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Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du seizième jour qui succède à la nuit
au dixième
mois de la décade :
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Paroles de la Vierge à Garabandal rapportées en 1962 par Conchita Gonzales :
- « Après la mort du pape Jean XXIII, il y aura encore trois papes.
- « Et l'un d'eux aura un règne très court.
- « Après cela viendra la fin des temps mais pas la fin du monde. »
Conchita répéta à sa mère :
- « Seguramente pues, ya pas quedan mas que tres ! »
Ce qui veut dire :
- « Pour sûr à partir de maintenant, il n'y aura plus que trois autres papes. »
- « Comment sais tu qu'il n'y aura plus que trois papes ? » demande sa mère.
- « Je le sais de la Sainte Vierge.
- « En fait, il y en aura encore quatre, mais il y en a un qu'elle ne compte pas. »
- « Pourquoi elle ne le compte pas ? »
- « Elle ne m'a pas dit.
- « Elle a seulement dit que l'un d'entre eux ne régnera que très peu de temps. »
- « C'est pour ça qu'elle ne le compte pas ? »
- « Ça, elle ne me l'a pas dit. »
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Jean XXIII (107) + 3 = Paul VI (108) + Jean-Paul II (110) + Benoît XVI (111)
Le pontificat qu'elle ne compte pas est celui de Jean-Paul I (109)
Elle ne compte pas non plus celui de l'antipape ante-christique (112)
Ni
celui de Pierre le Romain (113) qui précède le Jugement
puisqu'il
s'agit du pape émérite.
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« Il y a encore sous un autre rapport un rapprochement à établir avec le Ciel : Luz [ à laquelle Guénon attribue une étymologie hébraïque ] est appelée la « cité bleue » et cette couleur qui est celle du saphir est le couleur céleste.
[ Cette couleur est celle du « maqam » muḥammadien pour les théophanies akbariennes et celle du degré le plus éminent de la mystique virginale pour les épiphanies mariales. C'est aussi celle de Vajradhara pour le dharmakâya du Bouddha. ]
« [ En ] Inde, on dit que la couleur bleue de l’atmosphère est produite par la réflexion de la lumière sur l'une des faces du « Mêru » – la face méridionale – qui regarde le « Jambu-dwîpa » et qui est faite de saphir ; ...
« ... il est facile de comprendre que ceci se réfère au même symbolisme.
« Le « Jambu-dwîpa » n'est pas seulement l'Inde comme on le croit d'ordinaire mais il représente en réalité tout l'ensemble du monde terrestre dans son état actuel ; ...
« ... et ce monde peut en effet être regardé comme situé tout entier au Sud du Méru puisque celui-ci est identifié avec le pôle septentrional.
[ « Le Nord est appelé en sanskrit « Uttara », c'est-à-dire la région la plus élevée ; ...
« ... le Sud est appelé « Dakshina » – la région de droite, c'est-à-dire celle qu'on a à sa droite en se tournant vers l'Orient.
« Uttarâyana » est la marche ascendante du Soleil vers le Nord commençant au Solstice d'hiver et se terminant au Solstice d'été ; ...
« ... « Dakshinâyana » est la marche descendante du Soleil vers le Sud commençant au Solstice d'été et se terminant au Solstice d'hiver. » ]
« Les sept « dwîpas » – littéralement « îles » ou « contenant » – émergent successivement au cour de certaines périodes cycliques de sorte que chacun d'eux est le monde terrestre envisagé dans la période correspondante ; ...
« ... ils forment un lotus dont le centre est le « Mêru » par rapport auquel ils sont orientés suivant les sept régions de l'espace.
[ « Dans le symbolisme hindou [ ... ] les sept régions de l'espace sont les quatre points cardinaux plus le Zénith et le Nadir et enfin le centre lui-même ; ...
« ... on peut remarquer que leur représentation forme une croix à trois dimensions – six directions opposées deux par deux à partir du centre. ] [ ... ]
« Il y a donc une face du « Mêru » qui est tournée vers chacun des sept « dwîpas » ; ...
« ... si chacune de ces faces a l'une des couleur de l'arc-en-ciel, la synthèse de ces sept couleurs est le blanc qui est attribué partout à l'autorité spirituelle suprême [ ... ] et qui est la couleur du « Mêru » considéré en lui-même [ comme la « montagne blanche » ] ...
« ... tandis que les autres représentent seulement ses aspects par rapport aux différents « dwîpas ».
[ « Il n'y a en réalité que six couleurs, complémentaires deux par deux et correspondant aux six directions opposées deux par deux ; ...
« ... la septième couleur n'est autre que le blanc lui-même comme la septième région s'identifie avec le centre. » ]
« Il semble que pour la période de manifestation de chaque « dwîpa », il y ait une position différente du « Mêru » ; ...
« ... mais en réalité il est immuable puisqu'il est le centre et c'est l'orientation du monde terrestre par rapport à lui qui est changée d'une période à l'autre. »
[ « Tout ceci se rapporte au développement du point primordial dans l'espace et dans le temps ; ..
« ... les six phase du temps correspondant respectivement aux six directions de l'espace sont six périodes périodes cycliques, subdivision d'une autre période plus générale et parfois représentées symboliquement comme six millénaires ; ...
« ... elles sont aussi assimilables aux six premiers jours de la Genèse, le septième ou Sabbat étant la phase de retour au Principe, c'est-à-dire au centre. » ]
Cf. René Guénon – Le Roi du Monde – Luz ou le séjour d'immortalité (1958)
Les sept « dwîpas » du séjour d'immortalité sont sur terre les suivantes :
1. le pourtour méditerranéen comprenant le Sud de l'Europe et le Nord de l'Afrique
2. l'Iran entre l'Euphrate et l’Indus
3. l'Inde et l'Afrique au Sud des Monts bleus
4. la Chine et l'Est de la Péninsule indochinoise (Annam)
5. le Triangle polynésien (Mu) : Hawaï – Matakiterañi – et les îles australes
6. le Triangle amérindien : Matakiterañi – Yukatân – et l'Araucanie
7. les Terres septentrionales de l'Amérique du Nord, de l'Asie et de la Scandinavie
Le Nord de l'Europe faisant partie des Terres septentrionales.
La suite du propos identifiant les sept périodes du développement de la Création à un nombre de « Manvantara » pour un « Kalpa » comprenant « deux séries [ de ] septénaires complètes » nous reste incompréhensible.
Mais « il est [ ... ] bien entendu que le même symbolisme est applicable à différents degrés suivant qu'on envisage des périodes cycliques plus ou moins étendues » où ces quatorze « Mavantaras » sont pour nous à mettre en rapport avec les 64.800 unités du « Kalpa ».
Rapport dont le quotient est alors « 5,6 » pour « 362.880 / 64.800 » ; ce qui n'est peut-être pas sans rapport avec la complémentarité du Microcosme et du Macrocosme représentés par l'étoile de David (5) et le sceau de Salomon (6).
Nous avons constaté qu'un Cycle adamique de 64.800 lunaisons – puisque les unités de la Matrice arithmétique peuvent s'appliquer à tous les ordres de grandeur – comprenait six périodes de 6.000 lunaisons avant le « Kali-Yuga ».
En ajoutant les quatre cohortes de six cents ans qui caractérisent leur Sabbat à ces 36.000 lunaisons qui s'étendent théoriquement sur une période de trois mille ans à raison de douze lunaisons synodiques par an, on obtient ce nombre de lunaisons.
À ces 64.800 lunaisons (36.000 + 28.800) s'ajoutent encore les 192 ans qui achèvent un « Kali-Yuga » de 2.592 ans – le dixième d'un « Manvantara » de 25.920 ans – et les quarante ans qui correspondent au séjour paradisiaque de Seth entre 1992 et 2032.
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