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Retour vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la deuxième sphère
parmi les huit sphères
célestes de la dix-huitième lettre :
« Ḍâd »
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Théophanie de la lumière de l'invisible :
« Qu'il faut faire silence devant le Mystère divin. » (124) et (125)
« Je me tenais dans la lumière de l'invisible [ « an-nûr al-ghayb » ] quand j'aperçus Sahl Tostarî (+ 896 ou 905).
[ « La lumière de l'invisible se rapporte à l'être absolu transcendant toute détermination, Dieu étant l'inconnaissable par essence. » ]
« Je lui dis : « Combien y a-t-il de lumières [ dans ] la connaissance, ô Sahl ? »
« Il me répondit : « Il y en a deux : la lumière de l'intellect et la lumière de la foi. »
[ L'intelligible et la volitive en-deçà de toute mystique sensible.
« Ibn Arabî professe à la suite de Ghazâlî [ l'antériorité ] de la lumière de la foi sur celle de l'intellect [ « 'aql » ] et de la réflexion [ « fikr » ].
« La première est infuse et innée dans le cœur, la seconde s'acquiert par l'effort. »
Le degré de la connaissance innée caractérise l'antériorité que Ruspoli qualifie de supériorité du point de vue de sa gradation. ]
« Je lui dis : « Que fait saisir la lumière de l'intellect et que fait saisir la lumière de la foi ? »
« Sahl me répondit :
« La lumière de l'intellect fait saisir qu'il n'y a rien de semblable à Lui. » [ S 42 V 11 ]
« Et la lumière de la foi fait saisir que l'essence divine est indéfinissable. »
« Je vois – lui dis-je – que tu parle à travers le voile. »
« En effet ! » admit-il.
« Je lui dit :
« Ô Sahl ! Tu [ ... ] définis [ Dieu ] alors que tu ne le saisis pas.
« Ainsi ton cœur s'est prosterné et [ à la ] première [ prosternation ] l'erreur est apparue. »
« Parle ! » me pria-t-il.
« Je lui dit : « Place toi entre mes mains. »
« Alors il s'agenouilla.
« Je lui dis : « Ô Sahl !
« Tu te comportes comme quelqu'un qu'on interroge sur le « Tawḥîd » et qui répond.
« La réponse convenable n'est-elle pas uniquement le silence ?
« Médite bien là-dessus ! »
« Alors il s'absorba dans la méditation.
« Ensuite il revint à lui et trouva qu'il en était exactement comme je l'avais dit.
« Puis je lui demandai : « Ô Sahl !
« Où en suis-je par rapport à toi ? »
« Il répondit :
« Tu es l'imam dans la science du « Tawḥîd » ...
« ... et tu sais ce que je ne savais pas dans ce « maqâm ».
« Alors je le fis descendre dans la science du « Tawḥîd » à côté d'Abû'l-Hosayn Nûrî ...
« ... et je le plaçai entre ce dernier et Dhu'l-Nûn Misrî. Puis je m'en allai. »
[ La descente dans la science du « Tawḥid » confirme l'antériorité du caractère inné de cette science infuse. ]
Cf. La septante-cinquième théophanie du Livre des théophanies du Sheykh al-Akbar traduit par Stéphane Ruspoli où Sahl Tostarî le qualifie d'Imam du Tawḥid (2000)
La lumière de l'invisible est une lumière incolore que la Perle de la perfection attribue à la Lumière muḥammadienne et son invisibilité est la lumière incréée de son Pôle caché :
« Ô mon Dieu !
Répands
Tes grâces et accorde le Salut au Témoin de la Vérité par la
Vérité,
Trésor sublime qui émane de Toi vers Toi
dans le
globe de Ta mystérieuse lumière incolore. »
« Jawhâratu'l-kamâl »
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« YṢW' »
le Fils du Yom Kippour
Prince de la Face & Prince Métatron
du Rosh Hashana Lashanim
l'Ange qui se tient à la droite du Seigneur
Zeus – Abba Râ Mosis
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« Ce nom là est égyptien bien sûr. « Moshé » – Moïse – cela veut dire « naître ».
« Connaissant le sens du mot « mosé » en copte, Champollion après des années de recherches est parvenu à la conclusion que « Thoutmosis » était bien « Thotmosé » – « Thot-mès » – ... [ Celui que Thot a mis au monde ]
« ... puis « Râ-mosé » = « Râ mésou » = Ramsès – les voyelles n'étant pas écrites chez les Égyptiens comme d'ailleurs chez les Sémites. »
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Sous le regard des dieux – Le livre scellé de sept sceaux (2003)
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« Le nom de Moïse vient très certainement de « Mosé » comme je vous l'ai déjà dit et ne signifie pas celui qui est sauvé de la noyade mais celui qui est « mis au monde » comme dans « Thoutmosis » ou « Rameses » – Ramsès – celui que Râ a mis au monde. »
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Sous le regard des dieux – Le lent déclin d'une civilisation (2003)
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« L'épisode de l'Exode qui n'est mentionné par aucun texte égyptien, n'aurait pas été écrit avant le septième siècle avant notre ère et trouve peut-être son inspiration dans le départ des Hyksos, certainement d'origine sémitique.
« Ceux-ci avaient envahi le pays et ont été chassés après une longue lutte par le roi Ahmosis le Libérateur qui les bouta hors d’Égypte jusqu'à la ville frontalière de Sharouhen. »
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Op. Cit. Ibidem (2003)
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« ... avec la dague de Iâh-Hotep, nous sommes à la charnière de l'histoire égyptienne à l'époque où les princes de la famille d'Ahmosis ont sauvé l'honneur et le pays en combattant les Hyksos qui occupaient le pays depuis plus de cent ans. »
« ... les envahisseurs du pays au début de la XVIIIe dynastie. »
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Sous le regard des dieux – À l'adresse des futurs égyptologues (2003)
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« Il faut savoir que le croissant est l’hiéroglyphe du mois. Or les Égyptiens découpait l'année en trois saisons de quatre mois chacune. »
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Sous le regard des dieux – Le devoir de transmettre (2003)
Ce découpage bute sur un nombre de mois. Quand il y en a treize, il faut théoriser une asymétrie que les nombres naturels ne peuvent répartir qu'en semaines (16) et (2 x 18).
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« Louis Massignon était un personnage vraiment remarquable, un grand orientaliste arabisant, un humaniste qui avait tenté de créer un mouvement œcuménique avec Mary Kahil, une égyptienne qui croyait à la possible entente en Égypte entre les religions.
« Ils avaient créé ensemble une église universelle au Caire et Massignon se rendait souvent en Égypte où il participait aux réunions de l'Académie arabe dont il était un membre éminent.
« Il avait une réputation un peu analogue à celle du père de Foucauld [ dont il fut le légataire universel ] mais en plus universitaire et non pas loin des hommes. »
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Sous le regard des dieux – Le conseil de Massignon (2003)
Ce faisant la « Badaliya » fut l'héritière de l'Entente pour l'Union des peuples fondée par René Guénon dès 1925 à la suite de son livre sur l'Orient et l'Occident à laquelle Massignon avait participé et qui fit long feu avec son départ pour le Caire en 1930.
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