mardi 17 septembre 2024

La Porte des étoiles

...

Retour vers la demeure des mois

Pour la demeure du dernier mois de la décade
qui précède le Janus :

« La tâche aurait été moins compliquée si l'on avait disposé soixante-quatre trous au lieu de cinquante-six [ au pied du terrassement circulaire. ] Des bissections successives rendaient le tracé plus facile.

« Il faut donc admettre que ce nombre de cinquante-six avait un sens aux yeux des constructeurs. [ ... ] Ce nombre n'offre rien de remarquable sinon qu'il correspond à celui des jours compris entre deux lunaisons [ sidérales ]. » (2 x 28)

Cf. Fernand Niel – Stonehenge. Temple mystérieux de la préhistoire – La construction de Stonehenge – Le Henge monument (1974)

« De Salisbury Plain au Pembrokeshire, on rencontre des affleurements de roches qui auraient pu servir à la construction du cromlech [ mais ] les blocs de dolérite ou de rhyolite des Preseley avaient [ ... ] une valeur inestimable [ pour les constructeurs. ] [ ... ]

« [ ... ] la conquête des pierres bleues reste un fait exceptionnel. »

Cf. Fernand Niel – Stonehenge. Temple mystérieux de la préhistoire – La construction de Stonehenge – Le transport des pierres bleues (1974)

« Enfin, il est un phénomène plutôt curieux que l'on peut suivre à l'intérieur du monument à la condition de s'y trouver aux environs du Midi vrai. Ce phénomène peut être vu par tout le monde et il est singulier qu'on ne l'ait pas remarqué plus tôt. »

« Si le soleil n'est pas voilé par les nuages, il dessine sur le terrain en direction de l'intérieur du monument une traînée lumineuse formée par l'écartement qui sépare les [ deux ] montants du [ premier ] trilithon [ latérale ] [ à partir du grand trilithon central. ]

« À mesure que le soleil poursuit sa course, la fente lumineuse s'amincit pour ne former bientôt qu'une mince ligne et enfin disparaître. Mais au moment de la disparition de cette fente, le soleil passe au méridien de Stonehenge.

« On est au Midi vrai et la ligne a marqué de façon précise la ligne [ entre le ] Nord [ et le ] Sud. Cette ligne [ qui se manifeste par une rupture dans l'agencement des linteaux du Cercle de Sarsen ] ne passe pas au centre [ du monument ] [ ... ]

« [ ... ] et nous donnons ce détail [ à la fin ] pour ce qu'il vaut. »

Cf. Fernand Niel – Stonehenge. Temple mystérieux de la préhistoire – La construction de Stonehenge – Les observations solaires (1974)

Le déplacement du centre de la lettre « M » (40) à la lettre « N » (50) dans un alphabet de vingt-cinq ou de vingt-sept lettres où elles occupent respectivement la treizième et la quatorzième place s'impose à nos pérégrinations vers la Myriade du Vivant.

La lettre « M » qui représente chez Dante le fléau de la Balance entre le Paradis et l'Enfer a aussi un sens marial et monarchique là où la lettre « N » prend le sens solaire que René Guénon lui donne en assemblant ses deux hémisphères autour d'un point diacritique.

À ce déplacement qui n'est sans doute pas sans rapport avec celui de la Dame sur son damier (10²) on peut aussi donner un sens téléologique en rapport avec sa Médiane et son Nadir dans l'orientation du Sol vers son astre.

La métaphore ludique n'est d'ailleurs pas gratuite puisque les quarante pions qui occupent ici les quatre premières rangées des deux côtés du damier illustrent le palindrome de la lettre « MîM » (80) sur le carré du « NûN » (100).

L'origine de la Monarchie mariale est alors celle des Mois lunaires orientés par leur Nadir sur la complémentarité des luminaires du Sol et du Man où la « Mara » scande est la représentation solaire de leurs mansions dans les douze maisons zodiacales.

Le zodiaque de l’écliptique qui gouverne le cycle des mansions lunaires dans la sphère du Soleil est représenté par le palindrome de la lettre « WâW » (12) où l'on retrouve le point diacritique de la lettre « NûN » au centre de son « WâW ».

Nous faisons ici référence aux consonnes des voyelles centrales qui articulent les hémisphères et les angles de ces deux palindromes dans un emboîtement et une réciprocité qui est celle de leurs degrés sur une surface plane (4 x 90° = 360° x 1).

Du point de vue de cette réciprocité, c'est bien la lettre « M » et son palindrome qui occupent le centre de leurs figures géométriques sous la forme d'un octogone où les quatre-vingt jours du Sabbat multiplient ses côtés par la décade du damier.

La décade du damier qui correspond au carré de la lettre « Nûn » (10²) pour son palindrome correspond à la consonne de la voyelle centrale qui occupe celui de la lettre « Mîm » (40) où se trouve la lettre « Yod » (10) ou «  » (10) – le « Y » grec.

C'est ici qu'on retrouve l'angle du « Gamma » (3) sous la forme adoucie de la lettre « J » dans une identification trompeuse avec la voyelle qui place la lettre « M » au centre d'un alphabet de vingt-cinq lettres.

Le dédoublement des lettres « V » et « W » explicitement nommées comme tel en français permet de lui associer la lettre « N » qui occupe le centre d'un alphabet de vingt-sept lettres et avec la lettre « M » celui d'un alphabet qui n'en compte que vingt-six.

Le « Nûn » (25) sous sa forme finale se retrouve également au centre des cinq lettres finales qui complètent un alphabet de vingt-deux lettres en occupant la vingt-cinquième place où la variante de la kabbale alexandrine lui attribue le nombre « 700 ».

Cette place significative est précédée sans surprise par la forme finale du « Mèm » (24) à laquelle la variante de la kabbale alexandrine lui attribue par conséquent le nombre « 600 ».

L'alphabet de vingt-quatre lettres imaginé par Colette de Callataÿ en 1994 donc aucun fondement et celui de vingt-six lettres est en quelque sorte le plus complet quand il dédouble le centre d'un ensemble de vingt-cinq ou de vingt-sept lettres.

Mais cette conclusion reste paradoxale puisque dans ce cas il manque de la même façon une lettre à l'un de ses ensembles de référence qui doit nécessairement se retrouver dans la seconde moitié de cet ensemble.

C'est apparemment le « Tsadé » qu'on retrouve sous l'arcane de la Lune en dix-huitième position et sous sa forme finale en dernière position avec pour valeur (18) et (27) ou (90) et (900) pour la variante de la kabbale alexandrine.

C'est donc à partir de cette lettre que les quatre dernières de l'alphabet hébraïque sont augmentées d'une unité dans l'ordre des centaines par rapport à l'alphabet grec auquel il doit probablement ses variantes et l'augmentation de ses lettres (22 + 5).

Les lettres « Kaph » (11) et « Phé » (17) leur sont également associées sous une forme finale qu'on retrouve en vingt-troisième et en vingt-sixième position avec des valeurs qui rappellent celles de « YHVH » (26) et (17) pour la lettre « Phé » (800).

Rappelons que la lettre « Phi » (500) est celle de la Philosophie et du Phœnix ponant aux cinq rayons tandis que le « Khi » (600) du Chrisme est une représentation graphique du « Tau » (300) pour le phénicien qui correspond au « Tav » (22) hébraïque (400).

Le « Kaph » final (23) qui a la valeur du « Phi » grec (500) pour la variante de la kabbale alexandrine est une représentation du « Kappa » (20) qu'on retrouve avec la décade et son unité en onzième position pour la première des cinq lettres finales.

Si le judaïsme du judéo-christianisme n'est que l'exotérisme d'une gnose syro-phénicienne, le judaïsme rabbinique apparaît ici comme celui d'une forme antérieure de l'hébraïsme à l'hellénisation de sa gnose alexandrine.

Ce à quoi sans doute René Guénon faisait déjà référence en théorisant une désacralisation de l'exotérisme chrétien non sans faire l'économie et le contre-sens des étapes intermédiaires qui s'y opposent.

Le quatrième des Sept est celui des luminaires parmi les jours de la Création. C'est aussi le centre de leur Ménorah – cf. Genèse I 14 à 19 :

« Dieu dit :

« Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel pour séparer le jour de la nuit !

Ils serviront de signes pour marquer les époques, les jours et les années
ainsi que de luminaires dans l'étendue du ciel pour éclairer la terre. »

Et cela se passa ainsi :

Dieu fit les deux grands luminaires,
le plus grand pour présider au jour et le plus petit pour présider à la nuit.

Il fit aussi les étoiles.

Dieu les plaça dans l'étendue du ciel pour éclairer la terre,
pour dominer sur le jour et la nuit et pour séparer la lumière des ténèbres.

Dieu vit que c'était bon.

Il y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le quatrième jour. »

Le plus grand des deux luminaires, c'est « NûN » (100) parmi les lettres ;
le plus petit, c'est « MîM » (80) parmi les cygnes.

Il fit aussi les étoiles.

« Le « M » et les deux Cœurs en disent assez ! »

   

   

La Sainte Vierge à Catherine Labouré

le 27 novembre 1830

    

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