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Retour vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la cinquième sphère
parmi les huit sphères
célestes de la dix-huitième lettre :
« Ḍâd »
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« Le « Kitâb at-tanazzulât al-mawṣiliyya » [ « Laṭâ'if al-asâr » ] écrit dans un langage « énigmatique et symbolique » comme le dit l'auteur dans sa préface afin « de frustrer et de punir » les « 'ulamâ' ar-rusûm » – les exotéristes [ sic ] – ...
« ... comporte cinquante-quatre chapitre selon ibn 'Arabî [ mais ] curieusement Hajji Khalifa en dénombre cinquante-cinq et O. Yahia ... cinquante-trois.
« Après neuf chapitres introductifs, l'ouvrage est tout entier consacré à l'interprétation ésotérique des différentes phases de l'ablution et de la prière qui y sont mises en corrélation avec les sphères célestes et les prophètes qui y résident ...
« ... et compte parmi les écrits du Sheykh al-Akbar dont le caractère « inspiré » est le plus évident.
« De nombreuses pages – voir en particulier les chapitres 46 à 54 – font référence dans un style qui rappelle celui du « Kitâb al-isrâ' » à l'ascension – le « mi'râj » – d'ibn 'Arabî. »
Cf. Claude Addas – Ibn 'Arabî ou la quête du Soufre Rouge – « Conseille mes serviteurs » (1989)
Le nombre des chapitres semble ici en rapport avec celui des semaines (52) auxquels on ajoute traditionnellement les deux « jokers » qui correspondent à leur jour complémentaire et à son double – « (52 x 7) + 2 = 366 ».
Mais ce jour complémentaire – le sixième bien qu'il soit le premier dans l'ordre des précessions – est déjà compris dans le cycle des lunaisons synodiques auxquelles on ajoute les cinq premiers – « (12 x 30) + 5 = 365 ».
Son double – le « bissextile » – distribué par le cycle du Phénix aux six mille lunaisons – « 365 + 0,242 » – fait partie des quatre qu'on ne mentionne pas avant d'avoir parcourus les 261 cercles que l'imam du Tawḥid attribue aux sphères célestes.
Les trois autres étant celui du treizième mois sidéral et ceux parmi les jours complémentaires que nous regroupons deux par deux autour du Solstice d'hiver en dénombrant les quatre-vingt jours sabbatiques – « 52 + (4 x 7) = 80 ».
Sans doute est-il aussi possible de considérer le sixième jour complémentaire et son double comme les deux parties d'une seule réalité – ce qui est juste. Puis de les considérer à la fois d'une façon comme de l'autre – ce qui est excessif.
À moins que cet excès ne corresponde encore à un autre motif symbolique.
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« Au début de la XVIIIe dynastie, les pharaons sont désignés ou confirmés par l'oracle du dieu ; cela signifie que les prêtres investis du pouvoir de choisir le roi pouvaient aisément incliner d'un côté ou de l'autre la statue du dieu dans sa barque.
« La réputation de ces oracles était si répandue qu'Alexandre quand il est arrivé en Égypte a exigé de rencontrer l'oracle d'Ammon de Siouah en Libye afin de se faire sacrer pharaon ; ...
« ... il s'agit bien d'Ammon avec deux « m » dont dérive l'orthographe de l'ammonite, ces nombreux coquillages fossiles découverts dans cette région et dont la forme rappelle celle des cornes du bélier d'Amon » [ et de Dhû'l-Qarnayn ]
« [ C'est ] à cause de cet oracle d'Ammon qui avait une grande réputation [ qu'Alexandre est allé en Libye. ]
« L’Égypte avait conquis des territoires sur la Libye et l'oasis de Siouah à la latitude du Delta se trouvait en terre égyptienne à cette époque.
« Comme personne ne parle de cet oracle de Siouah à l'époque pharaonique, [ Desroches Noblecourt ] suppose qu'il date de l'époque saïte. »
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Sous le regard des dieux – Religion ou Science ? (2003)
L'oasis d'Amon est le centre d'une horloge et d'une configuration géodésique dont la périphérie intègre dans sa courbe l'arc celtique, le sommet scandinave et l'arc slave.
En s'y faisant consacrer, Alexandre occupait le Centre de ce cercle où les cornes du bélier représentent les deux horizons des rivages de l'Atlantide aux confins de la Bactrie asiate.
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« C'est dans la tombe de Sénemount qu'apparaît le premier plafond astronomique réel égyptien.
« On voit très bien que la journée est découpée en vingt-quatre unités.
« Il existe douze mois regroupés en trois saisons de quatre mois chacune.
« Chaque mois compte trente jours auxquels s'ajoutent cinq jours supplémentaires à la fin de l'année ; le quart de jour manquant correspondait à cet impondérable qui appartient toujours au dieu.
« Le calendrier lunaire à été utilisé parallèlement à celui des temples et des agriculteurs que le retour de l'inondation inaugurait à date fixe le premier de l'An. »
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Sous le regard des dieux – Éloge de l'Atbara (2003)
Nous pouvons en dire autan pour la Chandeleur et pour les Prémices qui correspondent à la fin de l'hibernation pour le règne animal – celui de l'Ours ou de la Marmotte – et au début de la croissance végétale apparente.
Entre les deux nous comptons seize jours au second mois du Janus – entre ses trente-troisième et le cinquantième jours – qui sont au nombre des coudées idéales (16) pour l'inondation du Nil dans le mythe d'Osiris.
C'est aussi le nombre des semaines (16) pour une troisième saison de cent et douze jours quand les deux premières sont réparties (2 x 18) autour du Solstice d'été en reprenant le nombre des décans (36) de la saison primordiale (252) pour le décompte des âges.
Ce qui modifie une répartition des saisons (3) basée sur leurs seules décades (3 x 12) au détriment de celle des semaines (52) dont l'origine ancestrale transcende les 7.777 ans des deux derniers âges (3 x 2.592).
Le nombre des jours (16) que nous identifions à une période de jeûne initiale est celui qui apparaît autour du Centre du monde dans le symbole de la Rosace shintoïste ou pour les croisillons de la Croix de Jérusalem dans le carré de Jupiter (4²).
Rappelons pour ceux qui aurait calculé un nombre d'années dans le cours des âges que nos approximations se font toujours à l'unité près (+ / - 1) selon la prise en compte ou pas d'une (I) ou de deux (II) limites prospectives et rétrospectives autour de l'intervalle.
Le Carré de quatre comme celui de Jupiter comprend en effet une enceinte centrale qui ajoute aux dix occurrences de leurs Sommes constantes (10) ou (34) une onzième occurrence avec leurs colonnes (4), leurs lignes (4) et leurs diagonales (2).
La modification des nombres dans le mythe d'Osiris (14) ou (16) n'est pas sans rappeler celle du Fleuve Jaune et du Fleuve Lo dans le Livre du Yi (2) avant et après la Création du monde où le plan et l'écrit s'inscrivent dans le carré de Saturne (3²).
Les huit occurrences de sa Somme constante (15) sont alors celle que prend le trigramme de « YHW » dans la triangulation du nombre (5) qui est au centre (Σ 5 = 15) comme expression de la suite « Σ 4 + 5 + 6 » pour « Σ 4 » < « Σ 5 » < « Σ 6 » où « Σ 3 = 6 »
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