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Retour vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la troisième sphère
parmi les neuf sphères
célestes de la vingt-et-unième lettre :
« Sîn »
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Ils sont au nombre de seize compte tenu des deux branches du tronc ja'farite avec l'Imam Ḥasan qui renonça au Califat dans la Maison du Sceau des prophètes dont Fatima Zohra fut le Pôle et l'isthme entre la prophétie et la sainteté dans la maqâm de la Proximité.
C'est l'Imam Ḥasan qui fut le Pôle caché des fatimides pour qui le Vivificateur et le Sceau des saints furent manifestés comme héritiers du Sceau des prophètes et de son Messie qui est leur Mahdi – « Σ 6 = 21 ».
C'est Muḥammad al-Maktum qui fut alors le septième de la branche où Ḥasan fut caché dans celle d’Ismaël.
Ḥasan al-Mujtabâ, Muḥammad al-Maktum, Muḥyi'd-Dîn ibn Arabî et Aḥmad at-Tijanî – qu'Allâh préserve leur précieux secret – sont les quatre Piliers dans la demeure du Mahdi :
« lâ Madhi illa 'Isâ ibn Maryam »
« al-Ḥaqq » wa « al-Ḥayy »
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« Les enseignements du Bardo-Thödol sont attribués [ à ] Padmasambhava. Au milieu du huitième siècle de [ l'ère chrétienne ] sur l'invitation du roi Ti-song-de-tsen (755 – 797), il apporta le bouddhisme au Tibet et fonda [ son ] premier monastère [ samye ]. »
« (5 x 500 = 2.500) + (1/10 = 250) »
-720 |
-220 |
280 |
780 |
1280 |
1780 |
1780 – 2030 |
[ C'est Nâgârjuna qui introduit au troisième siècle de l'ère chrétienne cette perspective téléologique dans la Mahâsâṃghika reprise ensuite par le Daï Shonin Nichiren pour le Mahâyâna définitif. ]
« Les vers de dédicace au commencement de l'ouvrage nous indiquent que les idées essentielles et peut-être même une version primitive du Bardo-Thödol comme elle nous est conservée dans la partie métrique de l’œuvre sont à attribué à Padmasambhava.
[ « ... les vers racines des Six Bardo – « Bar-do-rnam drug-rta tsig » – constituent le noyau originel de l’œuvre » : le bardo de la vie (1), le bardo du rêve (2), le bardo de la méditation (3), le bardo de la mort (4), le bardo de la réalité (5), le bardo de la renaissance (6).
Le « bardo » à ici la même signification que le « barzakh » dans la terminologie islamique où il désigne un isthme semblable à celui qui existe entre la sainteté et la prophétie. ]
« C'est vers nous permettent d'identifier l'auteur. Ils nous présentent en tout cas les fondements spirituels sur lesquels l’œuvre repose :
« Oh ! Amitabha – Lumière infinie du Corps de Vacuité [ Dharmakaya ]
[ Dont nous identifions la source à Vajradhara comme Adhy Bouddha dans l'esprit du Bouddha Sakyamuni. ]
« Oh ! Apparitions paisibles et courroucées
[ Celles des Devas dans les régions célestes, celles des Djinns [ Jinas ] dans les régions infernales et celles des huit Boddhisattvas de l'espace intermédiaire où ils apparaissent avec les quatre Dhyani Bouddhas. ]
« Oh ! Ordre du Lotus [ du ] Corps de Jouissance [ Sambhogakaya ]
« Oh ! Padmasambava – Sauveur de tous les êtres [ dans son ] incarnation terrestre
[ Sotériologie que nous étendons ici au second boddhisattva du Nirmanakaya – le Daï Shonin Nichiren. ]
« Vénération [ aux ] Trois Corps [ du ] Bouddha ! »
« Ces vers font appel à la connaissance des mandalas, à la symbolique des images et surtout à l'enseignement des trois corps [ trikaya ] qui concerne la nature des réalisations spirituelles d'un Bouddha.
« Nous retrouvons la représentation de ces trois corps [ du ] Bouddha dans le « Mahayana-Shrad-dhotpada-Shastra ».
« Ces notions sont fondamentales pour la compréhension du Bardo-Thödol. L'explication de ces vers d'introduction est donc la clef du Bado-Thödol.
« La nature de notre être profond n'est pas différente de celle [ du ] Bouddha. La différence tient au fait que [ le ] Bouddha est conscient de cette nature [ originelle ] tandis que l'homme attaché à [ l'illusion de l'ego ] ne l'est pas.
« Cette nature profonde de l'être s'appelle « sunhyata » – pure potentialité [ ou ] pure vacuité du « non encore formé » que présuppose cette forme ; ...
« ... ce sera pour la conscience de l'esprit illuminé, le Dharma – la plus haute vérité [ ou ] la loi de vertu immanente.
« Elle représente l'état spirituel d'un Bouddha. Le Dharmakaya ou Corps de Vacuité – Corps du Dharma en Soi – est le plu haut principe de la Bouddhéité. » [ Sic ]
« Le Sambhogakaya [ ou ] Corps de Jouissance spirituelle bienheureuse est le fruit du Dharmakaya au niveau de la vision intuitive.
« Ici l'indicible devient vision créatrice, forme symbolique spirituelle, expérience de félicité bienheureuse. C'est l'héritage que nous ont laissé par leur actions dans les âmes ayant atteint l'illumination.
« Elles-mêmes furent l'incarnation visible de cette expérience que connaît tout homme rempli d'un tel esprit et dont lentement la forme corporelle se métamorphose à l'image de la vie intérieure.
« Selon la conception bouddhique, le corps est ainsi une conscience devenue visible en « Corps de Métamorphose » appelé Nirmanakaya qui est la description du corps de tout être humain passé par la voie d'une métamorphose spirituelle. »
[ Le lama ne reconnaît pas cette métamorphose comme étant d'abord celle des deux boddhisattvas du Bouddha dans son Nirmanakaya en l'étendant à l'ensemble de la communauté des âmes illuminées :
« Les formes des symboles de [ la vision intérieure où les principes et les qualités de l'illumination se trouve séparés [ du Bouddha ] comme les rayons du soleil par un prisme ] ne sont pas des créations arbitraires ...
« ... mais [ ... ] les traces lumineuses laissées par l'expérience millénaire de la spiritualité dans l'âme humaine : ce sont les corps lumineux de tous les esprits de l'éveil qui nous ont précédés sur cette terre ...
« ... les corps créés par leurs mérites – corps de récompenses de tous les [ Dhyani ] Bouddhas appelé également Sambhogakaya – nouveau corps que nous élaborons par notre état de vénération. » ]
« Notre vers signifie donc que Padmasambhava est le maître et le protecteur de tous ceux qui se confient à lui et le vénèrent dans ces Trois Corps [ du ] Bouddha [ comme ] principe de l'ordre du Lotus – à savoir :
- sur le plan de la loi universelle [ du ] Dharmakaya en tant que lumière illimitée d'Amitabha ;
- sur le plan de l'apparition corporelle [ du ] Nirmanakaya dans sa forme humaine qui n'est autre que l'incarnation des formes précitées.
« Ce 'est donc pas la personnalité historique qui est vénérée sous sa forme humaine mais bien la forme [ d'un ] principe intérieur impérissable qui s'exprime en elle. »
Cf. Lama Anagarika Govinda – Bardo-Thödol – Préface au Livre tibétain des morts (1977)
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