mercredi 4 septembre 2024

Un seul dieu en toutes choses

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du quarante-troisième jour qui succède à la nuit
au deuxième mois du Janus :

« Développant dans les Antiquités juives l'épisode biblique du Mont Horeb qu'il identifie au Sinaï, Flavius Josèphe précise que les bergers n'osaient pas s'en approcher pensant que le dieu habitait cette montagne.

« Et il parle – à propos de la voix qui retentit à l'intérieur du buisson ardent et qui appelle Moïse – d'un signe prodigieux « téras thaumásion » – de nature oraculaire  « theokluteítai ».

« Sa description fait usage d'images qui la rendent accessible à un lecteur familier de l'Énéide [ de Virgile ] où la colline du Capitole ...

« ... bien avant de devenir le siège du sanctuaire de Jupiter Optimus Maximus est décrite comme un lieu où la foudre et les éclairs – signes anonymes de la présence jupitérienne – terrorisaient les bergers du Latium primitif : ...

« Un dieu habite ce bois mais quel dieu ? On ne peu le préciser. » [ C'est un dieu incertain. ]

[ « Le Dieu d'Israël agit [ ... ] comme les dieux romains décrits par Georges Dumézil. Mais ceux-ci demeurent pluriels.

« Et ils acceptent pour les besoins du spectacle et de la littérature qu'on leur prête des visages et des généalogies empruntés – il est vrai – aux Grecs. » ]

Cf. Philippe Borgeaud – Aux origines de l'histoire des religions – Moïse. Histoire de Grèce et de Rome – Le dieu des Judéens : le Ciel sous une vigne d'or (2004)

« Le plus grand de tous les dieux est Iao :

en hiver Hadès,

Zeus dès que vient le printemps,

Hélios en été,

en automne le tendre Iacchos ] [ ou ] [ le puissant Iao. »

Apollon de Claros

« Unique est Zeus, unique Hadès, unique Hélios, unique Dionysos. »

Macrobe pour les Saturnales

citant Cornelius Labeo pour l'oracle de Claros

« Un seul dieu en toutes choses. »

le Pseudo-Justin pour le Testament d'Orphée

« Iao » en grec – « Yahô » en araméen – « Iahvé » en hébreux

Été

Automne

Hiver

Printemps

Hélios

Dionysos

Hadès

Zeus

Or

Argent

Airain

Fer

Janus

Saturne

Vénus

Jupiter

Dimanche

Samedi *

Vendredi

Jeudi

Restauration du cycle de l'écliptique pendant l'âge de Fer
à rebours des âges et des saisons

* Adonaï – le puissant Iao – est mit en relation avec Dionysos – le tendre Iacchos – puis avec le Christ paléochrétien – le fils de la Vierge – pour le jour du Sabbat.

Pour la Fraternité Blanche de la Centurie d'Or rappelons que le Siège pontifical du Bogdo Khan à Urga, le Califat ottoman d’Istanbul et la Maison impériale des Habsbourg ont disparut simultanément entre la mort de Charles (1922) et celle du Khoutouktou (1924).

Cette simultanéité montre la parenté de ces institutions où il faut rappeler que l'empereur comme roi apostolique gardait un droit de veto sur la nomination des pontifes à Rome indiquant l'assujettissement du pontificat romain par rapport à cette parenté.

Le Sultanat ottoman dont la chute (1922) précède celle du Califat (1924) se trouvait dans le même assujettissement à l'égard du Sultanat moghol qui fut le premier à tomber sous l'emprise du Raj britannique dès 1858.

Du point de vue de l'économie cyclique des cohortes de l'âge de Fer, la chute du Sultanat moghol intervient six cents ans après celle du Califat abbasside de Bagdad en 1258 et les événements de 1924 sept cents ans après la Conformité de l'Alter-christus de 1224.

Cette dernière occurrence montre une unité sabbatique – la septième – qu'on retrouve dans le réveil cathare de 1944 sept cent ans après l'holocauste de 1244 bien que leur transit fut acté dans certains milieux gnostiques dès 1844.

Sans doute faut-il voir dès 1824 qui fut le premier centenaire d'une maçonnerie rose-croix commémorant en 1724 l'invention de la sépulture de son fondateur en 1604 sur le modèle ottonien de celle de son empereur la même indexation sabbatique de sa cohorte.

Les deux années qui manquent dès 1258 aux 1.260 que l'Apocalypse de Saint Jean accorde à ses deux témoins et qu'on retrouve ensuite entre 1922 et 1924 sont celles qu'assument Ungern-Sternberg et Mustapha Kemal entre 1920 et 1922.

Ces deux affidés subordonnés aux pôles d'une autorité dont le Siège était celui du Roi du Monde ou du Seigneur de la Terre en Asie centrale sur le Khan du Go appartenaient à ce monde ancien qui avait prit fin dès 1858.

Il n'y a donc plus d'autorité centrale depuis plus d'un siècle qui soit susceptible de réguler des organisations que nous qualifions de fraternité blanche et qui pour leurs déviations les plus extrêmes ont pu être qualifiées d'ordre noir.

Les commémorations séculaires qui tranchent avec celles de la Rose-Croix qui s'inscrivent dans une périodicité des temps apocalyptiques (3 x 120) reprise par une mystique du Sacré-Cœur à partir de 1673 commémorait 1789 dès 1889.

Les échéances de 1824 et de 1844 impliquées dans celles de 1924 ou de 1944 n'échappent pas à cette ambiguïté du clair et de l'obscure qui caractérise les unités sabbatiques du réveil cathare et de la mystique franciscaine.

Notre dernier pontife – celui que la Prophétie des papes qualifie de romain – est parti assez mystérieusement le dernier jour de l'année 2022 comme s'il y avait là une limite invisible qui ne pouvait être franchie au-delà de laquelle s'achève une Centurie.

   

    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire