mardi 18 juin 2024

Les ættir du Futhark ancien

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Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la troisième sphère
parmi les huit sphères célestes de la quinzième lettre :

« âd »

Parmi les vingt-quatre runes du « Futhark » ancien les deux dernières – « Othalaz » et « Dagaz » – peuvent être interverties et probablement rassemblées au centre d'un « Futhork » plus récent de trente-deux caractères (4 x 8).

Ces caractères peuvent être assimilés aux voies de la Sagesse hébraïque comprenant un nombre de chiffres (10) et de lettres (22) où les deux dernières – « Shin » et « Tav » – sont phonétiquement rassemblées par le « Tsadé » (18).

Ce qui laisse supposer un système ne comprenant que deux « ættir » de huit caractères délimités par une première lettre – « Aleph » – et un double phonème occupant sur les lames du Tarot la place des deux luminaires (18) et (19).

Les luminaires ferment en effet la série des trente-trois hymnes homériques avec les dioscures (33) et laissent supposer des similitudes avec ces systèmes pour le nombre de leurs occurrences et pour ce que nous qualifions de « diabolon » (31) et (32).

De même, la treizième et la quatorzième runes du « Futhark » ancien – « Eihwaz » et « Perthro » – connaissent les mêmes permutations qui laissent deviner un ordre antérieur dont la suite ne délimiterait que onze caractères – « 1 + 11 + 2 ».

On pourrait être ici en présence d'un nombre de constellations et de maisons zodiacales dont la treizième – celle du Serpent – se subdivise comme la tribu de Joseph dans la postérité de Jacob avec Éphrahïm et Manassé.

Cet ensemble rappelle les quatorze lettres isolées du Noble Coran et leurs quatorze combinaisons comprenant septante-huit occurrences distribuée dans vingt-neuf sourates parmi les vingt-huit lettres de l'alphabet arabe.

Ces nombres qui n'entrent pas dans un nombre de « ættir » (8) sont à rapprocher des mansions lunaires (28) qui correspondent à un nombre de septénaire (4 x 7) avec une finale recomposée par la ligature du « Lam-Alif » (30) et (1).

Ces septénaires qui sont ceux des semaines et des gammes s'inscrivent encore dans une octave et la valeur de la douzième lettre (30) reste celle des générations dans l'ordre des années et des mois synodiques dans celui des jours.

Les mansions (28) dans l'ordre sidéral des lunaisons se subdivisent pour les lettres arabes en lettres lunaires (14) ou solaires (14) avec leurs vertus grammaticales qui occulte ou pas la prononciation du « Lâm » après le « Alif » initial en doublant ou pas leurs consonnes.

Le « Alif » (1) et le « Tâ » (400) connaissent également des variantes – « maqṣûra » & « marbûṭa » – qui augmentent le nombre des lettres (30) en doublant celui du « Tav » hébreu sur sa position initiale (22).

Si les premières permutations (13) et (14) sont probablement le signe d'un ordre plus ancien que celui des vingt-quatre runes, les passages vers un nombre de « ættir » plus large (4 > 3) ou plus restreint (2 < 3) semblent plus récents.

Avec les trois « ættir » du « Futhark » ancien (3 x 8) on retrouve une variante du principe des huit trigrammes qui organisent les soixante-quatre permutations du « Yi » (2) dans le taoïsme extrême-oriental.

« Dès 1840, un pasteur baptiste du Connecticut – éminent bibliste – le professeur Edward Robinson se mit en devoir de reconstituer le milieu géographique de l'antique État d'Israël.

[ L'idée qu'un tel état puisse être antique pose déjà le problème. ]

« Il affichait un mépris souverain pour la tradition de l’Église primitive et seules les méthodes approuvées par la science trouvaient grâce à ses yeux.

« Il publia le résultat de ses travaux en une série de cartes qui couvraient tout le territoire du Proche-Orient de Jérusalem à Jaffa et de Dan à Beersheba.

« Robinson avait chevauché à travers tout le pays étudiant sols, reliefs et climatologie, retrouvant des lieux-dits qui figuraient dans le texte biblique et avaient survécu dans le parler de Palestine ...

« ... par-delà la topographie imposée par les Romains et les envahisseurs postérieurs.

[ Celle d'un envahissement postérieur en pose un autre. ]

« Ce travail de fourmi permit à Robinson de retracer tous les itinéraires de la Bible : il arpenta les vallons du « Wadi el-Surar » qui dans l'épisode des combats de Samson sont appelés la vallée de Soreq ; ...

« ... il s'attarda à Bethléem alors nommée « Beit Lalm » et dans la bourgade de « Nasivah » qui n'était autre que Nazareth ; ...

« ... attaché aux pas de Jésus, il fit le tour du lac de Tibériade et navigua sur les eaux plombées de la mer Morte.

« Pendant ce temps dans les universités du monde occidental, les érudits se lançaient des hypothèses à la tête : les murailles de Jéricho se seraient-elles écroulées sous l'effet d'un tremblement de terre ?

« Robinson [ ... ] avait déjà localisé le site et l'ayant reconnu comme l'un des plus anciens de toute la Palestine, il exultait : ...

« Les tertres qui surplombent la fontaine [ ... ] présentent de multiples soubassements de pierres non équarries ainsi que des vestiges de fondations d'une époque antérieures... Aucun doute n'est permis... Il s'agit bien de Jéricho ! »

« Une vingtaine d'années après la publication de l'ouvrage de Robinson, des fouilles allaient être entreprises sur ce site appelé « Tell-es-Sultan ».

« On doit à la vérité de dire que la plupart des grands chantiers archéologiques ouverts actuellement (2006) en Israël concernent des lieux identifiés et décrits par le tenace baptiste du Connecticut. »

[ Robinson les a pour ainsi dire inventé de toutes pièces. ]

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – Le paradis perdu – « Eppur si muove ! » (2006)

   

    

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