mardi 24 décembre 2024

La force du Zéphyr

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingtième jour qui succède à la nuit
au deuxième mois de la décade :

Je chante Cythérée
qui est née à Chypre

Douce et généreuse
pour les agonisants

Son visage fascinant qu'une lueur parcourt
sourit toujours

Réjouie-toi
déesse qui vieille sur la belle Salamine
et sur Chypre la marine

Donne-moi un chant qui fascine
pour qu'il me remémore ton souvenir
quand je chanterai un autre chant

Hymne homérique (X) pour Aphrodite
ne comprenant que six vers
mais un autre (V) en compte deux cents nonante trois
et celui (VI) où l'on voit les Saisons
comme dans le Psaume (44) du Zabûr dâwûdien
n'en compte que vingt-et-un :

Je chante
la belle Aphrodite
pudique et royale sous sa couronne

Sous les murailles de Chypre
la force du Zéphyr l'a porté sur les flots
en soufflant sur une douce écume

Les Saisons
sous leurs diadèmes
lui font cortège
la vêtant
de ses habits divins

Sur sa tête immortelle
elles ont posé sa couronne
ciselée d'or fin

À ses oreilles
accroché
des pendants d'orichalque

Sur son cou délicat
entre ses seins d'argent
disposé
les colliers d'or dont elles se parent
quand elles se rendent à l'assemblée des dieux
dans la maison du Père

Ainsi parée
elles la mène
vers les Immortels
qui se réjouissent en la voyant
la désirant

Réjouis-toi
toi dont les yeux fascinent
et souris tendrement

Au prix de ce concours
embellis mon chant
pour que ton souvenir
imprègne un autre chant

On l'appelle Aphrodite
car elle est formée avec de l'écume

[ « aphros » en grec ]

Cythérée
parce qu'elle est venue à Cythère

Kyprogénéa
puisqu'elle est née à Chypre

Théogonie d'Hésiode
pour les cinq vers que voici
(195 – 199)

« Sous le règne de l'empereur Won-Li (1573-1620) des Mandchous surgissant des steppes d'Asie centrale vainquent l'armée chinoise (1606) et fondent un royaume à Moukden.

« En 1644 ces envahisseurs s'emparent de Pékin et proclament leur chef suprême – leur Khan – empereur de Chine : Chouen-Tche fonde ainsi la dynastie mandchoue des Tsing qui régnera jusqu'en 1911.

« En 1659 après une série de campagne victorieuse, toute la Chine était conquise : le dernier Ming s'était exilé en Birmanie. »

Cf. Pierre Mariel – Les sociétés secrètes mènent le monde – La Triade (1973)

« En dehors des Sanusis [ auxquels Mariel consacre son développement précédent ] voici les principales confréries musulmanes actuellement [ en 1973 ] prospères :

« La Qâdiriya du nom de son fondateur abd al-Qâdir al-Jilâni mort en 1166 de [ l'ère chrétienne ] un des grands saints de l'Islam.

« Elle demeure très active en Afrique du Nord, au Soudan et au Sénégal. »

« La Naqchabandiya fondée au XIVe siècle qui rayonne du Caucase au Turkestan et au Pakistan. »

« La Shadhiliya surtout représentée dans les pays berbères. Une de ses filiales constitue la Darqawiya. »

« La Bektashiya qui s'étiole actuellement en Albanie et en Turquie. Elle groupait aux siècles derniers les janissaires. »

« La Tidjaniya reste influente au Maghreb et dans les oasis sahariennes. » [ ... ]

« La plus importante des confréries algériennes est la Raḥmâniya qui possède plus de sept cents zaouïas.

« Il reste encore des derviches tourneurs de la Mawlawiya en Syrie et en Iran occidental. Ils ont eu [ ... ] une influence considérable sur les destinées de l'empire ottoman. »

« Une confrérie ancienne [ ? ] mais actuellement en pleine rénovation elle celle des Ahl al-Ḥaqq qui a pris naissance dans le Kurdistan et rayonne maintenant sur l'Irak et l'Iran. [ ... ]

« Cette secte à substrat ésotérique et sans doute magique [ mazdéenne ] anime le nationalisme kurde. »

[ Ce qui laisse entendre qu'il s'agit d'une organisation politique indépendante du substrat gnostique qu'on retrouve par ailleurs chez les Bektashis et les Yézidis.

La Sanusiya laisse ici dans l'ombre de la prédication du Sheikh Aḥmad ibn Idris al-Fasî la très honorable Khatmiya soudanaise. ]

Cf. Pierre Mariel – Les sociétés secrètes mènent le monde – Les confréries, sociétés secrètes de l'Islam (1973)

À ces onze voies initiatiques Mariel ajoute les Nosaris qu'il qualifie d'Anârs mais qui portent le nom du troisième émissaire du onzième Imam alawi et les Naziris de l'Agha Khan qui sont qualifiés d'Ismaéliens.

L'Agha Khan y est présenté comme l'émissaire d'un Imam caché qui dans l'historiographie imamite est le second, le septième ou le douzième Imam ; ce dernier faisant référence à l'Imam du Tawḥid et au Qutb al-Maktum – le Sceau des saints muḥammadiens.

C'est pourquoi nous disons que ces quatre là – Ḥasan al-Mujtabâ / Muḥammad ibn Ismâ'il / Muḥyi'd-Dîn ibn Arabi / Aḥmad at-Tijâni – sont les Piliers de l'Imam al-Madhi – 'Isâ ibn Maryam – le Sceau d'une sainteté universelle.

La sainteté absolue du fils de Marie est la perfection d'une âme parfaitement informée par l'esprit muammadien dont le support est la perfection du corps adamique pour tous ceux qui se tiennent sous l'Arbre de Vie – « al-Ḥayy ».

Ceux là n'ont pas touché au fruit de l'Arbre qui délimite le Bien du mal – « al-Ḥaqq » – dont les gens de la Connaissances – les gnostiques – ont gardé l'enceinte sacrée avec les anges du Jardin paradisiaque pour rendre justice à la Vérité.

   

    

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