Pour
le vingt-quatrième cycle du dixième mois de la décade
comprenant
la nuit et le jour :
Les onze paroles d'Aqueró
Troisième apparition |
Les paroles du jeudi 18 février 1858 |
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1 |
Voulez-vous avoir la bonté de mettre votre nom par écrit ? |
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Boulet avoué la bouenté dé mettré vosté noun pér éscrit ? |
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Ce n'est pas nécessaire |
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N'es pas necessairo |
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2 |
Voulez-vous avoir la grâce de venir ici pendant quinze jours ? |
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Boulet avoué la gracio de bié aci penden quinzé dios ? |
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[ du vendredi 19 février au vendredi 5 mars 1858 ] |
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3 |
Je
ne vous promet pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre
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Nou proumeti pas deb hé urousa en este mounde mès en aoute |
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Huitième apparition |
La parole du mercredi 24 février 1858 |
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4 |
Pénitence ! Vous prierez Dieu pour les pêcheurs |
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Neuvième apparition |
Les paroles du jeudi 25 février 1858 |
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5 |
Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! |
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Penitenço ! Penitenço ! Penitenço ! |
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6 |
Allez boire à la fontaine et vous y laver |
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Anat bébé a la houn et b'y laoua |
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7 |
Vous mangerez de cette herbe qui est là |
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Que minyarat d'aquère hèrbe qui ey athéu |
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Onzième apparition |
La parole du dimanche 28 février 1858 |
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8 |
Allez
baisez la terre en pénitence pour la conversion des pêcheurs et manger de
cette herbe
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Anat baïsat la terra per penitenza tas pecadous et mingot ta quelle herba |
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Treizième apparition |
La parole du mardi 2 mars 1858 |
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9 |
Allez
dire aux prêtres qu'on viennent ici en procession et qu'on y
battisse une chapelle
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Dite aux prêtres de faire bâtir ici une chapelle |
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Disé as pretres que hassem basti aci uo capero |
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À propos des trois secrets personnels et de la prière secrète |
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10 |
Je vous défends de le dire à personne |
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Ce secret est pour moi seule |
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Seizième apparition |
La parole du jeudi 25 mars 1858 |
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11 |
Mlle, voulez-vous avoir la bonté de me dire qui vous êtes s'il vous plaît ? |
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Mademisello, boulet aoué la bountat de me disé que es s'il bou plait ? |
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Je suis l'Immaculée Conception |
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Que soy era Immaculada Councepciou |
« Bernadette
ne pouvait approcher de la grotte qui était barricadée [ le
vendredi 16 juillet ] et se trouvait dans la prairie, au-delà
du Gave, lorsque Notre-Dame lui apparut au lieu ordinaire, mais sans
rien lui dire ; depuis elle ne l'a plus revue. »
Cf. N 547 pour l'interrogatoire du 12 janvier 1879 retranscrit par la sœur Adélaïde Dons
Les dix-huit apparitions d'Aqueró
– du jeudi 11 février au mercredi 7 avril et le vendredi 16 juillet 1858 –
« 17 » et « 1 »
« Certains, interprétant les faits, avaient pensée que Marie pourrait avoir eu Jésus à 17 ans et qu'ayant survécu à sa mort à l'âge de 33 ans, elle devrait, même dans son immortalité, avoir au moins 50 ans.
« Il ne pouvait donc s'agir que d'une femme très belle, certes, mais mûre ! La petite qui n'entendait rien à tous ces arguments, continuait à penser à la petite fille [ de son âge ] – [ très jeune et plus petite qu'elle ] – qu'elle avait vu [ à 14 ans ] ... »
Cf. Pierre Pène (2004) – Lourdes, les secrets. La petite – De la petite demoiselle [ blanche ] à la Dame – [ « era petito damizelo blanque » ]
« [ Le dogme de l'Immaculée Conception ] consistait à reconnaître comme miraculeux [ depuis le 8 décembre 1854 ] le fait que la Vierge Marie ait été préservée, dès sa conception, du péché originel [ propre à la concupiscence des conjoints ].
« Or, la Dame [ de Lourdes ] ne lui a pas dit, selon la formule de la rue du Bac [ à Paris ] [ en 1830 ] : Je suis Marie, conçue sans péché. Bernadette l'aurait compris, cette phrase, claire, était écrite sur sa médaille miraculeuse.
« Or, ce n'est pas ce qu'elle a dit. Elle dit être la conception elle-même et non la personne qui en bénéficie. La phrase est vraiment étrange, mystérieuse, très difficile à comprendre. »
Cf. Pierre Pène (2004) – Lourdes, les secrets. Et maintenant ? – Jeudi 25 mars [ 1858 ] : Seizième Apparition
« [ ... ] la Vierge est conçue sans péché... sa conception est immaculée... mais comment peut-elle dire qu'elle est sa conception ? »
Cf. René Laurentin (1972) – Bernadette vous parle – Lourdes au temps des trois dernières apparitions – la seizième, le 25 mars 1858.
« J'ai dit la chose »
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