dimanche 7 avril 2024

Le jour du Jugement

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du huitième jour qui succède à la nuit
au quatrième mois de la décade :

« Ils ne l’ont pas tué ni crucifié.

Ce n’était qu’une illusion [ ou ] une apparence
et ceux qui se sont livrés à des controverses en sont réduits à des conjonctures.

En vérité, ils ne l'ont pas tué mais Dieu l’a élevé vers Lui car Il est le Puissant le Sage !

[ « al-'Azîz al-Ḥakîm » ]

Il n’y aura personne parmi les gens du Livre qui n’aura foi en lui avant sa mort
et le jour du Jugement, il ressuscitera pour témoigner contre eux.

C’est en raison de leur iniquité et du nombre de ceux qu’ils ont détourné de la Voie
que Nous leur avons interdit des fruits légitimes
et à cause de leur pratique de l'usure par laquelle ils accaparent les biens d'autrui.

Aux mécréants Nous avons préparé un terrible tourment
mais à ceux qui se sont enracinés dans la connaissance et dans la foi,
qui se prosternent et s’acquittent de la dîme,
qui croient en Dieu et au jour du Jugement
Nous leur donnerons une juste récompense. »

S 4 V 157 à 162

La foi dont il est ici question concerne les révélations faites à Muḥammad
mais aussi les révélations d'autrefois.

Les versets suivants citent Noé et les prophètes,
Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les tribus,
Jésus, Job, Jonas, Aaron, Salomon et David
auquel fut révélé les psaumes du Zabûr
sans oublier ceux dont le Noble Coran ne dit rien
et Moïse à qui Dieu s'adressa de vive voix
qui invoquent le Puissant le Sage.

[ « al-'Azîz al-Ḥakîm » ]

Ce qui n'en fait qu'une douzaine parmi une multitude innombrable
limitée à vingt-quatre ou à vingt-cinq avec Adam
dans le Noble Coran
et à vingt-sept avec Muḥammad et Khâlid
qui eut été prophète avant lui si son peuple ne l'avait pas rejeté
dans les « Fusus al-ikam » du Sheykh al-Akbar
inspirés par le Sceau des prophètes.

Encore fallait-il citer ce passage à partir des deux premières négations que nous avons d'abord lu « il n'est pas mort sur la croix » niant la mort mais pas la crucifixion pour démontrer que ce n'est pas cette controverse qui fait l'objet d'une réprobation.

Lecture que la troisième négation – « ils ne l'ont pas tué » – rend toujours possible puisqu'elle fait état de la première sans la seconde – « ils ne l'ont pas crucifié » – que l'affirmation au début du verset (156) ignore également.

Notre propre négation ne vient pas du Noble Coran mais des évangiles synoptiques – « que celui qui me suit se renonce à lui-même et se charge de sa Croix » – interprétés selon la Science des lettres – cf. Mt XVI 24, Luc IX 23 et Marc VIII 34.

C'est en effet du « Tau » syro-phénicien réinterprété comme une Croix de Saint-André ou comme un « Khi » (600) grec dont il est question et non des armes de la Passion. Science dont le Théologien du corpus johannique ne fait plus état.

On peut néanmoins supposer que la négation de la Crucifixion dans le Noble Coran fait l'objet d'une incise secondaire et que l'affirmation d'une Ascension est au contraire son principal objet avec pour corollaire le jour du Jugement.

Cette incise pourrait être de même nature qui celle qui ajoute La Mecque à la Montagne polaire et au arâm de Médine – entre la chaire et la tombe du prophète – qui restent en dehors de l'emprise du « dajjal » – le simulateur dissimulateur de la fin des temps.

   

    

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