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Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du septième jour qui succède à la nuit
au troisième
mois de la décade :
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« Un rameau sortira de la souche de Jessé.
Un surgeon jaillira de ses racines.
Sur lui repose l'Esprit de l’Éternel :
Esprit de Sagesse et de Discernement
Esprit de Conseil et de Puissance
Esprit de Connaissance et de Piété
que lui inspire la Crainte.
Il ne juge pas d'après les apparences.
Il ne se prononce pas sur la rumeur. »
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Isaïe XI 1 à 3
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« Trois choses demeurent :
la Foi, l'Espérance et la Charité.
Mais la plus grande des trois, c'est la Charité. »
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Paul 1 Corinthien XIII 13
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« La
Tempérance,
c'est la Charité se donnant toute entière à
l'Aimé.
La
Force,
c'est la Charité supportant tous les maux pour l'Aimé.
La
Justice,
c'est la Charité soumise à l'Aimé et régnant sur
toute chose avec droiture.
La
Prudence,
c'est la Charité jugeant de tout ce qui peut lui être
utile
en rejetant tout ce qui lui est nuisible. »
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Augustin – Livre I 15
« Traité sur les mœurs dans l'église » reprenant le « Ménon » de Platon
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Sagesse |
Conseil |
Connaissance |
dans la Crainte de l’Éternel |
▼ |
||||
◄ |
Foi |
Charité |
Espérance |
► |
▲ |
dans l'Amour du prochain |
|||
Prudence |
Tempérance |
Force |
Justice |
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Le nombre des vertus (14) compte tenu des dons de l'Esprit Saint est celui des apôtres (10) et des évangélistes (4) semblables aux vertus cardinales (4) et théologales (10). C'est aussi le nombre (14) que le Sheykh al-Akbar considère comme parfait.
Pas comme les pythagoriciens considèrent parfaits « 6 » et « 28 » pour leur équivalence avec la Somme de leurs diviseurs – (1 + 2 + 3) et (14 + 7 + 4 + 2 + 1) – mais pour celle qui réunit « 10 » et « 4 » dans la Somme de son triangle – « Σ 4 = 10 ».
Pour parvenir à ce résultat, il faut d'abord considérer le statut théologique de l'Esprit Saint qui augmente par ses dons (7) les trois premières vertus théologales avant de les mettre en relation avec les quatre vertus cardinales.
De même, il faut écarter Judas et Matthias du corps apostolique en identifiant Jude à Thomas tout en discernant l'Apôtre et le Théologien du corpus johannique ; puis identifier Marc à Jean l'Ancien et Matthias à Matthieu.
Cette opération – en ôter deux pour en ajouter quatre – donne un résultat (14) conforme à ce qu'on retrouve à Rome autour d'Auguste puis entre Alep et Damas autour du Sheykh al-Akbar contrairement à ce qui apparaît autour des plérômes duodécimains.
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« L'agarttha – dit-on – ne fut pas toujours souterraine et elle ne le demeurera pas toujours ; ...
« ... et viendra un temps où suivant les paroles rapportées par M. Ossendowski « les peuples de l'Agarttha sortiront de leurs cavernes et apparaîtront sur la surface de la terre ».
[ « Ces mots sont ceux par lesquels se termine une prophétie que le Roi du Monde aurait faite en 1890 lorsqu'il apparut au monastère de Narabanchi. » ]
« Avant sa disparition du monde visible ce centre [ paradisiaque ] portait un autre nom car celui d'Agarttha qui signifie « insaisissable » ou « inaccessible » et aussi « inviolable » car c'est le séjour de la Paix – « Salem » - ne lui aurait pas convenu alors ; ...
« ... M. Ossendowski précise qu'il est devenu souterrain « il y a plus de six mille ans » et il se trouve que cette date correspond avec une approximation très suffisante au début du « Kali-Yuga » ou « âge noir » – l'âge de fer des anciens Occidentaux, ...
« ... la dernière des quatre périodes en lesquelles se divisent le « Manvantara » ; ...
« ... sa réapparition doit coïncider avec la fin de la même période. »
Ce qui fait approximativement un Manvantara de plus soixante mille ans.
Cette approximation confond apparemment le Manvantara de 25.920 ans du Cycle de l'écliptique (360° x 72 ans) qu'on qualifie de Grande année cosmique ou de « Mahâ-Yuga » avec son « Kalpa » qui l'inscrit dans une Matrice arithmétique de 64.800 unités.
Guénon précise en note de bas de page :
« Le « Manvantara » ou ère d'un « Manu » appelé aussi « Mahâ-Yuga » comprend quatre « Yugas » ou périodes secondaires [ qu'on retrouve dans l'organisation de sa Matrice arithmétique ] : ...
4. « Krita-Yuga ou Satya-Yuga,
3. « Trêtâ-Yuga,
2. « Dwâpara-Yuga,
1. « et Kali-Yuga ...
« ... qui s'identifient respectivement ...
« à l'âge d'or,
« à l'âge d'argent,
« à l'âge d'airain,
« et à l'âge de fer de l'antiquité gréco-latine.
« Il y a dans la succession de ces périodes une sorte de matérialisation progressive résultant de l'éloignement du Principe qui accompagne nécessairement le développement de la manifestation cyclique dans le monde corporel à partir de l'état primordiale. »
La note suivante réintroduit dans cette confusion une caractéristique du « Kalpa » dont elle ne fait pas fait mention :
« ... Il ne faut pas oublier que les lois cycliques sont applicables à des degrés différents pour des périodes qui n'ont pas la même étendue et qui parfois empiètent les unes sur les autres ...
... d'où des complications qui au premier abord peuvent sembler inextricables et qu'il n'est effectivement possible de résoudre que par la considération de l'ordre de subordination hiérarchique des centres traditionnels correspondants. »
Les unités du « Kalpa » ne sont pas nécessairement des ans. Raison pour laquelle nous retrouvons aussi 64.800 secondes (18 x 3.600) pour les heures canoniques du Jour qui s'étendent théoriquement de l'aurore aux complies au gré des saisons.
On doit donc envisager de la part de Guénon une occultation volontaire de ces ordres de grandeur d'autant que la note suivante donne explicitement à sa façon la résolution du problème :
« Il ne semble pas qu'on ait jamais remarqué comme il convient l'impossibilité presque générale où se trouvent les historiens d'établir une chronologie certaine pour tout ce qui est antérieur au VIe siècle avant l'ère chrétienne. »
C'est-à-dire avant le début du « Kali-Yuga » inséré dans la Matrice arithmétique du « Kalpa ».
Cf. René Guénon – Le Roi du Monde – Le centre suprême caché pendant le « Kali-Yuga » (1958)
« ... les Adeptes rosicruciens étaient au nombre de douze comme les membres du cercle le plus intérieur de l'Agarttha et conformément à la constitution commune à tant de centres spirituels formés à l'image de ce centre suprême » [ où ils se seraient retirés en 1648 :
« ... d'après ce que semble indiquer Saint-Yves [ d'Alveydre ] la rupture complète [ avec l'Occident ] aurait coïncidé avec les traités de Westphalie qui [ à cette date ] terminèrent la guerre de Trente Ans. » ]
Une telle rupture nous parait néanmoins peu vraisemblable puisque le Siège pontifical d'Urga fut occupé par le Bogdo Khan jusqu'en 1924 – tout au plus la régularité des échanges fut-elle altérée par l'instauration du Raj britannique dès 1858.
Les fraternités blanches furent alors confrontées à des contrefaçons qui firent place ensuite à des ordres noirs aux motivations de plus en plus obscures. Et c'est sans doute ce qui fut prophétisé dès 1890.
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