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Retour vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la troisième sphère
parmi les neuf sphères
célestes de la seizième lettre :
« 'ayn »
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« Que d'invraisemblables romans ont été écrits pour conter que Jésus n'a pas été crucifié ou n'est pas mort en croix !
« Cela commence avec le gnostique Basilide persuadé que Simon de Cyrène a pris sa place.
« Métamorphosé d'un coup de baguette magique, le porte-croix aurait revêtu les traits de Jésus tandis que celui-ci – assistant à son propre trépas au milieu de la foule – se serait amusé du bon tour qu'il venait de jouer aux grands prêtres !
« Les motifs sont théologiques : Dieu fait homme ne peut mourir sur une croix !
« Il faut donc qu'il y ait eu substitution au dernier moment ou que la divinité se soit subitement retiré de sa personne.
« Confondant Jude – l'un des frères de Jésus – avec l'apôtre Thomas, autrement dit Didyme – le Jumeau – certains gnostiques [ ? ] ont supposés que Jude Thomas – Jumeau et sosie du Christ – avait été crucifié à sa place.
« Au reste selon ces mêmes doctrines ésotériques, Jésus est-il vraiment homme ?
« N'en a-t-il que l'apparence ?
« Le Coran qui a puisé dans les apocryphes chrétiens de Syrie assure lui aussi que c'est la ressemblance de Jésus qui a été crucifiée. »
Cf. Jean-Christian Petitfils suivant Roger Arnaldez pour le « fils de Marie » comme « prophète de l'Islam » (1980) – Jésus – La mort [ et ses ] causes (2011)
Le Noble Coran se contente d'affirmer que Jésus est auprès de Dieu ; mais avec il est vrai une glose plutôt étrange pour ne pas dire suspecte qui explique que les Juifs ne l'on pas crucifié. C'est sa mort et donc sa résurrection qui font l'objet d'une controverse.
Le mémorial de Massignon à Bagdad porte une trace de son interprétation gnostique en invoquant l'intercession de Saint Siméon (P.P.N.) qui l'inscrit dans la « silsila » des compatissants de sa « badaliya » – la chaîne initiatique des substitués.
Nous identifions Jude Thomas – le Didyme de Jésus – à « Dhû'l-Kifl » qui a reçut deux parts dans sa filiation apostolique et qui apparaît deux fois dans le Noble Coran – S 21 V 85 & S 38 V 48.
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La
piété pour le croyant – l'impiété pour l'infidèle
et pour
mon cœur Seigneur comme pour le cœur d'Aṭṭâr
un
peu de Ta douleur.
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« Il est intéressant de rappeler ici que dans ses échanges avec le Temple de Jérusalem, la communauté judéenne d'Éléphantine [ en Haute Égypte ] évoquait un culte à « YHW » – « Yahô » – en omettant dans le Nom [ de l'ontologie divine ] le second « H ».
« Or ces échanges épistolaire eurent lieu vers 410 avant [ l'ère chrétienne ] soit à une période généralement considérée comme contemporaine, voire antérieure à la rédaction définitive de la Genèse. »
Cf. Benoît Gandillot – La Bible, la Lettre et le Nombre – Structure du Texte et Lettres-Symboles – Symbolique des lettres « Y », « W » et des deux « H » du Nom « YHWH » – Le « Y » et les deux « H » – Les deux « H » qui donne la fécondité (2021)
Nous avions « YH » qui sauve dans le nom de Jésus comme dans celui de Josué et ici « YHW » dans la suite du Nom de l'ontologie divine : « Y » / « YH » / « YHW » ...
Soit « 10 » / « 10 + 5 » / « 10 + 5 + 6 » = « Σ 4 = 10 » / « Σ 5 = 15 » / « Σ 6 = 21 » ...
Le Tétragramme (26) brise la chaîne des triangulations que le français retranscrit « IEU » ...
Il n'y a pas de lettre pour exprimer « Σ 7 = 28 » en hébreu.
Les trois premiers engendrent tous les nombres dans le Tao Te King de Lao Tseu :
« Σ 1 = 1 » / « Σ 2 = 3 » / « Σ 3 = 6 » ... « Nasût » & « Malakût » :
Ils sont trois dans le monde des formes et quatre celui des présences.
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« ... Joachim de Flore (1135-1202) [ un Italien ] sera apparemment le premier à révéler la clef d'interprétation constituée par les lettres du Nom de Dieu.
« Il explique clairement pour la première fois le sens du Nom « YHWH » qu'il écrit « IEUE ».
« Selon lui « I » symbolise le Père, « U » le Fils et les deux « E » l'Esprit Saint qui procède du Père et du Fils.
« ... Arnaud de Villanova (1240-1312) [ un alchimiste catalan ] se fait franciscain et devient l'ami influent du pape Boniface VIII.
« Il écrit un traité sur le Tétragramme « YHWH » où les attributions recoupent celle données par Joachim de Flore : ...
« ... « Y » symbolise le Père « Principe sans commencement » ; « W » le Fils ; les deux « H » l'Esprit Saint en tant que souffle émis par les deux premiers Principes. » [ ... ]
« ... Jean Reuclin [ un humaniste allemand ] publie son fameux « de Arte cabalistica » en 1517 qui tente une synthèse de tout le chemin parcouru depuis quatre siècles par les [ kabbalistes ] y révélant notamment le Nom de gloire, ...
« ... c'est-à-dire le Nom nouveau de Jésus ressuscité : « YHṢWH ».
[ On voit mal comment les spéculations sur les noms d'Osée, de Josué et de Jésus – « HWṢ' », « YHWṢ' » et « YṢW' » – ont pu lui être antérieur. ]
Cf. Benoît Gandillot – Op. Cit. – Attribution symbolique trinitaire du « Y », du « W » et du « H » – Une préoccupation plurimillénaire (2021)
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Récapitulons : « 153 » est la triangulation de « 17 » et « 17 » est le nombre des consonnes grecques.
« YHW » est une suite de triangulations dont la somme est « 15 » = « 4 + 5 + 6 ».
Dans la suite de l’algorithme qui donne la durée de vie des patriarches avec les changements de noms d'Abba Râ-Amon et de Jacob-Israël Elohim a été intégré par Gandillot mais les deux impairs qui ne sont pas premiers (9) et (15) ont été rejetés.
Nous y voyons le nombre des élus (12 x 12) et l'empreinte du Sceau de Dieu (100) sur celui de l'Androgyne (44) où Ève = « Ḥ + W + A » = « 8 + 6 + 1 » = « 15 ».
Ce nombre (144) est en effet le résultat de la multiplication de « 9 x (4 x 4) » qui se trouve entre celles d'Abram (99) = « 11 x (3 x 3) » et d'Abraham (175) = « 7 x ( 5 x 5) ».
Leurs sommes « 7 + 5 + 5 » / « 9 + 4 + 4 » / « 11 + 3 + 3 » est toujours égale à « 17 » et leur algorithme ne permet que huit solutions de « 1 » à « 15 » et de (8 x 8) à (1 x 1).
Or « 15 x (1 x 1) » = « 15 » et « 15 + 1 + 1 » = « 17 » : la solution pour Ève (15) est correcte et son implication dans le nombre de l'Androgyne l'est aussi.
Adam = « A + D + M » = « 1 + 4 + 24 » = « 29 » avec un « Mèm » final et « 29 + 15 » = « 44 » mais cette possibilité reste étrange parce qu'elle place Ève au sommet de cette suite. C'est-à-dire au dessus de son Elohim (52) = « 13 x (2 x 2) ».
À notre avis cette place lui revient mais seulement à l'image des triangulations de « YHW » (15) = « 4 + 5 + 6 » qui est sa véritable éminence algébrique.
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Vous qui passez par ce chemin de croix
voyez s'il est une douleur telle que la mienne.
Et jouez ma tunique aux dés.
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