Rome mais plus vraisemblablement en quelque lieu à l'Est de l'empire, ...

« ... sans doute à Antioche selon la première version traditionnelle.

« C'est également à Antioche que Luc aurait écrit son texte.

« Luc était le Secrétaire de Paul et il est l'auteur des Actes des apôtres, lesquels considérés comme « à part » dans le corpus du Nouveau Testament apparaissent toutefois comme une suite donnée à son Évangile.

« Mais il existe aussi une autre version des circonstances qui ont entouré la composition du récit de Luc : présent à Rome au moment du martyre de Paul, Luc aurait pu s'enfuir et gagner la Grèce où il se serait installé pour écrire son œuvre. » [ ... ]

[ On suppose que son Évangile est d'Antioche et les Actes des apôtres de Macédoine d'une décennie à l'autre – « 50 < 60 ».

Ce qui pourrait aussi être le cas pour l’Évangile de Marc et les deux épîtres d'Alexandrie contemporaines avec l’Évangile de Luc – « 40 < 50 ». ]

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – Jésus et le Nouveau Testament – La place et le rôle d'Antioche (2006)

Romer voit l’Évangile de Jean « à part » comme les Actes de Luc et « marqué par l’abstraction »  ce qui est également le cas de la première épître johannique.

Le fait qu'il soit le dernier ne l'empêche pas de témoigner à sa façon d'événements antérieures aux autres qui les ignorent. Autrement dit d'être mieux renseigné. On l'imagine à Éphèse où sa sépulture est vénérée.

   

    

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