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Retour vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la sixième sphère
parmi les neuf sphères célestes
de la seizième lettre :
« 'ayn »
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Le nombre des lettres est soixante (60). C'est un nombre à la fois nécessaire et suffisant qui ne rend pas compte de leurs variations en fonction de leurs positions au début, au milieu ou à la fin des mots.
Le nombre des consonnes est deux fois vingt-huit (56) quand elles correspondent au nombre des mansions lunaires (28) pour les lunaisons sidérales : isolées ou reliées, hiératiques ou cursives, majuscules ou minuscules.
Le nombre de ces mansions (28) comprend les lettres lunaires (14) par opposition aux lettres solaires (14) de la grammaire qui redoublent les consonnes de la langue arabe avec une « shadda ».
À ce nombre de consonnes, on ajoute trois voyelles (3) auxquels se rapporte tout autre accentuation – circonflexe, grave ou aiguë – et au nombre des voyelles, la « sukûn » (°) qui neutralise la consonne à la fin des phonèmes (56 + 3 + 1).
Les trois « harakât » – « fatha » / « kasra » / « damma » – et le signe de quiescence (°) sont en relation avec le quaternaire universel qui organise les quatre semaines du mois sidéral et les quatre saisons de l'âge de Fer où sont établis les douze mois synodiques.
Quand le nombre des consonnes est vingt-deux (22), elles sont en rapport avec la valeur des lames qui est celle des jours (30) pour les mois synodiques et celle des années (30) pour les générations où l'énigme du Sphinx en retient trois.
Le nombre qui en résulte (660) est en rapport avec un nombre de phases (600) pour la décade des mois et un nombre de jours (60) pour le nouveau Janus – celui du calendrier julien – en relation avec celui des lettres (60).
Il faut toutefois noter que le nombre des lames n'est que de vingt-et-un en rapport avec la Somme de la triangulation du nombre six (Σ 6 = 21) où elles correspondent alors aux générations des deux témoins de l'Apocalypse (21 x 30).
Le dédoublement des consonnes en rapport avec les mansions lunaires des lunaisons sidérales (28) correspond également à un nombre de phases (56) auxquels ne serait correspondre celui des voyelles (3) et du signe de quiescence (°).
Les voyelles (3) et le signe de quiescence (°) sont par rapport aux phases des consonnes (56) ce que les jours du Janus (60) sont par rapport aux phases de la décade (600) : des signes simples par rapport à des signes doubles.
Les jours du Janus sont toujours en rapport avec la valeur du Phénix : cinquante par rapport à un nombre d'années (500) ou soixante par rapport à un nombre de lunaisons (6.000) sans que cette valeur ne varie par rapport à leurs unités synodiques.
Pour le Janus de Romulus, on ne retient que le double des vingt-deux lettres (44) en augmentant le nombre des voyelles en rapport avec les lettres finales à cinq (5) que complète le signe de quiescence (44 + 5 + 1).
Le signe de quiescence (°) correspond alors au « E » muet tandis que ses accents augmentent les voyelles au nombre des sept qui accompagnent les dix-sept consonnes de l'alphabet grec. Toutefois leur redoublent (34) n'en retient que six (34 + 6).
La première de ces voyelles qui se trouve ici sous le « hamza » du « fatha » apparaît aussi comme la première des consonnes où l'Alif « maqṣûra » et le Tâ « marbûṭa » qui délimitent leur série marquent le passage du sidéral (28) au synodique (30).
La première des lettres est alors l'Unique qui apparaît au début du Véda :
« AUM » / « AMON » I « AMEN » \ « AMÎN »
Le Véda sanskrit la présente comme une syllabe – « OM » – retranscrite par les trois lettres dont le graphisme oriental se compose des cinq signes – « Jagrat » / « Swapna » / « Sushupti » / « Turiya » / « Maya ».
« AMON » est une anthropogenèse collective – « tanwin » – dont les variations sémitiques sont en rapport avec l'incarnation du Verbe – l'Avé – et l'Intelligence prophétique – l'Amîn.
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Benoît Gandillot recense trois grandes ruptures dans la tradition hébraïque du judaïsme tout en érigeant le christianisme dans sa continuité :
- la construction d'un Temple en rupture avec le nomadisme pastoral des Israélites
- la disparition de l'arche d'Alliance datée de 587 avant l'ère chrétienne
- l'absence de la Présence divine dans le Sanctuaire après la mort de Siméon le Juste
« ... il est communément admis que Siméon le Juste – dernier traditionnaire à avoir siégé à la mystérieuse Grande Assemblée – assura la charge de grand prêtre pendant quarante ans très symboliques et mourut en 195 avant [ l'ère chrétienne. ] »
« Le Siracide [ le ] présente déjà [ peu après sa mort ] comme l'un des personnages majeurs du judaïsme [ qu'il n'est pas vain de comparer à la stature de Jacques le Juste dans l'histoire paléochrétienne. ]
« La Jewish Encyclopédia cite sept miracles qui auraient marqué sa grande prêtrise [ dont celui de la lampe perpétuelle qui brûlait continuellement sans alimentation sur la Ménorah du Temple et qui s'éteignit avec lui. ]
« Pour certain commentateurs, il s'agit de la lampe centrale [ la quatrième en rapport avec la création des deux luminaires ] ...
« ... pour d'autres de la lampe occidentale [ la septième en rapport avec le Sabbat ] ...
« ... pour le rabbin Lazare Wogue (+ 1897), il s'agit de la deuxième [ lampe ] en venant du Saint des saints » [ en rapport avec la création du firmament que Gandillot met en relation avec la conversion d'André Frossard au catholicisme en 1935. ]
Cf. Benoît Gandillot – La Bible, la Lettre et le Nombre – L'alliance nouvelle et éternelle. Mystique et liturgie hébraïques – Tradition vivante – Rupture et continuité après Siméon le Juste – La rupture (2021)
L'arche d'Alliance enlevée par le roi Ménélik [ ibn al-Hakim ] se trouverait dans le Sanctuaire de l'église Sainte-Marie de Sion à Aksoum dans la province du Tigré en Éthiopie.
La reconstruction du Temple qui suppose un retour de la Présence divine manifestée à l'époque de Siméon le Juste dépend de la venue du Messie qui ne peut s'accomplir que là où il se trouvait dans la citée de David à Jérusalem.
Elle signifie la fin d'une errance semblable à son monadisme originel et le retour des justes vers la « Qibli » du Dôme sur le mont Moriah édifiée pour eux par les musulmans sur l’esplanade de la forteresse Antonia dans l'axe de la mosquée al-Aqsa.
« Ezra ha Sofer + Shimon ha Ṣaddik + Rabbi Aqiba ben Yosef »
« 230 + 40 + 330 »
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