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Retour vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la troisième sphère
parmi les huit sphères
célestes de la dix-huitième lettre :
« Ḍâd »
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« Il n’y a pas de doute au sujet de l’Heure »
S 18 V 21
« Ils étaient trois et le quatrième était leur chien »
« Ils étaient cinq, le sixième étant leur chien »
« Sept, le huitième étant leur chien »
« Mon Seigneur connaît leur nombre. Peu d'entre-vous le savent »
S 18 V 22
« Et c’est Lui qui est le Maître de Sirius. »
S 53 V 49
« Or, ils demeurèrent dans leur caverne trois cents ans auxquels s'en ajoutèrent neuf. »
S 18 V 25
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On peut supposer à partir du vingt-cinquième verset de la sourate « al-Kahf » (18) que les treize talismans de Livre des théophanies du Sheykh al-Akbar correspondent au nombre des lunaisons sidérales (13) dans le cycle de l'année solaire.
Les vingt-neuf mansions qu'il fait correspondre aux sourates du Noble Coran dotées de lettres isolées en ajoute une qui doit correspondre pour les lettres arabes à la conjonction de l'Alif masqsûra et du Tâ marbûta comme totalité du cycle.
On doit même pouvoir faire correspondre cette conjonction à un premier jour complémentaire et à son double dans une fonction semblable à celle qui complète le cycle sidéral (28) dans sa valeur synodique qui alterne entre vingt-neuf et trente.
Le plérôme ptoléméen où Ophiuchus s'inscrit entre le Scorpion et le Sagittaire ne compte que douze constellations majeures mais traversées dans leurs maisons par trente-six constellations secondaires qui déterminent leurs décans dans leur paysage stellaire.
Parmi ces déterminations, Sirius et son chien indiquent au Milieu du Ciel le Solstice d'été et sa canicule entre deux saisons qui sont celles de la Paix et de la Concorde dans un cycle annuel qui n'en comptait jadis que trois avec la Justice.
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« [ La vie quotidienne des Égyptiens ] était rythmée par les saisons. Or chaque nouvelle saison était un renouvellement, une renaissance.
« L'unité de mesure des jours était le décan et non la semaine, le dixième jour étant jour de congé. Mais en fait, les occasions de congé étaient nombreuses : toute l'année des fêtes religieuses rythmaient le cours de l'existence. »
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Sous le regard des dieux – La femme au temps des pharaons (2003)
Trois saisons de douze décans et trente-six décans par an à raison de trois décans par mois avec cinq jours complémentaires.
Les révolutionnaires de 1792 s'en souviendront. Nous aussi en qualifiant ces décans de trente-sixième dessous avant de les intégrer parmi les cinquante-deux semaines.
Le Sheykh al-Akbar a recensé dans les « Futûḥât al-Makkiyya » les trente-six « Tahlîl » du « Tawḥîd » sur ce modèle dans le Noble Coran en rendant compte d'un redoublement au dix-huitième verset de la troisième sourate pour le cinquième :
« Allâh témoigne qu'il n'est
pas de dieu autre que Lui
avec les anges et ceux qui possèdent
la Science en faisant régner Sa Justice :
Il n'est pas d'autre dieu que Lui le Puissant le Sage ! »
[ « al-'Azîz – al-Ḥakîm » ]
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« ... la reine d’Égypte – la douairière surtout – était responsable de tous les ateliers de tissage du palais.
« Les femmes sont-elles naturellement plus douées que les hommes pour tisser ?
« C'est possible mais ce partage des rôles a surtout une signification symbolique. J'ai trouvé dans certains textes une analogie entre le fil du métier et le cordon ombilicale.
« Ainsi la fileuse égyptienne ne tisse pas seulement une étoffe mais le fil même de la vie.
« Cette symbolique s'est transmise telle quelle à la civilisation grecque ; ainsi l'on peut dire que les déesses Isis et Nephthys, patronnes des travaux du fil ont été réinterprétées dans la figure des Parques de la mythologie grecque » [ et dans le récit homérique. ]
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Op. Cit. Ibidem (2003)
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« L'excision est une ancienne coutume africaine qui remonte à la plus haute préhistoire, qui n'a rien à faire avec l'Islam et dont les Égyptiens ont hérité comme certains peuples africains.
« Au commencement du monde, le démiurge est hermaphrodite : il porte en lui les deux sexes. L'excision et la circoncision permettent de bien séparer les deux genres au moment de la naissance. »
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Sous le regard des dieux – Nasser contre l'obscurantisme (2003)
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« Pour certains, le mot « Mouqued » [ « l'Eau à l'envers » ] désignait l'Euphrate [ par rapport au Nil ] mais s'agissait-il vraiment de cela ?
« ... il suffit de regarder une carte de l’Égypte pour voir que le Nil en deux endroits forme des méandres qui donnent l'impression qu'il coule à l'envers par rapport à son cours régulier.
« [ Claude Vandersleyen ] est parvenu à la conclusion que Thoutmosis III en descendant vers le Sud au-delà de la cinquième cataracte avait atteint la fameuse boucle où le Nil semble redescendre vers le Sud au lieu de couler normalement vers le Nord.
« C'est pourquoi Vandersleyen pense aujourd'hui que Thoutmosis III n'est pas allé en Syrie d'après le texte en question mais au Sud de l’Égypte vers la boucle du Nil. »
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Sous le regard des dieux – Pourquoi quitter le paradis (2003)
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« [ Sésostris III ] a passé dix-neuf ans de sa vie à lutter contre les futurs Soudanais [ ... ] du pays de Koush [ ... ] pour les empêcher d'envahir la Nubie et [ ... ] pour protéger l’Égypte. »
« Sésostris craignait qu'ils ne s'allient avec les ennemis de l’Égypte pour la prendre en étau et c'est d'ailleurs ce qui est arrivé un siècle plus tard quand le pays a été conquis par les Hyksos. » [ ... ]
« C'est le seul roi égyptien à avoir été réellement divinisé pour son action. On retrouve des temples qui lui sont dédiés jusqu'au Nouvel Empire dans les citadelles qui ont été reconstruites après l'invasion des Hyksos. »
« [ Notamment ] en Nubie dans le temple de Semné où il est représenté divinisé en train de légitimer l'accession au trône de son très lointain successeur Thoutmosis III.
« Une inscription nous apprend même qu'on faisait encore offrande à sa statue durant le règne d'Hatshepsout. » [ ... ]
« Pour son œuvre remarquable, Sésostris III a commencé à être divinisé vers la XIIIe dynastie [ à Assouan comme à Koummé par ailleurs. ]
« Parmi tous les écrits [ que son culte ] à laissés sur une stèle en Nubie, on peut lire :
« Qui maintiendra cette frontière établie par ma majesté sera bien mon fils engendré par ma majesté. »
« Et en effet, ses successeur ont eut à cœur de pérenniser son œuvre et de protéger les frontières de l’Égypte, et l’Égypte et la Nubie lui ont témoigné leur reconnaissance. »
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Sous le regard des dieux – L'affaire Sésostris III (2003)
Ce culte et sa légitimation ne sont pas sans rappeler ceux de Charlemagne et d'Otton.
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