dimanche 8 septembre 2024

Le modèle ottonien

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du quinzième jour qui succède à la nuit
au premier mois du Janus :

Les trois périodes de cent vingt ans du Temps apocalyptique qui caractérise l'anneau du Sacré-Cœur dans son enchaînement avec celui des Templiers autour de 1673 :

360 ans

120 ans

120 ans

120 ans

1313

1673

1673

1793

1793

1913

1913

2033

Les trois périodes de cent vingt ans du Temps apocalyptique qui caractérise l'anneau de la Rose-Croix dans son enchaînement avec celui des Cathares autour de 1604 :

240 ans

120 ans

120 ans

120 ans

120 ans

1244

1484

1484

1604

1604

1724

1724

1844

1844

1964

Le prototype de cette périodicité correspond à l'invention de la sépulture fabuleuse de Christian Rosenkreutz.

Elle est semblable à celle de l'Empereur Charlemagne justifiant le sacre d'Otton-le-Grand sur le trône du Saint-Empire Romain Germanique :

120 ans

814

934

Il y a donc 670 ans entre les deux inventions sépulcrales :

670 ans

934

1604

Et une correction de 69 ans entre les deux enchaînements :

69 ans

1604

1673

Le deuxième enchaînement est ensuite corrigé par le calendrier révolutionnaire :

240 ans

1792

2032

Ces enchaînements correspondent aux miroirs magiques sur lesquels ces mystiques – celles de la Rose-Croix et du Sacré-Cœur – ont projeté leurs programmations.

Elles ont pu emprunter leur principe à leurs prédécesseurs – Nostradamus (1555) et Ciacconius (1588) – qui projetaient déjà sur une quadrature (444) conforme à celle qu'on retrouve pour la hiérarchie de la Fraternité blanche de la Centurie d'or.

Notons que l'écart n'est ici que de trente-trois ans et que les nombres de la hiérarchie – « 360 + 72 + 12 » – sont déjà mis en scène par l’Évangile de Luc (X) pour la campagne de Samarie en marge du collège apostolique des douze.

Collège majoré sur la décade par le double de la part accordée à Jude Thomas « Dhû'l-Kifl » – et par le premier des quatre – « Matthias » ou « Matthieu » – qui laisse le nombre de ces projections (360) en-deçà de ceux (72) qui s'y répartissent deux par deux.

Leur périodicité correspond à la durée des malédictions vétérotestamentaires non sans rappeler celle des Templiers qui s'étend « jusqu'à la treizième génération » – soit douze fois trente pour un cycle de trois cents soixante ans :

120 ans

30

30

30

30

« Je suis un dieu jaloux.
Je punis la faute des pères sur les enfants
jusqu'à la troisième et la quatrième génération
à l'encontre de ceux qui s'opposent à mes commandements. »

Exode XX 5

Ce qui correspond dans la Genèse à une longévité limité de la vie humaine :

« L'homme n'est que chair. Il ne vivra que cent vingt ans. »

Genèse VI 3

Cette longévité n'est donc pas celle de la Centurie qui est celle du Vivant dans sa myriade en correspondance avec les trois âges qui succèdent à l'enfance mais celle d'un enchaînement générationnel où s’exprime Son courroux.

Les sceaux du Grand Orient de France indiquent trois dates commémoratives en utilisant la chronologie biblique de James Ussher à partir de 4004 avant l'ère chrétienne :

  • 1724 – [ 5728 ] – Fondement d'un Ordre maçonnique en Angleterre

  • 1732 – [ 5736 ] – Première Loge en France à Paris

  • 1769 – [ 5773 ] – Fondation du Grand Orient de France

Les dates profanes ne sont pas indiquées. Le rite de York utilise une chronologie romaine à partir de 4000 avant l'ère chrétienne.

« Revenons au passage dans lequel Dieu fait Alliance avec Abraham à 99 ans et lui promet une descendance avec Sarah âgée de 90 ans.

« On se souvient qu'à cette occasion, Dieu change les noms d'Abram et de Saray – cf. Gn XVII 5 et 15 :

« On ne t'appellera plus Abram mais ton nom sera Abraham

car je te rends père d'un grand nombre de nations. »

« Dieu dit à Abraham :

« Quant à ta femme Saraï, tu ne l'appelleras plus Saraï car son nom est Sarah. »

« Le fruit de la promesse divine sera un fils : Isaac. À ce sujet, deux observations s'imposent :

« ... Dieu à fait au Patriarche la promesse d'une nombreuse descendance.

« La cellule familiale qui résulte de l'accomplissement direct de cette promesse avant toute descendance future annoncée est constituée d'Abraham, de Sarah et de leur fils Isaac [ qui ] a pour valeur numérique « 153 » [ Σ 17 ] :

« A + B + R + (H) + M » + « S + R + (H) » + « Y + TS + Ḥ + Q »

« 1 + 2 + 20 + (5) + 24 » + « 21 + 20 + (5) » + « 10 + 18 + 8 + 19 »

« 52 + 46 + 55 »

[ Il s'agit du « Mem » final (24) augmentant le « Mem » médian (40) de la treizième position. La place médiane est ici déplacée sur celle du « Nûn » (14) tant parmi les vingt-sept lettres que parmi les cinq finales sous sa forme finale (25). ]

« La famille souche, la cellule germe prémices d'Israël a pour valeur numérique « 153 » le triangulaire de « 17 ». [ Qui reprend ici la fonction d'Amon comme Elohim du Véda. ]

« Selon la symbolique des nombres triangulaires, cette famille incarne donc bien l'accomplissement initial du « plan de Dieu » ; ...

« ... elle préfigure la réalisation en son principe, en son germe et non en sa totalité de la Promesse faite à Abraham : « 153 = Δ 17 ».

[ Gandillot utilise le Delta pour indiquer la Somme du triangle. ]

« ... le changement d'orthographe des deux noms n'a nullement impacté la valeur numérique du couple et donc de la famille :

« A + B + R + M » + « S + R + (Y) » = « A + B + R + H + M » + « S + R + H »

« 1 + 2 + 20 + 24 » + « 21 + 20 + (10) » = « 1 + 2 + 20 + 5 + 24 » + « 21 + 20 + 5 »

« 47 + 51 » = « 98 » = « 52 + 46 »

[ Le « Yod » (10) de Saraï remplacé par les « Hé » (5) d'Abraham et de Sarah devient ici celui d'Isaac qui lui sert d'initial. Notons que le reste de son nom à alors la valeur d'Adam (45) si on lui donne la valeur médiane (40) du « Mem » final. ]

« Selon une lecture strictement orthographique, Dieu retire le « Y » de Saray de valeur « 10 » et ajoute un « H » à chacun des deux noms : « H + H » de valeur « 5 + 5 ».

« Mais par cet habile changement lettrique [ sic ] la Torah nous invite à observer que si la vocation voulue par Dieu opère bien une transformation du couple « Abram et Saray » grâce à la fécondité comme donnée avec l'ajout des deux « H » ...

« ... ce changement était déjà intégré providentiellement dans le « plan divin » décidé, pensé, voulu de toute éternité – plan symbolisé lui par le nombre « 153 Δ 17 ».

« L'existence et l'accomplissement du Dessein divin signifié par le nombre « 153 » semble donc être l'un des messages mis en relief ici dans la Torah. »

Cf. Benoît Gandillot – La Bible, la Lettre et le Nombre – Nombres-Symboles et jeux numériques. Émergence d'un référentiel – De l'usage évident des nombres comme fil conducteur – ...

... Les affinités numériques « implicites », quelques nombres cryptés – La valeur numérique d'Abraham, Sarah, Isaac (2011)

Le plan divin montre ici l'inscription de Gandillot dans une perspective adventiste (1844) et en particulier dans l'héritage de Paul Drach (+ 1865) et de Gaston Bardet (+ 1989) pour l'invention et l’interprétation d'une numération hébraïque traditionnelle.

Numération traditionnelle qui complète ici la numération ordinale (22) avec les cinq lettres finales (27) en omettant les ennéades de la numération rabbinique (22) sur les lettres de la kabbale alexandrine (27).

Il s'agit donc plus d'une alternative à la kabbale alexandrine que d'une invention ex-nihilo qui donnerait lieu de s'en méfier si elle ne produisait pas des interprétations intéressantes au-delà de la perspective qui la caractérise.

On se souvient en effet du goût immodéré de Raymond Abelio (+ 1986) pour les nombres premiers dans un système que Gandillot n'a pas pris en compte mais qui semble avoir laissé des traces dans la façon dont il interprète ses opérations.

Si la transformation du nom d'Abraham accompagne l’anthropomorphisme d'Abba Râ-Amon, celle du nom de Sarah rappelle l'origine supposée des sarrasins communément identifiés aux maures de Mauritanie.

Sarras qui tient lieu de château au Graal dans les Corbières de Salveterra et qui se confond avec cette généalogie sarrasine est un palindrome qui convoque le feu des essarts et la tête du Tsar avec la lettre Resh (20) sur le Khan du Go.

   

    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire